II - La gestion des fréquences
1
- Les négociations internationales
La
Conférence européenne des administrations
des postes et télécommunications
(CEPT)
La
Conférence mondiale des radiocommunications de 2003
2 - Les relations
avec l'Agence nationale des fréquences (ANFR)
Le
conseil d'administration
Les
commissions
3 - Les
relations avec l'Autorité de régulation des télécommunications
(ART)
4 - La planification
des fréquences
Télévision
Télévision
analogique
Télévision
numérique terrestre (TNT)
Radio
La
modulation de fréquence
Les
ondes moyennes
5 - La concertation
technique sur la télévision numérique et les
expérimentations
La
Commission technique d'experts
Les
réaménagements
6 - La coordination
des fréquences
Autres
types de coordinations
7 - La protection
de la réception et le contrôle des émissions
La
protection de la réception
Télévision
Les
principales causes de perturbations
Radio
Radios
en modulation d'amplitude (MA)
Radios
en modulation de fréquence (MF)
CB
La
normalisation des équipements perturbateurs
Immeubles
brouilleurs
Le
contrôle des émissions de radiodiffusion
Radio
Data System (RDS)
Les responsabilités du Conseil supérieur
de l'audiovisuel dans la gestion du spectre hertzien sont moins
connues que d'autres mais tout aussi importantes. La planification
de la bande MF et des fréquences en ondes moyennes, comme
l'attribution de canaux de diffusion aux télévisions,
reposent exclusivement sur le Conseil qui a, en outre, entrepris
la planification des fréquences pour la diffusion numérique
de terre.
Pour l'ensemble des
fréquences dont il assure la gestion, le CSA participe aux
procédures de coordinations internationales, en liaison avec
les autres administrations concernées.
De plus, il revient
au CSA d'apporter des solutions aux problèmes de réception
que rencontrent les usagers sur leurs postes de télévision
ou de radio. Il est ainsi saisi, chaque année, de plusieurs
centaines de réclamations émanant de téléspectateurs
et d'auditeurs.
1 - Les négociations
internationales
La Conférence
européenne des administrations des postes et télécommunications
(CEPT)
La CEPT regroupe les
administrations des postes et télécommunications
de 43 pays du continent européen. L'Agence nationale des
fréquences (ANFR) coordonne la représentation de
la France aux différentes commissions et groupes de travail
de cette entité. Les positions françaises sur les
sujets qui y sont traités sont définies au sein
des commissions de l'Agence, auxquelles participent les services
du CSA.
En 2002, les travaux
de préparation de la conférence de révision
du plan de Stockholm 61 de la télévision (cf. Rapport
annuel 2001 du CSA) ont progressé à travers les
réunions du groupe FM24 (FM pour Frequency Management)
de la CEPT. En effet, ce groupe a tenu deux réunions en
2002, auxquelles un expert du CSA a participé aux côtés
de l'ANFR, et préparé des contributions à
l'Union internationale des télécommunications (UIT)
exprimant la position commune des pays membres de la CEPT. Ces
positions ont été exprimées lors des réunions
des groupes de travail de l'UIT chargés de préparer
la conférence, en particulier le groupe d'action 6/8.
Un autre sujet important
a été la planification d'une 3e fréquence sur l'ensemble de l'Europe pour la diffusion
du DAB-T (radio numérique terrestre). À cet effet,
les représentants des 44 administrations membres de la
CEPT se sont retrouvés à Maastricht, du 10 au 18
juin 2002, pour une réunion extraordinaire du groupe FM
(Frequency Management). Cette rencontre a été suivie
d'une réunion consacrée à la conclusion de
l'accord multilatéral et des accords bilatéraux
permettant de résoudre les problèmes ponctuels aux
frontières de manière à dégager le
maximum de fréquences.
Les deux premières
fréquences avaient été planifiées
à Wiesbaden en 1995.
La réussite
de cette réunion de planification était considérée
comme une condition essentielle pour le lancement de la radio
numérique terrestre, qu'il s'agisse du DAB ou de toute
autre technologie d'avenir, puisque chaque fréquence permet
de diffuser un multiplex pouvant contenir aujourd'hui de 6 à
15 programmes de radio selon la qualité souhaitée.
Le CSA a participé
à ces négociations de planification et a signé
les accords conjointement avec l'Agence nationale des fréquences.
À l'issue de cette conférence la France a pu obtenir
une fréquence supplémentaire sur l'ensemble du territoire
métropolitain, à l'exception de la Corse.
La Conférence
mondiale des radiocommunications de 2003
La Conférence
des plénipotentiaires de l'UIT, qui s'est tenue à
Marrakech, a confirmé que la Conférence mondiale
des radiocommunications se tiendra à Genève du 9
juin au 4 juillet 2003.
Dans le cadre de ses
missions, l'Agence nationale des fréquences organise des
réunions de préparation auxquelles participent des
représentants du CSA afin de définir les positions
françaises qui seront défendues à cette conférence.
De nombreux sujets
intéressent le Conseil (les points renvoient à l'ordre
du jour officiel) :
- point 1.2 - nouvelles
techniques de radiodiffusion en bande HF ;
- point 1.36 - attributions à
la radiodiffusion entre 4 et 10 MHz ;
- point 1.27 - révision de
l'appendice S30 (plan de fréquences des satellites de radiodiffusion
et dispositions associées), en termes de consolidation
de la CMR-2000 ;
- point 1.23 - réalignement
des bandes amateurs et de radiodiffusion à l'échelle
mondiale à 7 MHz ;
- point 1.37 - satellites à
orbites fortement elliptiques (HEO) ;
- point 1.34 - radiodiffusion sonore
par satellite à 2 GHz.
2 - Les relations avec
l'Agence nationale des fréquences (ANFR)
Le conseil d'administration
Le conseil d'administration
de l'Agence nationale des fréquences a été
renouvelé en 2002. M. Jean-François Tournu, directeur
technique et des NTC y a été reconduit comme représentant
du CSA.
Les commissions
Les services du CSA
ont participé activement aux travaux des commissions consultatives
de l'Agence et des diverses commissions spécialisées
qui leur sont rattachées. Les quatre principales commissions
consultatives de l'ANFR sont les suivantes :
• la commission
de planification des fréquences (CPF), dont la principale
tâche est l'élaboration et le suivi du Tableau national
de répartition des bandes de fréquences ;
• la commission
des conférences de radiocommunications (CCR) chargée
de contribuer à la préparation de la position française
dans les négociations internationales dans le domaine des
fréquences radioélectriques ; dans ce domaine, plusieurs
sujets intéressaient tout particulièrement le CSA
(cf. supra) ;
• la commission
de synthèse et de prospective en radiocommunications, chargée
de contribuer aux analyses prospectives des fréquences
radioélectriques en vue de leur utilisation optimale par
les utilisateurs publics ou privés ; c'est dans le cadre
de cette commission, et plus précisément de la commission
du fonds de réaménagement du spectre qui lui est
rattachée, qu'est traité le financement par l'Agence
des réaménagements liés à la mise
en place de la télévision numérique ;
• la commission
des sites et servitudes (CSIS) qui instruit notamment les dossiers
d'implantation, de transfert ou de modification de stations radioélectriques
soumis à l'avis ou à l'accord de l'Agence.
3 - Les relations avec
l'Autorité
de régulation des télécommunications (ART)
Le Conseil a donné
un avis favorable à l'octroi, par l'Autorité de
régulation des télécommunications, d'une
autorisation d'un an dans la bande des 40 GHz à Limoges,
pour une expérimentation d'un accès sans fil à
haut débit à des bases de données multimédia.
Par ailleurs, le CSA
a mis en place, au début de l'année 2002, un groupe
de liaison avec l'ART (cf.
chap. VII - Les études ; La convergence des technologies
de communication...).
4 - La planification
des fréquences
Télévision
TÉLÉVISION
ANALOGIQUE
35 fréquences
nouvelles ont été attribuées en 2002 aux
différentes chaînes. Elles sont ainsi réparties
:
- M6 - 13 fréquences,
pour une population desservie de 5 427 personnes.
- Arte/France 5 - 1 fréquence,
pour une population desservie de 9 600 personnes.
TV locales permanentes
:
- 2 fréquences
attribuées à la chaîne locale Télé
Sud Vendée à Mareuil-sur-Lay et La Tranche-sur-Mer
pour résorber des zones d'ombre.
TV locales temporaires
:
- 19 fréquences.
TÉLÉVISION
NUMÉRIQUE TERRESTRE (TNT)
Les travaux de planification
se sont poursuivis tout au long de l'année 2002. Ils
ont permis de publier le 31 mars 2002 les fréquences
et les principales caractéristiques techniques des 30
sites TNT de la 2e phase de planification (cf.
carte ci-après) permettant d'augmenter la couverture
du numérique jusqu'à environ 62 % de la population.
De plus, le CSA a publié, le 19 novembre 2002, l'affectation
envisagée de l'ensemble des canaux des 59 sites publiés
aux 6 réseaux TNT.
Enfin, le Conseil
a publié sur son site Internet (www.csa.fr),
au fur et à mesure de l'avancement des travaux, des informations
complémentaires ou mises à jour relatives aux
59 premiers sites planifiés.
Les travaux se poursuivent
pour planifier les 51 sites TNT des phases 3 et 4 afin d'atteindre
l'objectif de 85 % de population couverte.
Radio
LA MODULATION DE FRÉQUENCE
En 2002, la recherche
de fréquences pour des émetteurs de radiodiffusion
sonore à modulation de fréquence a porté
sur plusieurs plans de fréquences :
• 1 plan pour
le CTR de La Réunion et Mayotte (4 zones, 17 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Nancy
(30 zones, 50 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Toulouse
(43 zones, 30 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Paris
(5 zones, 8 fréquences)
• 2 plans pour le CTR de Rennes
(13 zones, 13 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Lyon
(3 zones, 3 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Poitiers
(11 zones, 26 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Marseille
(45 zones, 33 fréquences)
• 1 plan pour le CTR de Bordeaux
(16 zones, 22 fréquences)
Pour sa part, l'instruction
de demandes d'autorisation pour des radios temporaires a donné
lieu à 359 études (cf.
annexe).
En outre, les études
répondant aux souhaits de certaines radios autorisées
en vue de la modification de leurs caractéristiques d'émission
se sont élevées à 236, dont 215 pour les
radios privées et 21 pour le service public. Enfin, 1
fréquence supplémentaire a été affectée
à Radio France pour Le Mouv' à Dijon.
Le Conseil a par
ailleurs abrogé 115 fréquences non mises en service
et restituées par Radio France. Ces restitutions ont
permis de dégager des fréquences dans les plans
de fréquences établis durant l'année (cf.
supra).
LES ONDES MOYENNES
Le Conseil, après
avoir mené une réflexion sur la possibilité
de diffuser des radios en ondes moyennes et procédé
à des études techniques approfondies, a décidé
le 27 février 2002 de lancer le premier appel aux candidatures
en ondes moyennes. Il concernait un certain nombre de fréquences
disponibles dans le ressort de cinq comités techniques
radiophoniques : Marseille, Nancy, Paris, Rennes et Toulouse.
Cette décision,
attendue par de nombreux opérateurs qui avaient montré
un intérêt pour ce mode de diffusion, devrait permettre
de donner accès à de nouveaux entrants dans un
paysage radiophonique qui a atteint sa capacité d'accueil
maximale. En effet, avec 3 350 fréquences attribuées
au cours des vingt dernières années dans la bande
MF, il ne reste guère de ressources disponibles dans
cette dernière pour le développement de nouvelles
radios.
L'ouverture de la
bande des ondes moyennes, qui est plutôt adaptée
à des programmes parlés, devrait permettre d'enrichir
encore la diversité du secteur radiophonique français.
La recherche de fréquences dans cette gamme d'ondes a
donné lieu à un plan de fréquences dans
le ressort des cinq CTR indiqués ci-dessus comportant
28 fréquences.
Parallèlement
à l'élaboration de ce plan, le Conseil a autorisé
quatre expérimentations de diffusion dont deux en analogique
et deux en numérique.
Le Conseil a ainsi
autorisé la société TéléDiffusion
de France (TDF) à procéder, du 15 février
au 30 juin 2002, à une diffusion expérimentale
dans l'agglomération de Rennes (Ille-et-Vilaine) sur
la fréquence 1 494 KHz, et à effectuer des essais
complémentaires sur les fréquences 1 584 KHz et
1 602 KHz, avec une puissance maximale de 1 kW.
Il a également
accordé à la société ID Cast une
autorisation de diffusion expérimentale sur la fréquence
981 kHz, avec une puissance apparente rayonnée de 5 kW
du 16 au 23 septembre 2002 dans la zone du nord-est parisien
et du 23 au 30 septembre 2002 dans la zone du sud-ouest parisien
dans le but de tester un nouveau type d'antenne.
Le CSA a autorisé
la société TéléDiffusion de France
(TDF) à effectuer, du 7 janvier au 31 mars 2002, une
diffusion expérimentale en région parisienne en
utilisant la fréquence 1062 KHz, modulée par un
signal test à la norme Digital Radio Mondial (DRM).
Le CSA a autorisé
enfin Radio France à diffuser, du 23 octobre 2002 au
23 janvier 2003, le programme France Info de manière
expérimentale à la norme DRM, depuis l'émetteur
de Clermont-Ferrand-Ennezat (Puy-de-Dôme), en simultané
avec sa diffusion analogique actuelle sur la fréquence
1 494 kHz.
Ces différentes
expérimentations ont pour but d'évaluer les possibilités
offertes par cette gamme d'onde tant en analogique qu'en numérique.
5 - La concertation
technique
sur la télévision numérique
et les expérimentations
Concernant les expérimentations
de diffusion numérique en France, le CSA a délivré
en 2002 les autorisations et les prolongations d'autorisations
suivantes :
• Reconduction
de l'autorisation donnée à la société
TDF de diffusion de 3 multiplex sur la plate-forme de Bretagne
de juin 2002 à novembre 2002 ;
• Reconduction
de l'autorisation donnée à la société
TDF pour les expérimentations menées par son centre
d'études de Metz de juillet 2002 à juillet 2003
;
• Reconduction
de l'autorisation donnée à la société
TDF pour les expérimentations menées par son centre
d'études de Rennes de mars 2002 à décembre
2002 ;
• Reconduction
de l'autorisation donnée à la société
TDF pour une expérimentation de réémetteurs
isofréquence de densification pour la réception
portable à Rennes, de juin 2002 à décembre
2002.
La plupart des expérimentations
ainsi menées ont apporté des renseignements pertinents
nécessaires à la planification, notamment en ce
qui concerne la portabilité.
En région
parisienne, trois expérimentations se sont poursuivies
en 2002 avec des objectifs multiples et complémentaires
:
• Une expérimentation
menée par la société TDF en collaboration
avec le groupe AB à Paris-Nord-Sannois, de juin 2002
à décembre 2002, portant sur les aspects liés
à l'organisation du multiplex numérique.
Une expérimentation
réalisée par Towercast, avec une diffusion en
mode numérique sur les canaux 67 et 35 à partir
de trois émetteurs situés en bordure immédiate
de Paris. Les tests réalisés portent sur la mise
en œuvre de réseaux monofréquence et multifréquence
urbains et la couverture pour une réception en modes
portable et mobile.
• Une expérimentation
réalisée par TDF, avec une diffusion en mode numérique
sur le canal 24 H, à partir de la tour Eiffel dans les
conditions définitives de rayonnement par rapport à
l'appel aux candidatures TNT. Les objectifs principaux sont
l'étude de la compatibilité entre la TNT et les
services distribués sur les réseaux câblés,
de la réception portable en milieu urbain dense et de
la capacité des antennes collectives à recevoir
et distribuer les signaux TNT. Cette expérimentation
a été initiée sous l'impulsion du Conseil,
à la suite de plusieurs demandes émanant de différents
acteurs, exprimées dans le cadre de la commission technique
d'experts. De même, les résultats des tests que
les sociétés réaliseront grâce à
cette diffusion devront être mutualisés entre les
acteurs concernés.
La Commission technique
d'experts
La Commission technique
d'experts (CTE-TNT), animée par M. Tournu (directeur technique
et des nouvelles technologies de communication au CSA) et forte
aujourd'hui de plus de cent cinquante experts, implique tous les
acteurs de l'audiovisuel : opérateurs techniques, industriels,
éditeurs et distributeurs de services, régulateurs
et ministères concernés (DiGiTIP, ANFR, DDM, ministère
du Logement...). La Commission se réunit régulièrement
en vue d'approfondir les aspects techniques de la TNT afin d'en
assurer une mise en œuvre dans de bonnes conditions. Elle se compose
de six groupes de travail qui étudient les éléments
clés du fonctionnement opérationnel de la TNT :
l'interopérabilité, la portabilité/mobilité,
les services/profil signalisation, les chaînes en clair,
la mise à jour des terminaux et l'adaptation des antennes
collectives. En 2002, cette commission s'est réunie en
session plénière à trois reprises.
• GT1 - Interopérabilité
Le groupe de travail
GT1, animé par Mme Campana (sous-directrice
« Réseaux, multimédia et communications en
ligne » au Service des technologies et de la société
de l'information de la DiGiTIP), se consacre à l'interopérabilité,
c'est-à-dire la possibilité de recevoir tous les
services, incluant l'interactivité, sur tous les types
de terminaux.
Ce groupe a permis
d'aider à la rédaction des arrêtés
relatifs aux terminaux et signaux émis, qui définissent
les normes à utiliser pour la TNT.
Le consensus sur la
norme qui sera retenue pour le moteur d'interactivité n'a
pas pu encore être obtenu. Afin d'y parvenir, un livre blanc
définissant les fonctionnalités des terminaux a
été rédigé. Cette synthèse
s'appuie sur quatorze contributions émanant principalement
des éditeurs de services et définissant les souhaits
des opérateurs dans ce domaine
• GT2 - Portabilité
Le groupe de travail
GT2, animé par M. Sami (responsable du département
radiodiffusion télévisuelle à la Direction
technique du CSA), est dévolu à l'étude de
la portabilité, c'est-à-dire la capacité
des récepteurs à recevoir la TNT sans être
connectés à une antenne fixe classique. La portabilité
ne doit pas être confondue avec la mobilité, qui
est la capacité des récepteurs à recevoir
la TNT en se déplaçant, notamment dans un véhicule.
Une fiche d'information
a été adoptée afin de définir précisément
ce qu'est la portabilité et éviter que cette notion
ne soit l'objet d'ambiguïtés ou d'attentes injustifiées.
Deux rapports intermédiaires
ont été rédigés, qui donnent les conclusions
des experts concernant les solutions possibles d'amélioration
de la réception portable, ainsi que les éléments
qui restent à approfondir. Des expérimentations
sont en cours sous forme de tests par les opérateurs techniques
pour vérifier les solutions proposées dans ce rapport.
Fin 2002, le mandat du groupe a été élargi
aux aspects « mobilité » de la TNT.
• GT3 - Profil de signalisation
Le groupe de travail
GT3 a terminé ses travaux fin 2001. Il a traité
« du profil de signalisation » qui permet au terminal
de réception de reconnaître le contenu du signal
diffusé.
Le document qu'il
a établi :
- décrit l'ensemble
de données assurant la gestion du flux d'informations accompagnant
les données diffusées (images, son, services interactifs...)
;
- propose que l'ensemble
des informations disponibles sur les programmes soit accessible
par le téléspectateur à partir de n'importe
quelle chaîne.
Le document a été
adopté par le Conseil le 12 décembre 2002 et publié
sur son site Internet. Les travaux d'actualisation et d'évolution
du document se poursuivront au sein du GT5.
• GT4 - Chaînes en clair
Le groupe de travail
GT4, animé par M. Costanzo (directeur technique du projet
numérique de France Télévisions), se consacre
aux problèmes liés à la réception
des chaînes en clair.
Dans un premier temps,
le groupe a recueilli les commentaires des différents acteurs
sur le décret d'obligation de transport (must carry) qui contraint les câblo-opérateurs
à transporter et distribuer les chaînes en clair
de la TNT.
Le groupe a travaillé
sur l'utilisation de la norme DVB-T (celle de la TNT) sur les
réseaux filaires. En effet, les réseaux filaires
utilisent pour la diffusion en numérique une norme de la
même famille, mais néanmoins différente (dite
DVB-C).
La conclusion actuelle
du groupe est que les deux normes peuvent coexister sur le câble.
Cette conclusion nécessitera la mise à jour des
textes réglementaires pour les réseaux câblés.
Ce groupe travaille
sur les spécificités des terminaux pour les chaînes
en clair. Plus précisément, il examine si les consensus
qui se dégagent au sein des différents groupes de
la CTE-TNT sont de nature à satisfaire les éditeurs
de programmes en clair. Enfin, le groupe examine les problèmes
de compatibilité entre la TNT et les réseaux câblés.
• GT5 - Mise à jour des terminaux
Le groupe de travail
GT5, animé par M. Mahé (responsable du département
prospective et développement de la Direction technique
du CSA) réfléchit sur les systèmes de mise
à jour des terminaux.
Les terminaux numériques
de réception de la TNT utilisent de manière résidente
des logiciels. De manière similaire à ce qui existe
sur le câble et le satellite, ces logiciels évoluent
rapidement afin de résoudre d'éventuels problèmes
de blocage des terminaux, d'améliorer les services reçus
ou de proposer de nouvelles fonctionnalités.
Par conséquent,
il est indispensable de pouvoir mettre à jour les terminaux
de façon économique, rapide et surtout sans perturber
les téléspectateurs.
Le groupe passe en
revue les différentes solutions possibles et étudie
les normes existantes ou en cours de développement. Il
examine la possible utilisation d'une partie de la ressource spectrale
pour assurer cette fonctionnalité. Un rapport est en cours
de préparation.
Le mandat du groupe
a été modifié fin 2002, le GT5 traitera également
les possibles évolutions du document du profil de signalisation
dont la première version avait été rédigée
par le GT3.
• GT6 - Antennes collectives
Le groupe de travail
GT6, animé par M. Le Calvé (adjoint au délégué
général du Simavelec, chargé des questions
techniques) étudie les modalités d'adaptation des
antennes collectives, en association avec le ministère
du Logement et les syndicats d'antennistes.
Le groupe a débuté
ses travaux début 2002. Il identifie les problèmes
à résoudre et essaye d'anticiper les processus afin
de pouvoir transférer rapidement des informations fiables
vers les professionnels concernés. Ainsi, tout est mis
en œuvre pour que lors du démarrage de la TNT, le plus
grand nombre de téléspectateurs puisse la recevoir.
Un calendrier d'actions est en cours de rédaction, ce calendrier
est fortement lié à la date effective d'introduction
de la TNT.
Les réaménagements
Dans le cadre des
travaux de réaménagement des fréquences analogiques
nécessaires pour la mise en place de la TNT (cf. Rapport
d'activité pour l'année 2001), le CSA a publié
en 2002 les autorisations pour 17 premiers réaménagements.
En parallèle, les travaux de planification des réémetteurs
à réaménager continuent. Fin 2002, sur les
1500 réaménagements prévus, les nouvelles
fréquences d'environ 140 réémetteurs étaient
identifiées.
Une convention entre
l'ANFR et TDF a été signée le 21 juin 2002
en vue du financement, par le Fonds de réaménagement
du spectre géré par l'ANFR, de la réalisation
des 17 premiers réaménagements de réémetteurs
analogiques. Ces réaménagements concernent 10 sites,
et doivent être effectués le 1er mars 2003 au plus tard, date limite résultant des
nouvelles autorisations de fréquences publiées au
Journal officiel. L'objectif de ces réaménagements
est d'effectuer un test en grandeur nature, de manière
à pouvoir préparer les 1500 réaménagements
nécessaires pour la TNT.
6 - La coordination des
fréquences
Les fréquences
de radiodiffusion mises en service ou modifiées en France
doivent faire l'objet de coordinations préalables avec
les administrations étrangères. De leur côté,
les pays étrangers consultent l'administration française
sur leurs projets. Les travaux relatifs à la coordination
internationale des fréquences sont menés en liaison
avec l'Agence nationale des fréquences qui est responsable
de la coordination internationale des fréquences aux frontières
et de celle des systèmes de télécommunications
par satellite. En 2002, le nombre des consultations françaises
auprès des administrations a été de :
• 58 en radio
à modulation de fréquence (MF) ;
• 75 en télévision
analogique, dont 63 pour les réaménagements de fréquences
analogiques nécessaires pour la mise en place de la TNT
;
• 103 en télévision
numérique.
Les demandes venues
de l'étranger se sont élevées à :
• 323 pour la
MF ;
• 69 pour la télévision
analogique ;
• 205 pour la télévision
numérique ;
• 84 pour le DAB.
Ces demandes sont
étudiées et des projets de réponses sont
adressés à l'ANFR pour transmission aux administrations
des pays concernés. En 2002, la plupart des dossiers de
coordination pour la radio MF et pour la télévision
analogique ont été traités par courrier.
Pour la télévision numérique, le nombre de
dossiers et les problèmes qu'ils soulevaient ont nécessité
l'organisation de réunions bilatérales de coordination
avec les administrations des pays voisins concernés. En
2002, 10 réunions de coordination bilatérale ont
été tenues avec les pays suivants : Belgique, Espagne,
Italie, Luxembourg, Royaume-Uni, Suisse.
Par ailleurs, le CSA
a fait enregistrer 460 fréquences de télévision
dans les fichiers du Bureau des radiocommunications de l'UIT.
Conformément
à l'article 14 de la loi du 26 juillet 1996 de réglementation
des télécommunications, le CSA ne peut autoriser
l'implantation d'une station d'émission de radio ou de
télévision qu'après avoir recueilli l'avis
de l'Agence nationale des fréquences. Dans ce cadre, en
2002, 541 projets de stations ont fait l'objet de demandes d'avis
à l'ANFR.
AUTRES TYPES DE COORDINATIONS
• Coordinations
spatiales : dans le cadre de procédures internationales,
203 demandes d'utilisation de fréquences émanant
de pays étrangers ont été traitées.
Ces demandes concernent principalement des stations terriennes
d'émission ou de réception.
• Réseaux
indépendants de télécommunications utilisant
des lignes de transport d'énergie électrique à
haute tension dans le cadre de l'arrêté du 15 février
1995 : 19 demandes ont été étudiées.
7 - La protection de
la réception
et le contrôle des émissions
L'article 22 de
la loi du 30 septembre 1986 modifiée confie au Conseil
la mission de contrôler l'utilisation des fréquences
dont il assure la gestion et de prendre les mesures nécessaires
pour assurer la bonne réception des signaux de radiodiffusion
et de télévision.
La protection de la
réception
En 2002, 11 000 enquêtes
ont été effectuées à la suite des
réclamations d'usagers (au lieu de 10 700 en 2001). Le
maintien du nombre de réclamations est dû à
une stabilité de l'occupation du spectre qui va cependant
évoluer avec la mise en service de la télévision
numérique terrestre.
Télévision
La grande majorité
des réclamations dont est saisi le Conseil sont relatives
à une mauvaise réception des programmes de télévision.
Sur un total de 10
500 réclamations enregistrées en 2002 :
- 1 600 concernent
les ondes métriques (réception de Canal+ uniquement)
;
- 8 900 concernent
les ondes décimétriques (émetteurs de TF1,
France 2, France 3, Arte/France 5, M6 et quelques émetteurs
de Canal+).
LES PRINCIPALES CAUSES
DE PERTURBATIONS
On trouvera ci-après les
principales causes de perturbations recensées qui représentent
près de 60 % des réclamations.
Installations de
réception perturbatrices
12 % des perturbations
sont dues aux rayonnements d'antennes actives qui peuvent
apporter une perturbation pouvant aller jusqu'à plusieurs
centaines de mètres autour de l'objet perturbateur.
Ces appareils ne répondent pas aux exigences des normes
européennes.
Installations non
conformes
30 % des enquêtes
ont pour origine la non-conformité des installations.
Une procédure a été mise en place pour
inviter le plaignant à prouver la conformité
de son installation.
GSM
En 2002, 2 % des
enquêtes concernent cette rubrique. Cette gêne
n'est pas due à une perturbation située à
l'intérieur des bandes allouées au CSA mais
à une gêne de proximité qui entre dans
le domaine de la compatibilité électromagnétique.
Le CSA demande
aux usagers de la radio et de la télévision
dont les récepteurs sont perturbés, de s'adresser
à leur antenniste afin de s'assurer que leurs installations
sont conformes aux normes en vigueur. En effet, beaucoup d'installations
de réception se révèlent non conformes
aux normes, et sont, de fait, vulnérables aux perturbations
radioélectriques engendrées par les stations
de base des radiotéléphones.
Par ailleurs,
il convient de souligner qu'il existe un certain nombres de
plaintes non répertoriées dans les statistiques.
En effet, des plaignants interviennent directement auprès
des opérateurs GSM qui fournissent des filtres pour
les installations de réception perturbées.
Autres cas
- Énergie électrique : 1 % des perturbations
identifiées. La réparation de la perturbation
implique que le perturbateur installe sur son équipement
un dispositif d'antiparasitage, souvent complexe à
réaliser.
- Perturbations atmosphériques : 2 % des causes
de perturbations identifiées. Ce phénomène
se produit périodiquement dans le courant de l'année
dans certaines conditions météorologiques bien
connues.
- Sources de brouillage non observées : 12 % du
total. Dans ce cas, les techniciens ne constatent pas de perturbation
lors de leurs déplacements.
Radio
RADIOS EN MODULATION
D'AMPLITUDE (MA)
Les réclamations
concernant la réception de stations de radiodiffusion
sonore en modulation d'amplitude représentent environ
une cinquantaine de dossiers.
Les perturbations
sont essentiellement provoquées par des installations
électriques utilisées dans les milieux industriels
(commandes à thyristors ou à diodes, lampes à
fluorescence...), commerciaux ou artisanaux (enseignes lumineuses,
tours, scies...) ou domestiques (clôtures électriques,
variateurs de lumière, chaudières...).
Les perturbations
sont le plus souvent dues à des matériels d'importation
dépourvus de dispositifs d'antiparasitage ou à
des matériels français ou européens ne
respectant plus que partiellement les normes d'antiparasitage.
En effet, les industriels
et les importateurs pensent, à tort, que le public n'écoute
plus que les radios en modulation de fréquence. Or, celles-ci
sont beaucoup moins sensibles aux perturbations que les radios
émettant en modulation d'amplitude.
Si cette situation
s'aggravait, la réception des radios publiques ou privées
(France Inter, RTL, Europe 1, RMC-Info) deviendrait rapidement
difficile, ces radios étant toujours très écoutées
selon ce mode de réception, notamment en milieu rural.
Le Conseil ayant
lancé, en 2002, un appel aux candidatures sur les ondes
moyennes, l'utilisation plus importante de la modulation d'amplitude
risque d'entraîner une augmentation du nombre des réclamations.
RADIOS EN MODULATION
DE FRÉQUENCE (MF)
Les perturbations
rencontrées en modulation de fréquence sont généralement
produites par des brouillages provenant d'autres émetteurs
MF, ainsi que par des installations de réception ne respectant
pas les normes en vigueur. Le nombre des réclamations
en 2002, principalement traitées par les attachés
techniques régionaux des CTR, est sensiblement égal
à celui des années précédentes et
a donné lieu à environ 300 enquêtes.
CB
Le nombre des réclamations
concernant la CB est resté stable, soit 150 réclamations
pour l'année 2002.
La procédure
mise en place par le ministère des Postes et Télécommunications,
en mars 1994, en matière de contrôle et de traitement
des brouillages relatifs aux postes CB est toujours en vigueur.
Elle demande aux usagers de la radio et de la télévision
dont les récepteurs sont perturbés de s'adresser
à leur antenniste afin de s'assurer que leurs installations
sont conformes aux normes en vigueur.
Si, après vérification
par un professionnel, les gênes subies se poursuivent, il
appartient aux usagers de déposer alors une plainte. Ces
derniers peuvent cependant solliciter l'intervention des services
du Conseil à la condition de faire parvenir un document
établi par un professionnel, installateur d'antenne, attestant
de la conformité de l'installation perturbée aux
normes en vigueur.
Cette procédure
a permis de diminuer le nombre des interventions des agents du
Conseil. En effet, beaucoup d'installations de réception
se sont révélées non conformes aux normes
et sont, de ce fait, bien plus vulnérables aux perturbations
radioélectriques causées par l'utilisation de postes
CB.
La normalisation des
équipements perturbateurs
Afin d'agir en amont,
et à titre préventif, sur les différentes
sources de perturbations, le Conseil agit, dans le cadre des organismes
de normalisation compétents (Union internationale des télécommunications,
Conférence européenne des administrations des postes
et des télécommunications, Commission électrotechnique
internationale, Comité international spécial des
perturbations radioélectriques, Institut européen
des normes de télécommunications) afin que le pouvoir
perturbateur des équipements électriques et électroniques
soit limité aux valeurs nécessaires pour assurer
une réception correcte des émissions de radio et
de télévision.
En 2002, les actions
menées ont concerné particulièrement :
- les rayonnements
hors bande et les rayonnements non essentiels des équipements
radioélectriques ;
- les perturbations
susceptibles d'être générées par les
systèmes de transmission de données sur les lignes
d'énergie et les réseaux de transmission par câble
;
- le pouvoir perturbateur
des systèmes de transmission dits « ultra large bande
» ;
- les normes des équipements
« CB » ;
- les antennes intérieures
amplifiées (« antennes actives ») et les amplificateurs
domestiques ;
- le pouvoir perturbateur
des tramways et trolleybus.
Immeubles brouilleurs
L'article L.112-12
du code de la construction et de l'habitation prévoit les
conditions dans lesquelles peut être assurée la résorption
des zones d'ombre « artificielles », c'est-à-dire
occasionnées par l'édification de constructions.
La mise en place des
dispositifs techniques nécessaires est effectuée
sous le contrôle du Conseil, lequel peut, en cas de carence
du propriétaire ou du constructeur gêneur, mettre
celui-ci en demeure de réaliser les installations. Si cette
mise en demeure n'est pas suivie d'effet dans un délai
de trois mois, le Conseil peut saisir le président du tribunal
de grande instance compétent pour en obtenir l'exécution.
L'article L.112-12
est d'application très étendue :
- il concerne tout
obstacle à la réception bâti des mains de
l'homme (immeubles de grande hauteur notamment) et ce, quelle
que soit la date d'obtention du permis de construire ;
- il est d'ordre public
;
- il laisse le plus
large choix quant aux modalités techniques de résorption
de la zone d'ombre.
Dans les faits, lorsqu'une
plainte arrive au Conseil, une enquête est demandée
aux services régionaux de TDF. Ces services effectuent
une expertise et proposent aux différentes parties une
solution. Dans 95 % des cas, l'instruction du dossier par les
services de TDF permet de résoudre le problème à
l'amiable.
Durant l'année
2002, le Conseil a effectué trois mises en demeure et une
saisine d'un tribunal de grande instance.
Le contrôle des
émissions de radiodiffusion
Grâce aux attachés
techniques régionaux (ATR), le Conseil peut contrôler
avec une grande efficacité les conditions d'émission
des radios privées et détecter rapidement celles
qui ne sont pas autorisées.
En ce qui concerne
les radios autorisées, les mesures techniques sur le terrain
permettent de vérifier :
- les fréquences
d'émission ;
- l'identification du programme sonore
;
- le site d'émission ;
- la puissance apparente rayonnée
(PAR) et les contraintes de rayonnement ;
- la déviation de fréquence
;
- les rayonnements non essentiels.
Ces mesures, de l'ordre
de 2 000 par an, sont réalisées dans un premier
temps par l'ATR du comité technique radiophonique et, en
cas de doute et après analyse des résultats de ces
mesures, une demande est faite pour effectuer des mesures avec
des moyens plus importants qui sont commandés soit à
TéléDiffusion de France, soit, depuis 2001, à
l'Agence nationale des fréquences.
À la suite
de ces mesures, des procès-verbaux sont dressés
par des agents assermentés du Conseil sur les conditions
techniques d'exploitation des radios. Ces procès-verbaux
ont conduit à procéder en 2002 à 26 mises
en demeure (32 en 2001). Il est à noter que sur ces 26
mises en demeure, 6 concernaient des radios qui n'émettaient
pas. Ce faible nombre est le résultat d'un dialogue permanent
établi entre les ATR et l'ensemble des opérateurs
qui permet à ces derniers d'être conseillés
sur le respect de leurs caractéristiques d'émissions.
Radio Data System (RDS)
La radio traditionnelle
en MF peut offrir des services complémentaires grâce
à l'adjonction d'une sous-porteuse du signal MF de base.
Ces informations sont juxtaposées au signal sonore et l'ensemble
est diffusé par une seule et même fréquence.
Un tel système
a été normalisé sous le nom de RDS (Radio
Data System) ; il est désormais largement répandu
en émission et le parc de récepteurs équipés
du RDS augmente chaque année.
Les services RDS sont
de deux sortes :
- les services d'information
« stables », pour lesquels les données ne changent
pas ou rarement (nom de programme, données d'aide à
l'accord du récepteur, identification de programme) ; ils
peuvent être reçus et exploités par l'autoradio
quels que soient l'endroit et l'instant ;
- les services «
dynamiques », directement liés à une émission
du programme (par exemple, identification des début et
fin des messages d'information sur la circulation routière).
Le Conseil, pour ce
qui le concerne, autorise l'utilisation de certains des codes
caractérisant le système RDS et affecte en outre
un code spécifique (code « PI », d'identification
de programme). Ont ainsi été autorisés 38
réseaux nationaux et 731 réseaux régionaux.
Les différents codes et zones de couverture de ceux-ci
figurent en annexe.
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