Rapport annuel
Les annexes du rapport
Summary
CSA - Conseil supérieur de l'audiovisuel
Rapport annuel 2008

Avant-propos

2012 : pluralisme et convergence

Propositions de modifications législatives et réglementaires

L’activité du Conseil en 2012

I - Gestion des fréquences et des services

II - Autorisations, conventions et déclarations

III - Suivi des programmes

IV - Mises en demeure, sanctions et saisines des autorités juridictionnelles

V - Activité contentieuse

VI - Avis

VII - Nominations

VIII - Études et prospective ; communication

IX - Relations internationales

X - Gestion administrative et financière

Le Conseil

Les chiffres clés du CSA en 2012

Les dates clés du CSA en 2012

Les chiffres clés de l'audiovisuel

Les membres du Conseil et leurs domaines d'activité

Les communiqués du Conseil

Les décisions du Conseil

Les délibérations et recommandations du Conseil

Rapport annuel 2008

X - Gestion administrative et financière

1 - GESTION BUDGÉTAIRE, IMMOBILIÈRE ET LOGISTIQUE

Budget du conseil

LES CRÉDITS DU CONSEIL AU SEIN DU PROGRAMME 308 « PROTECTION DES DROITS ET DES LIBERTÉS »

L’ÉVOLUTION DU PROGRAMME 308 EN 2012

LES CRÉDITS DU CSA EN 2012

L’EXÉCUTION DU BUDGET 2012

Le suivi de l’activité

DONNÉES SUR L’ACTIVITÉ BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE

DONNÉES SUR LES DÉPENSES DE PERSONNEL ET LES EFFECTIFS

DONNÉES SUR L’ACTIVITÉ DE LA RÉGIE

DONNÉES SUR LA COMMANDE PUBLIQUE

Dispositif de performance en 2012

OBJECTIF n° 1

OBJECTIF n° 3

OBJECTIF n° 5

Contrôle interne

Relations avec les partenaires institutionnels

Gestion immobilière et logistique

2 - GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Bilan social 2012

EMPLOI

DIALOGUE SOCIAL

PRESTATIONS SOCIALES

FORMATIONS

MÉDECINE DE PRÉVENTION

Label Diversité

La direction administrative et financière (DAF) du Conseil supérieur de l’audiovisuel est composée de près d’une quarantaine de collaborateurs répartis dans un service (affaires budgétaires et financières) et deux départements (moyens généraux, ressources humaines).
La DAF élabore le budget et en assure le suivi. Elle procède aux engagements de dépenses et à l’émission de titres de perception. Elle est, à ce titre, la partenaire principale du comptable ministériel en charge du paiement des dépenses et de l’encaissement des recettes.
Une régie de recettes et d’avances complète le dispositif financier au sein de la direction et permet le règlement rapide d’opérations expressément désignées dans l’acte constitutif de la régie, en lien avec le service facturier du comptable ministériel.

Pour ses opérations budgétaires et comptables, le Conseil est raccordé à l’outil de gestion ministériel CHORUS et a mis en place au sein du département des affaires budgétaires et financières un centre de services partagés adapté à ses besoins (CSP). En outre, des applications spécifiques pour la gestion de ses ressources humaines viennent compléter les outils de gestion dont dispose la DAF.

La DAF assure et coordonne la gestion des locaux, des mobiliers, des matériels et des équipements ; elle apporte aux différents services du Conseil les fournitures et les prestations qui leur sont nécessaires pour leur bon fonctionnement.

La DAF procède au recrutement et à la gestion administrative des agents du Conseil. Plus largement, elle met en œuvre la politique générale du personnel,dans un souci d’ouverture et de dialogue avec les représentants du personnel et les agents eux-mêmes. Elle poursuit les objectifs de bonne gestion des emplois et des compétences, notamment par la réalisation du droit à la formation.

La DAF contribue à l’amélioration de la performance du Conseil, notamment dans le contrôle de la qualité des actes de gestion qu’elle est amenée à effectuer dans le suivi des indicateurs de gestion et de performance mis en place avec les autres directions.Elle participe aux projets interministériels, tels que l’Opérateur national de paie (ONP). Un chef de projet a été désigné spécifiquement pour cette opération.

Le Conseil dispose par ailleurs de 16 antennes territoriales dans lesquelles interviennent la DAF pour les sujets relatifs à la gestion financière, la gestion des ressources humaines et la gestion des moyens généraux.

 

up

 

1 - GESTION BUDGÉTAIRE, IMMOBILIÈRE ET LOGISTIQUE

Budget du conseil

LES CRÉDITS DU CONSEIL AU SEIN DU PROGRAMME 308 « PROTECTION DES DROITS ET DES LIBERTÉS »

Les crédits mis à disposition du Conseil pour assurer ses missions sont rattachés à la mission « Direction de l’action du gouvernement » sur le programme 308 « Protection des droits et libertés».

Le responsable du programme 308 est le secrétaire général du gouvernement. En conséquence, la direction administrative et financière assure le dialogue de gestion nécessaire au bon fonctionnement de l’institution, avec la direction des services administratifs et financiers des services du Premier ministre.

Pour sécuriser l’institution et satisfaire les exigences de qualité comptable induites par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), la direction administrative et financière est chargée de l’identification et de l’évaluation des risques financiers. Ceux-ci sont formalisés dans une cartographie et par la mise en place de dispositifs de couverture retracés dans le plan d’action ministériel, actualisé chaque année en lien avec les services du Premier ministre.

Dans le cadre d’un contrat de service ayant permis l’implantation d’un service facturier, le comptable ministériel est responsable du règlement de la dépense après service fait.

L’ÉVOLUTION DU PROGRAMME 308 EN 2012

Le programme 308 a fait l’objet en 2012 d’une modification du nombre des actions qui le composent afin de tenir compte, dans la présentation du programme, de la création du Défenseur des droits qui se substitue à quatre autorités administratives indépendantes (AAI) présentes en 2011 sur le programme 308. Ce dernier occupe une place particulière dans le budget général en raison du statut des AAI. Validée en 2009, une charte de gestion précise les règles présidant au dialogue de gestion au sein de ce programme, tant sous l’angle de la prévision et de l’exécution budgétaire que du point de vue de la démarche de performance.

La répartition en pourcentages des crédits en autorisations d’engagement entre les différentes entités du programme est la suivante :

LES CRÉDITS DU CSA EN 2012

Le montant des crédits disponibles au titre de l’exercice 2012 s’est élevé à :

  • en AE à 31,75 M€, dont 21,13 M€ pour le titre 2 et 10,61 M€ pour le titre 3
  • en CP à 36,55 M€, dont 21,13 M€ pour le titre 2 et 15,41 M€ pour le titre 3.

Le tableau ci-après retrace les différents mouvements en cours de gestion qui ont affecté les crédits du Conseil votés en loi de finances initiale (LFI) :

L’EXÉCUTION DU BUDGET 2012

Comme en 2011, le Conseil s’est attaché fortement à son objectif principal de consommation optimale de la dotation en crédits, tant sur les crédits de fonctionnement que sur les crédits de personnel. Ainsi, les crédits de fonctionnement ont été consommés à 100 % (en AE et CP) et les crédits de personnel à hauteur de 99,5 %.

Le tableau ci-après synthétise la consommation optimale des crédits du Conseil :

Le Conseil a consacré, en 2012, 33,4 % de ces crédits à l’exercice de ses missions essentielles confiées par le législateur (régulation, innovation technologique), soit une augmentation par rapport à 2010 et 2011, dont 18 % au déploiement de la TNT, contre 24 % en 2010. Les dépenses immobilières représentent 33,8 % des crédits, soit une baisse très sensible par rapport à 2011 et 2010 (37,6 % en 2011 et 41,9 % en 2010). Les dépenses liées aux systèmes d’information ont représenté 14,5 % contre 8,4 % en 2010, la forte augmentation de ces dépenses étant liée à la priorité donnée aux développements informatiques, notamment en termes de renforcement de la sécurité des matériels et des applications. Les autres dépenses de fonctionnement courant sont en baisse significative par rapport à 2010 (18,4 %) et représentent 13,9 % des crédits ouverts, contre 15,2 % en 2011. Les dépenses relatives à la formation des personnels et à l’action sociale représentent 4,1 % des crédits, en augmentation sensible par rapport à 2010 (2,2 %).

Le suivi de l’activité

DONNÉES SUR L’ACTIVITÉ BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE

Au cours de l’année 2012, le centre de services partagés du Conseil a saisi
1 634 engagements juridiques. Ces engagements ont donné lieu à la saisie dans l’outil de 3 040 certifications de service fait et de 2 717 demandes de paiement.

Le tableau ci- après compare le volume d’activités du centre de 2009 à 2012.

 

Volume d’activités du CSP

2009

2010

2011

2012

Nombre d'engagements juridiques

1598

1858

2022

1634

Nombre de certifications du service fait

nc

nc

3100

3040

Nombre de demandes de paiement

2250

2287

2121

2717

DONNÉES SUR LES DÉPENSES DE PERSONNEL ET LES EFFECTIFS

Les dépenses de personnel se sont élevées à 21 043 874 € et se décomposent de la façon suivante :

 

Catégorie de dépenses

AE=CP

cat. 21

Rémunération principale

15 457 697

cat. 22

Cotisations sociales et charges

5 412 784

cat. 23

Prestations sociales

173 392

TOTAL

21 043 873

 

Le montant des dépenses effectuées au titre de la pension civile des fonctionnaires s’élève à 971 577 € (versés au Centre d’action sociale « pensions civiles ») contre 911 003 € en 2011.
La moyenne de la consommation des effectifs sur 2012 s’est élevée à 286,62 ETPT, à comparer au plafond d’emplois fixé à 293 ETPT.

 

Évolution des moyens en personneldu CSA depuis 1998

Année

Emplois budgétaires

Personnel mis à disposition
contre remboursement

Total général

Emplois
detitulaires

Emplois
decontractuels

Total

Par
TDF

Autres

Total

1998

11

210

221

39

16

55

276

1999

11

210

221

41

16

57

278

2000

11

210

221

47

16

63

284

2001

11

212

223

46

16

62

285

2002

11

212

223

46

16

62

285

2003

11

214

225

46

16

62

287

2004

11

259

270

0

20

20

290

2005

11

259

270

0

20

20

290

Plafond d’emplois autorisé en ETPT (1)

2006

-

-

270,24

0

19

19

289,24

2007

-

-

270,24

0

19

19

289,24

2008

-

-

282,84

0

17

17

299,84

2009

-

-

283

0

17

17

300

2010

 

 

293

 

17

17

310

2011

 

 

293

 

17

17

310

2012

 

 

293

 

17

17

310

(1) Depuis le 1er janvier 2006, la notion d' « équivalent temps plein travaillé » s'est substituée à celle d' « emploi budgétaire », en application de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances.

DONNÉES SUR L’ACTIVITÉ DE LA RÉGIE

25 dossiers de reconstitution des dépenses de la régie ont été saisis en 2012, contre 31 en 2011 et 43 en 2010, conformément aux engagements pris avec le comptable ministériel.En dépense, le nombre d’opérations en régie s’élève à 2 780, pour un montant total de 590 851 €.

Le tableau ci-après compare le nombre d’opérations de dépenses en régie de 2010 à 2012

 

Dépenses en régie

2010

2011

2012

Nombre d'opérations de dépenses en régie

2815

2728

2780

Volume de dépenses en régie

640 931 €

586 064 €

590 851 €

En recette, le nombre d’opérations s’élève en 2012 à 573, pour un montant recouvré total de 52 087 €, contre 538 opérations en 2011 pour un montant recouvré total de 47 320 €.

DONNÉES SUR LA COMMANDE PUBLIQUE

34 nouveaux marchés ont été passés en 2012. Ils se décomposent de la façon suivante :

  • 14 appels d’offres
  • 13 marchés à procédure adaptée (MAPA)
  • 3 marchés négociés
  • 4 marchés mutualisés.

Fin 2012, le Conseil comptait 78 marchés en cours d’exécution. Cependant, sur la globalité de l’année 2012, 96 marchés ont été exécutés.

Par ailleurs, dans sa démarche de rationalisation des coûts,le Conseil a poursuivi l’optimisation et la standardisation des procédures d’achat. Il s’inscrit ainsi dans une logique de coordination et de suivi de la performance de la commande publique. En outre, il s’agit pour le Conseil de faire preuve d’exemplarité en contribuant à la politique de réduction des dépenses courantes de l’État que le Gouvernement veut accentuer par le biais des marchés groupés.

Dans cette perspective de rationalisation, le Conseil s’est déjà rattaché aux services du Premier ministre pour les prestations suivantes :

  • marché de fournitures de bureau
  • marché de traiteur
  • marché de prestations de courses de taxis
  • marché de transports et d’hébergement
  • marché de carburant.

Le tableau ci-après ventile par catégories les marchés passés de 2010 à 2012.

 

Nouveaux marchés

2010

2011

2012

Appels d'offres

10

10

14

Marché à procédure adaptée (MAPA)

14

13

13

Marché négocié

2

3

3

Marché mutualisé

0

5

4

TOTAL

26

31

34

 

Le tableau ci-après recense le nombre de marchés en cours d’exécution de 2010 à 2012.

 

Marchés en cours d'exécution

Nombre

Fin 2010

68

Fin 2011

79

Fin 2012

78

 

Enfin, sur l’ensemble des 14 procédures formalisées et des 13 procédures adaptées, toutes mises en ligne, 686 dossiers ont été retirés et 36 offres dématérialisées ont été déposées.

Dispositif de performance en 2012

En 2012, avec la fin du déploiement de la télévision numérique terrestre sur l’ensemble du territoire fin novembre 2011, le dispositif de performance du Conseil a été totalement rénové autour de trois objectifs et de sept indicateurs.

OBJECTIF n° 1 :
Défendre et protéger efficacement les droits et les libertés

Indicateur 1.1 : Nombre de dossiers et de réclamations traitées par an et par un ETP d’agent traitant (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2012
Réalisation

Nombre de saisines traitées par an et par ETP d’agents traitants du CSA

nombre

674

 

L'objectif retenu pour le CSA vise à mesurer le traitement des saisines des téléspectateurs, des auditeurs, des associations et des élus. Les courriers reçus portent principalement sur les problèmes de réception de la TNT, la protection de l’enfance, la qualité des programmes et, en période électorale, l’équilibre des temps de parole des personnalités politiques. Le résultat de cet indicateur augmente significativement.

Indicateur 1.2 : délai moyen d’instruction des dossiers (du point de vue de l’usager)

 

 

Unité

2012
Réalisation

Délai moyen d’instruction des saisines par le CSA

jours

16,6

La prévision du nombre de saisines et du temps nécessaire à leur traitement est, en raison de l’extrême variété de leur nature, de leur lien direct avec l’actualité et de leur complexité plus ou moins grande, un exercice particulièrement ardu. En 2012, le déploiement de la TNT est terminé. Le Conseil a néanmoins continué de recevoir des réclamations concernant les questions de réception dans certaines zones du territoire. Par ailleurs, la nature même des programmes de télévision ou de radio diffusés à un moment donné, tout comme par exemple la tenue ou non d’élections qui donnent lieu à des campagnes électorales audiovisuelles,est également à l’origine de variations importantes du nombre de plaintes dont le Conseil est saisi. À cet égard, le déroulement du scrutin majeur que constitue l’élection du Président de la République a donné lieu, à partir du début de 2012, à une augmentation des saisines relatives à l’équilibre des temps de parole des personnalités politiques et au pluralisme de l’information. Il en a été de même avec les élections législatives du mois de juin 2012.

OBJECTIF n° 3 :
Renforcer l’efficacité de la régulation du secteur audiovisuel au profit des auditeurs et des téléspectateurs

Indicateur 3.1 : Pour les services de télévision et de radio, nombre de fréquences nouvelles autorisées, conventionnées et nombre de modifications réalisées (du point de vue de l’usager)

 

 

Unité

2012
Réalisation

Nombre de fréquences nouvelles autorisées et de nouveaux services conventionnés

nombre

786

Nombre de modifications administratives et de modifications de fréquences réalisées

nombre

2 972

Nombre d'études de planification de fréquences effectuées

nombre

4 739

OBJECTIF n°5 :
Optimiser la gestion des fonctions support

Indicateur 5.1 : Ration d’efficience bureautique (du point de vue du contribuable)


 

Unité

2012
Réalisation

Ratio d’efficience
bureautique du CSA

€/poste

1 318

L'évolution de cet indicateur strictement bureautique dépend largement de l'évolution des missions dévolues au Conseil : besoin d'équipements informatiques liés aux nouveaux travaux de planification de fréquences, renouvellement des équipements réseaux, développement de la gestion électronique d'outils de suivi liés aux missions du Conseil et à son fonctionnement.

Indicateur 5.2 : Efficience de la gestion immobilière (du point de vue du contribuable)


 

Unité

2012
Réalisation

Ratio entretien courant/SUB
du CSA

€/m²

34

Le Conseil, depuis 2011, s'engage dans une rationalisation et une optimisation des achats (rattachement aux marchés mutualisés - SAE). L’objectif prioritaire du Conseil dans ce domaine est de maîtriser l’évolution des surfaces occupées par ses services et leur coût, notamment à l’occasion des prises de bail ou de leur renouvellement. Ainsi, dans la mesure du possible, le Conseil s’inscrit dans la mutualisation de ses locaux avec ceux des services de l’État.

Indicateur 5.3 : Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines (du point de vue du contribuable)


 

Unité

2012
Réalisation

Ratio d’efficience de la gestion desressources humaines du CSA

%

1,9

L’effectif gérant inclut l’ensemble des agents du département des ressources humaines du Conseil, hors la directrice administrative et financière et son adjointe, qui participent au pilotage. Ce ratio est en baisse en 2012, il a vocation à baisser à partir de  2013 suivant l’évolution du plafond d’emplois.

Indicateur 5.4 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet1987 (du point de vue du citoyen)


 

Unité

2012
Réalisation

Part de l’effectif du CSA bénéficiaire de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87- 517 du 10 juillet 1987

%

3,53

Pour le Conseil, au regard des obligations réglementaires, l’objectif visé est d’atteindre un nombrede 17 agents en situation de handicap pour 2012. Ce nombre s’élève à 10,2, en progression sensible et continue depuis 2007. Très sensibilisé à la problématique du recrutement et de l’accueil de travailleurs handicapés, le Conseil met en œuvre une politique volontariste pour en améliorer le taux. Il multiplie les initiatives (démarches actives auprès d’associations pour le recrutement ou l’accueil de stagiaires, actions de sensibilisation internes, recours à des achats auprès d’ateliers protégés…). Avec l’obtention du label Diversité, l’institution pérennise sa démarche volontariste en faveur de l’emploi et de l’intégration des personnes en situation de handicap. L’évolution positive de ce ratio est amenée à se poursuivre en 2013 (à noter qu’il n’inclut pas les unités déductibles qui le porteraient à 4,12 % en 2012.

Contrôle interne

Les services financiers du Conseil ont mis en place des dispositifs permanents en vue d’assurer la prévention et la maîtrise des risques comptables et financiers. Cette démarche de sécurisation est formalisée dans un support représenté par la cartographie des risques et des mesures de couverture. Ce document est actualisé chaque année afin de mettre à jour le plan d’action ministériel.

Ces actions ont été renforcées en 2012, notamment concernant les rôles attribués dans CHORUS : il s’agit de s’assurer que les agents habilités n’ont accès qu’à des transactions cohérentes avec les missions qu’ils exercent et les habilitations reçues.

Par ailleurs, à la suite de l’arrêté du 9 mai 2012 portant création d’un comité d’audit interne et d’une mission d’audit interne auprès du Premier ministre, le Conseil a confirmé son intérêt pour développer cette démarche de contrôle et d’audits internes, déjà en place au Conseil.

L’articulation entre les dispositifs, les relations fonctionnelles, les thèmes, modalités et calendriers seront définis au cours de l’année 2013.

Relations avec les partenaires institutionnels

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel participe deux fois par an au comité de pilotage du programme 308 « Protection des droits et libertés », présidé par le Secrétaire général du Gouvernement. En 2012, l’actualité du programme 308 a peu porté sur des sujets spécifiques au Conseil, dont la nouvelle maquette de performance avait été préalablement validée en 2011.

Le Conseil a néanmoins été associé aux réflexions sur la mission d’audit interne auprès du Premier ministre, à la mise en place d’un haut fonctionnaire de défense et de sécurité auprès des services du Premier ministre, et a poursuivi sa participation aux travaux de déploiement de l’Opérateur national de paye. Parallèlement, dans le cadre du dialogue de gestion, la direction des services administratifs et financiers des services du Premier ministre associe pleinement le Conseil à l’ensemble des travaux budgétaires.

Concernant l’optimisation de la mise en place du service facturier, des réunions sont organisées deux fois par an avec le comptable ministériel. À la suite d’une recommandation de la Cour des comptes, relayée par le comptable ministériel, la liste des personnes du Conseil habilitées à certifier le service fait dans l’outil CHORUS a été publiée au Journal officiel.

Par ailleurs, pour tenir compte des évolutions introduites par l’outil CHORUS, le protocole portant convention de service entre le Conseil et le service du contrôle budgétaire et comptable ministériel a été actualisé. Ce protocole organise les procédures de dépenses dans le cadre du déploiement de CHORUS. Il a été signé, le 12 décembre 2012, par le contrôleur budgétaire et comptable ministériel des services du Premier ministre et le directeur général du Conseil.

Globalement en 2012, l’activité du Conseil en termes de paiements demeure lissée, ce qui facilite le déroulement des travaux de fin de gestion. Par ailleurs, le délai global de paiement s’est fortement amélioré : il est de 17 jours, contre 35 en 2011. Par ailleurs, le taux de demandes de paiement à 30 jours est de 83 %, contre 67 % en 2011.

Gestion immobilière et logistique

Elle est assurée par le département des moyens généraux.

Celui-ci coordonne l'ensemble des activités concernant la gestion, l'entretien et la sécurité de l'immobilier du Conseil (services, installations, équipements). Il contribue à la réalisation des objectifs stratégiques du Conseil par la mise à disposition de la meilleure infrastructure dans le cadre des budgets alloués. À ce titre, ses principales missions consistent à :

  • effectuer un diagnostic des besoins (entretien et maintenance des bâtiments, mobilier et fournitures, traitement du courrier, sécurité et gardiennage, pool automobile...) ;
  • veiller au respect de la politique immobilière décidée par les services compétents de l’État ;
  • assurer une veille permanente sur les obligations du Conseil en liaison avec les autres services ;
  • appréhender la stratégie globale de l'institution, notamment les objectifs de réduction des coûts ;
  • négocier avec les fournisseurs les coûts globaux et les délais de paiement ;
  • vérifier régulièrement le respect des engagements contractuels.

En 2012, les principales actions en matière immobilière et logistique sont les suivantes :

  • Le comité territorial de l’audiovisuel (CTA) de Lyon a déménagé en fin d’année dans les locaux de la préfecture du Rhône.
  • Les baux des CTA de Polynésie, de La Réunion et des Antilles-Guyane ont été renouvelés.
  • Un local médical a été créé au sein du Conseil.
  • Le bilan des émissions de gaz à effet de serre a été réalisé.

Tous les matériels et mobiliers installés dans les services du Conseil sont désormais référencés dans la base de données Easy Vista. Chaque agent a la possibilité de visualiser sur son poste de travail le matériel mis à sa disposition.

Tout au long de l'année 2012, d'importantes opérations d'archivage ont été menées, essentiellement au siège. Il faut noter une opération originale au CTA de Bordeaux pour l'archivage des enregistrements audiovisuels déposés par des radios associatives.

 

up

 

2 - GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Bilan social 2012

EMPLOI

Fixé par la loi de finances, le plafond d’emplois pour le Conseil est de 293 équivalents temps plein travaillé (ETPT) et reste stable par rapport à 2011. Au 31 décembre 2012, tous statuts confondus, les effectifs physiques du Conseil s’élevaient à 306 personnes (contre 315 au 31 décembre 2011).

Hors membres du Collège (9) et personnels mis à disposition (15), on compte 282 agents. 50,6 % d’entre eux sont des agents contractuels en CDI, 16,02 % des fonctionnaires en détachement et 16,6 % des agents contractuels en CDD de trois ans renouvelable (les agents restants étant des membres de la présidence, des renforts ou des personnels mis à disposition).

55 % des agents sont des femmes (56,9 % en 2011). Quant à la moyenne d’âge (45 ans), elle s’est un peu plus élevée par rapport à 2011 (44,13 ans).

39 stagiaires ont été accueillis dans les services (contre 42 en 2011), principalement à la direction des programmes.

Il importe de souligner les démarches entreprises par le Conseil depuis 2008 pour répondre à l’obligation légale d’emploi d’agents en situation de handicap, en associant le médecin de prévention lors des campagnes de sensibilisation du personnel et en en faisant un objectif fort assigné à tous les directeurs lors des entretiens d’évaluation. Cette politique volontariste a permis une amélioration sensible du nombre d’agents en situation de handicap passé de 3 en 2008 à 10,5 en 2012.

DIALOGUE SOCIAL

Le nombre de réunions des instances paritaires a été de 15 (contre 18 en 2011).

PRESTATIONS SOCIALES

Le Conseil a poursuivi sa politique en faveur d’une offre renouvelée de prestations sociales proposée aux agents, en participant notamment au financement de chèques cadeaux, de chèques emploi service universel (CESU) et du restaurant interentreprises (RIE).

FORMATIONS

Le nombre de jours de stages de formation réalisés sont en augmentation (851 contre 800 en 2011), tout comme le nombre d’agents ayant bénéficié d’une formation (186 contre 177 en 2011).

MÉDECINE DE PRÉVENTION

L’institution a mis en place en interne sa propre structure de médecine de prévention dans le cadre d’une convention conclue avec l’Association française de médecine de prévention (AFMP) en mars 2012. Le médecin délégué par l’AFMP exerce une activité de surveillance médicale des agents et assure une mission de conseil auprès de la direction.

Label Diversité

Le Conseil a pris très tôt l’initiative dans ce domaine essentiel à la cohésion sociale, avant même que la loi ne lui confie une mission en la matière. Dès 2000, il a mené une première étude quantitative sur la perception de la diversité de la société française à la télévision. La loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de la communication, modifiée par la loi du 31 mars 2006, confie au Conseil supérieur de l’audiovisuel la mission de contribuer aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations dans le domaine de la communication audiovisuelle et de veiller à ce que la programmation reflète la diversité de la société française. La loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision renforce son rôle en faveur de la représentation de la diversité de la société française. Le 7 juillet 2010, le Conseil a mobilisé les dirigeants de l’audiovisuel en les invitant à signer la Charte de la diversité en entreprise. Il lui est apparu important de signer à son tourcette charte, qui porte plus haut son engagement et sa responsabilité dans le domaine de la diversité. Le 7 juillet 2011, le président du CSA a procédé à cette signature, témoignant ainsi de la volonté du Conseil, manifestée depuis 2008, de promouvoiren son sein la diversité, l'égalité des chances et la lutte contre les discriminations.

En 2012, dans une démarche volontariste et concertée, le Conseil s’est engagé dans l’obtention du label Diversité. Trois enjeux ont présidé à cet engagement :

  • un enjeu de crédibilité : une cohérence et un devoir d’exemplarité vis-à-vis des opérateurs audiovisuels ;
  • un enjeu de cohésion : une culture de la diversité, déjà ancrée dans l’institution, à valoriser ; traduction de cette culture dans une politique d’ensemble de la diversité et expression de la volonté avec le label de réunir les collaborateurs autour des valeurs d’ouverture aux autres ;
  • un enjeu de professionnalisation des processus du Conseil en matière de ressources humaines (recrutement, déroulement de carrière, formation, action sociale).

Afin de garantir l’efficacité de la démarche dans un calendrier volontariste, le Conseil a arrêté la stratégie suivante :

  • un portage stratégique par le président du CSA ;
  • le suivi du cadre méthodologique du label avec l’appropriation des cinq domaines de l’AFNOR (« État des lieux diversité dans l’organisme », « Politique diversité : définition et mise en œuvre », « Communication interne, information, sensibilisation, formation », « Prise en compte de la diversité dans les activités de l’organisation » et « Évaluation et axes d’amélioration dans la démarche diversité ») ;
  • une démarche la plus représentative possible par une sensibilisation forte de l’ensemble du personnel (plan de communication, universités internes, ateliers, etc.) ;
  • un groupe « projet » mis en place dès janvier 2011 ayant pour rôle de valider les grandes orientations de la démarche diversité. Il s’est réuni sept fois de janvier 2012 à septembre 2012 ;
  • la mise en place, dès la phase préparatoire à l’obtention du label, d’une cellule « diversité », structure de traitement des situations individuelles.

Le Conseil a reçu deux auditeurs de l’AFNOR, du 13 au 20 septembre 2012. Instruit lors de la réunion du bureau de la Commission de labellisation, leur rapport, rendu le 26 septembre,a proposé la labellisation immédiate du Conseil. Le 29 novembre, ce dernier a été entendu par la Commission, qui a rendu un avis favorable sans réserve à la labellisation. Le Conseil est ainsi la première autorité administrative indépendante à recevoir le label Diversité, accordé pour quatre ans.

 

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