Introduction
Les chiffres clés du CSA en 2002
Les dates clés de l'année 2002
Les événements marquants de l'activité du Conseil en 2002
La gestion des fréquences
Les autorisations et les conventions
Le contrôle des programmes
L'activité contentieuse
Les avis
Les études et la communication
Le Conseil
Calendrier des faits marquants
Chiffres clés
Les membres du Conseil et leurs domaines d'activité
Les avis
Les décisions
Les recommandations
Les communiqués

 

III - Les autorisations et les conventions

1 - La télévision hertzienne terrestre analogique
     Les télévisions nationales
     Compétence du CSA pour substituer des fréquences
     Situation de Vivendi Universal et du groupe Canal +
     Avenant à une convention
     Autorisations exceptionnelles
     Nouvelles conditions de diffusion
     Les télévisions locales permanentes en métropole
     Appels aux candidatures
     Reconduction d'une autorisation
     Modifications de capital
     Avenant à une convention
     Résorption de zones d'ombre
     Les télévisions locales permanentes dans les Dom-Tom
     Appel aux candidatures
     Modifications de capital
     Reconductions d'autorisations
     Refus de reconduction d'autorisation
     Avenant à des conventions
     Autorisations exceptionnelles
     Les télévisions temporaires en métropole et dans les Dom-Tom
     Autorisations
     Avis de sélection relatif à l'usage du Canal 35 à Paris
     Refus d'autorisation
2 - La télévision hertzienne terrestre numérique (TNT)
     L'appel aux candidatures du 24 juillet 2001
     Les travaux techniques liés à la TNT
     Les points en suspens
3 - Le câble et le satellite
     Le câble
     Le marché du câble
     Les chiffres du câble
     Les acteurs du câble
     Les nouvelles chaînes du câble et du satellite
     Services conventionnés en 2002
     Services de télévision européens déclarés en 2002
     Canaux locaux conventionnés en 2002
4 - Les radios
     Les radios en métropole
     Appels aux candidatures
     Appels aux candidatures en ondes moyennes
     Reconductions d'autorisations
     Modification de capital
     Location-gérance
     Autorisations temporaires
     Les radios outre-mer
     Antilles-Guyane
     La Réunion et Mayotte
     Polynésie française
     Nouvelle-Calédonie et îles Wallis-et-Futuna
     Saint-Pierre-et-Miquelon
     L'activité des comités techniques radiophoniques
     Radio France

Le CSA délivre des autorisations d'émettre aux radios MF et aux télévisions privées. Les services de radio et de télévision diffusés par câble et/ou par satellite entrent également dans son champ de compétences.

Depuis la loi du 1er février 1994, les autorisations des radios privées peuvent être reconduites, hors appel aux candidatures, dans la limite de deux fois et chaque fois pour une durée de cinq ans. La loi du 1er août 2000 a complété la liste des motifs qui permettent au Conseil de ne pas recourir à cette procédure simplifiée.

Il existe cinq catégories de radios MF privées : non commerciales (A) ; commerciales, locales ou régionales ne diffusant pas de programme national identifié (B) ; commerciales, locales ou régionales diffusant le programme d'un réseau thématique à vocation nationale (C) ; commerciales thématiques à vocation nationale (D) ; commerciales généralistes (E). La définition de ces catégories vise à garantir la diversité et l'équilibre du paysage radiophonique dans chaque région.

Des radios temporaires sont également autorisées par le CSA, hors appel aux candidatures, pour une durée n'excédant pas neuf mois.

Pour les télévisions privées nationales, régionales ou locales, diffusées par voie hertzienne terrestre, la procédure d'autorisation est identique à celle suivie pour les radios privées. Toutefois, la liste des fréquences disponibles est publiée en même temps que l'appel aux candidatures et l'audition publique des candidats est obligatoire. Les autorisations ont une durée maximale de dix ans. Comme pour les radios, elles peuvent être reconduites hors appel aux candidatures, pour une durée de cinq ans, mais, en application de la loi du 1er août 2000, dans la limite d'une seule fois à compter du 1er janvier 2002. Leur délivrance est soumise à la passation d'une convention entre le CSA et l'opérateur.

Les télévisions privées temporaires font l'objet d'une procédure souple d'autorisation hors appel aux candidatures.

Le CSA conclut des conventions avec les services français de radio et de télévision distribués par câble ou diffusés par satellite.
Depuis 1997, les chaînes européennes souhaitant être diffusées sur les réseaux câblés français sont soumises à un simple régime déclaratif.

1 - La télévision hertzienne terrestre analogique

Les télévisions nationales

COMPÉTENCE DU CSA POUR SUBSTITUER DES FRÉQUENCES

TF1

La société TF1 a formulé un recours gracieux à l'encontre du paragraphe suivant du texte de son autorisation qu'elle souhaitait voir supprimé : « Le CSA pourra ultérieurement, si le développement des réseaux de télévision l'exige, substituer aux canaux indiqués d'autres canaux permettant une réception de qualité équivalente. Dans ce cas le bénéficiaire s'engage à changer de fréquence dans le délai fixé par le CSA », qui figurait à l'annexe I de l'autorisation no 2001-577 du 20 novembre 2001 portant reconduction de l'autorisation qui lui a été délivrée en vue de l'utilisation de certaines fréquences analogiques.

Par décision du 12 mars 2002, le Conseil a décidé de rejeter la demande de la société s'agissant de la première phrase du paragraphe précité. En effet, le Conseil a estimé que la combinaison des articles 21, 22 et 25 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée fondait sa compétence, lors de la délivrance des autorisations, pour imposer unilatéralement aux chaînes hertziennes les conditions techniques d'utilisation de la ressource radioélectrique. Le Conseil a estimé également que l'article 22 de la loi précitée lui donnait compétence, postérieurement à la délivrance d'une autorisation et pour des motifs justifiés, pour imposer de manière unilatérale des réaménagements de fréquences au titulaire d'autorisation.

La seconde phrase du paragraphe précité, qui pouvait évoquer à tort un engagement du titulaire de l'autorisation, a été supprimée.

SITUATION DE VIVENDI UNIVERSAL ET DU GROUPE CANAL+

Les opérations capitalistiques relatives à aux États-Unis ont conduit le Conseil à approfondir deux questions d'ordre différent :

- l'interprétation de l'article 40 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée (limitation à 20 % de la part d'actionnariat extra-communautaire directe ou indirecte du capital des sociétés titulaires d'autorisation) afin de s'assurer de la conformité à la loi de la situation de la société Canal+ ;

- les conséquences à tirer des changements intervenus dans les organes dirigeants du groupe Canal+ (Groupe Canal+ SA et Canal+ SA).

À la suite de modifications intervenues le 17 décembre 2001 dans le capital de la société Vivendi Universal, avec notamment l'entrée dans le tour de table de cette dernière de la société Liberty Media et la création d'une nouvelle entité à laquelle devaient être apportés certains actifs de USA Networks Inc, le Conseil, par un courrier du 24 décembre 2001, a invité le président directeur général de Vivendi Universal, M. Jean-Marie Messier, à lui apporter toutes les informations nécessaires permettant d'apprécier la nouvelle situation de Vivendi Universal induite par ces modifications et par voie de conséquence celle de Canal+. Il lui a demandé notamment de lui fournir toutes les informations au sujet des dernières modifications intervenues dans la répartition du capital du groupe.

Aux termes des dispositions de l'article 40 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, les sociétés titulaires d'une autorisation de diffusion par voie hertzienne terrestre ne peuvent en effet être détenues à plus de 20 % par des personnes extérieures à la Communauté européenne. Au vu des réponses apportées à ce courrier par M. Jean-Marie Messier, par lettres des 2 et 3 janvier 2002, en particulier son interprétation de la loi et face aux difficultés d'évaluation des modalités d'application de l'article 40 à la société Canal+, le Conseil a alors demandé à la ministre de la Culture et de la Communication, par courrier du 10 janvier 2002, de bien vouloir saisir le Conseil d'État en application de l'article L.112-2 du Code de justice administrative, afin qu'il donne l'interprétation de l'article 40. Une copie de cette lettre a été adressée au Premier ministre.

Le problème du contrôle direct ou indirect de Canal+ par des personnes non françaises et la position actuelle du Conseil d'État et du CSA

Question de l'article 40 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée

La fusion ayant conduit à la création de Vivendi Universal a, de nouveau, posé la question du champ et des modalités d'application de l'article 40 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée limitant la participation des capitaux étrangers dans une société titulaire d'une autorisation relative à un service de télévision.

L'article 40 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée dispose :

« Sous réserve des engagements internationaux souscrits par la France, aucune personne de nationalité étrangère ne peut procéder à une acquisition ayant pour effet de porter, directement ou indirectement, la part du capital détenue par des étrangers à plus de 20 % du capital social ou des droits de vote dans les assemblées générales d'une société titulaire d'une autorisation relative à un service de radiodiffusion sonore ou de télévision par voie hertzienne terrestre assuré en langue française.

Est considérée comme personne de nationalité étrangère, pour l'application du présent article, toute personne physique de nationalité étrangère, toute société dont la majorité du capital social n'est pas détenue, directement ou indirectement, par des personnes physiques ou morales de nationalité française et toute association dont les dirigeants sont de nationalité étrangère. »

Par un avis du 27 juin 2002, le Conseil d'État a précisé le champ d'application de l'article 40 :

- s'agissant de la portée de la réserve tenant aux engagements internationaux souscrits par la France et de la compatibilité avec le droit communautaire, l'article 40 peut être opposé à des sociétés établies en Europe dont le capital serait détenu à plus de 20 % par des personnes physiques ou morales extra communautaires ;

- s'agissant des modalités de prise en compte de la détention indirecte, la notion de contrôle au sens de l'article 40 est celle de la détention de la majorité du capital et non celle de l'article L.233-3 du code de commerce ;

- s'agissant de la prise en compte de l'actionnariat flottant, il n'y a pas lieu de distinguer entre actionnariat fixe et flottant pour l'application de l'article.

Si l'avis du Conseil d'État constitue une aide précieuse pour l'instance de régulation, le Conseil supérieur de l'audiovisuel est néanmoins confronté à des difficultés matérielles pour veiller au respect de cette disposition.

Le contrôle du respect de l'article 40 implique notamment que le CSA dispose d'informations régulières sur la nationalité des actionnaires directs et indirects des entreprises titulaires d'autorisation. Le CSA dispose certes du pouvoir d'enquête conféré par l'article 19 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, mais ce dernier est très limité s'agissant des sociétés actionnaires des sociétés titulaires d'autorisation. En outre, les sociétés cotées en Bourse ont elles-mêmes des difficultés à apprécier avec précision la réalité de la composition de leur capital. Le second alinéa de l'article 40 prévoit en effet qu'une société doit être considérée comme française ou étrangère en fonction de la nationalité des personnes détenant la majorité du capital. Or, la société Euroclear France dont les dirigeants ont été auditionnés par le Conseil, et qui est actuellement la seule à même de réaliser des enquêtes sur l'actionnariat des sociétés cotées en Bourse, n'était jusqu'alors pas en mesure de fournir les éléments permettant d'apprécier avec précision la nationalité des actionnaires au sens de l'article 40.

Pour remonter dans la chaîne de l'actionnariat, la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) du 15 mai 2001 a introduit la notion « d'intermédiaires inscrits » (article L. 228-1 du code de commerce) et a accru les possibilités de contrôle des sociétés émettrices sur ces derniers. En particulier, les nouvelles dispositions de la loi NRE confèrent aux sociétés émettrices (donc aux titulaires d'autorisations) le droit de demander aux « intermédiaires inscrits » de révéler l'identité des propriétaires des titres (article L. 228-2 du code de commerce). « L'intermédiaire inscrit » doit répondre sous peine de sanction : privation des droits de vote, paiement de dividendes différé (article L. 228-3-3). Il est même tenu de le faire dans un délai donné lorsque les titres en cause ont la forme nominative (article L. 228-3). Néanmoins, l'application de ces nouveaux moyens de contrôle se heurte en raison de la complexité de la procédure à des difficultés d'ordre pratique. À ce stade, le Conseil ne peut donc que constater la réelle difficulté à veiller efficacement au respect de cet article, notamment en ce qui concerne la part flottante du capital. Il s'attachera toutefois à appliquer les dispositions habituelles en s'appuyant sur les dispositions de la loi NRE et à formuler des propositions d'amendement de cet article qui lui paraîtraient souhaitables.

Les conséquences à tirer des changements intervenus dans les organes dirigeants du groupe Canal+ (Groupe Canal+ SA et Canal+ SA)

Le CSA a examiné les conséquences des changements intervenus dans les organes dirigeants des deux sociétés.

À la suite de l'annonce, mardi 16 avril 2002, par Jean-Marie Messier, président-directeur général de la société Vivendi Universal, du remplacement de Pierre Lescure par Xavier Couture à la présidence du directoire du groupe Canal+, le CSA a annoncé le 17 avril dans un communiqué qu'il avait décidé d'auditionner Pierre Lescure, en tant que président du conseil d'administration de Canal+ SA et signataire de la convention de la chaîne Canal+, et Jean-Marie Messier pour s'assurer des engagements de la société :

« Le Conseil supérieur de l'audiovisuel tient en tout premier lieu à s'assurer que Canal+ SA respectera rigoureusement l'ensemble de ses obligations énumérées dans la convention liée à l'autorisation. Seront intégrées dans cette convention les obligations nouvelles relatives au cinéma et à l'audiovisuel résultant du décret du 28 décembre 2001 et des accords en cours de révision avec les professionnels du cinéma. Il veillera également au respect de l'indépendance éditoriale de la chaîne à l'égard de son principal actionnaire, telle que garantie par la charte mentionnée à l'article 5 de la convention signée avec le CSA. »

M. Pierre Lescure, puis M. Jean-Marie Messier, accompagné par M. Xavier Couture, ont été reçus par le Conseil le jeudi 18 avril.

Le départ du directeur général, M. Denis Olivennes, puis le remplacement de M. Pierre Lescure (président de la société Canal+ SA et signataire de la convention avec le CSA) étaient susceptibles de relever de l'article 42-3 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée qui dispose : « L'autorisation peut être retirée, sans mise en demeure préalable, en cas de modification substantielle des données au vu desquelles l'autorisation avait été délivrée, notamment des changements intervenus dans la composition du capital social ou des organes de direction et dans les modalités de financement ».

Dans ce contexte, le lundi 22 avril, le président du CSA et Élisabeth Flüry-Hérard, présidente du groupe de travail Cinéma et télévision et en charge du dossier Canal+, ont reçu les représentants du personnel de Canal+ et des professionnels du cinéma, au sujet des engagements de la chaîne dans le domaine de la production cinématographique.

Dans sa séance plénière du 23 avril 2002, le CSA a adopté un texte relatif à des informations demandées au président de Vivendi Universal afin de s'assurer des intentions des dirigeants du groupe. Les questions posées ont eu trait, notamment, à la validité de la charte conclue en 2000 entre Canal+ et Vivendi Universal et à l'autonomie éditoriale de la chaîne, à l'intégration par Canal+ d'obligations nouvelles prévues par le décret du 28 décembre 2001, et notamment la clause de diversité, dans la convention conclue avec le CSA ainsi que l'annexion dans cette convention des dispositions en date du 20 mai 2000 de l'accord interprofessionnel avec le cinéma. Par ailleurs, ont été demandés un rapport d'information sur l'utilisation du fichier d'abonnés, actif de Canal+ SA, qui devrait être remis tous les quatre mois, et compte tenu des difficultés rencontrées par le groupe Canal+, les comptes semestriels consolidés de Groupe Canal+ et les comptes de Canal+ Distribution. Enfin, le CSA a demandé à Vivendi Universal de confirmer qu'aucune séparation de la distribution et de l'édition de la chaîne n'était envisagée.

En réponse, Jean-Marie Messier a adressé au CSA, en date du 13 mai 2002, un courrier affirmant que l'intégrité de Canal+ était et serait respectée (cf. annexe).

Ayant pris acte des réponses de M. Jean-Marie Messier, le Conseil dans sa séance plénière du 24 mai 2002 a considéré qu'elles suscitaient encore des interrogations du point de vue de l'application de l'article 42-3 de la loi de 1986 aux récentes modifications intervenues dans les organes dirigeants de Canal+ SA et du groupe Canal+. C'est pourquoi, le Conseil a développé, dans un courrier du même jour à Vivendi Universal, un certain nombre de questions complémentaires (cf. annexe).

Par courrier du 7 juin 2002, MM. Jean-Marie Messier et Éric Licoys ont confirmé certains engagements, notamment l'annexion des accords interprofessionnels du 20 mai 2000 à la convention de Canal+ conclue avec le CSA. Toutefois, le Conseil a souhaité que lui soient présentés les comptes consolidés de Groupe Canal+ et fournis des compléments d'information, en particulier sur la détermination des signataires de la convention, l'actualisation de la charte entre Vivendi Universal et Groupe Canal+ et les engagements en matière de non-discrimination tarifaire. Il a donc décidé d'auditionner, le 2 juillet 2002, MM. Éric Licoys, directeur général et administrateur de Vivendi Universal, vice-président du conseil de surveillance de Groupe Canal+ ; Xavier Couture, président du directoire de la société Groupe Canal+ et vice-président du conseil d'administration de la société Canal+ ; et Dominique Farrugia, président-directeur général de la société Canal+.

Compte tenu de la situation financière particulièrement préoccupante de la société Vivendi Universal depuis la mi-2002 et de la cession inévitable de certains de ses actifs liés au groupe Canal+, le Conseil a entendu son nouveau président-directeur général, M. Jean-René Fourtou, le 23 juillet 2002 et suit attentivement la réorganisation en cours du groupe et de la société Canal+.

AVENANT À UNE CONVENTION

Canal+

La convention conclue le 29 mai 2000 entre le Conseil et la société Canal+ a fait l'objet d'un troisième avenant signé le 24 décembre 2002. Celui-ci intègre les modifications rendues nécessaires par le nouveau cadre réglementaire introduit par les décrets no 2001-1330 et no 2001-1332 du 28 décembre 2001 (dispositions relatives à la diffusion et à la production des œuvres cinématographiques, à la production des œuvres audiovisuelles et au téléachat) ainsi que les modifications concernant le dispositif relatif à la signalétique et les modifications acceptées par Canal+ qui portent notamment sur l'intégration des clauses relatives aux émissions de « télé-réalité », la présentation des activités de diversification, le contrôle financier, la campagne annuelle d'information sur la signalétique ainsi que le dispositif en matière de déprogrammation. Par ailleurs, une nouvelle formulation de l'article 57 de la convention prévoit de conclure ultérieurement un avenant précisant les modalités du déploiement de la couverture territoriale lors de la reprise de la chaîne en numérique hertzien.

Enfin, ont été annexés à la convention conclue entre le CSA et Canal+ la charte entre Vivendi Universal et le groupe Canal+ (actualisée au 1er juillet 2002) et des engagements interprofessionnels (20 mai 2000) relatifs au cinéma.

AUTORISATIONS EXCEPTIONNELLES

Canal+

En application de l'article 18 de la convention qu'il a conclue avec Canal+, le CSA a autorisé la société à retransmettre en clair deux courses hippiques, le « Grand National Trot » les 16 décembre 2001 et 15 décembre 2002 et le « Prix d'Amérique » les 27 janvier 2002 et 26 janvier 2003 à la condition, conformément à l'article 15-1 du décret no 92-280 du 27 mars 1992 modifié, que ces retransmissions ne comportent aucune insertion publicitaire. Dans les mêmes conditions, en application des deux articles précités, le CSA a accepté que la chaîne retransmette en clair la cérémonie des Césars qui s'est déroulée le 2 mars 2002 à partir de 20 h 30 et jusqu'à 23 h 00 sous réserve que cette retransmission ne s'accompagne pas de la diffusion d'écrans publicitaires pendant et après l'émission et que l'écran publicitaire diffusé avant l'émission s'inscrive dans un cadre habituel.

Par ailleurs, le Conseil a refusé, par lettre du 11 avril 2002, l'ouverture à titre exceptionnel de plages en clair pour la diffusion de deux émissions que Canal+ souhaitait programmer les 21 avril et 5 mai 2002 de 19 h 30 à 23 h 00 à l'occasion de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle. Le Conseil a en effet considéré que de telles dérogations doivent rester liées à la retransmission en exclusivité d'événements en rapport avec les deux genres principaux de la programmation de Canal+, définis à l'article 18 de sa convention que sont le cinéma et le sport.

NOUVELLES CONDITIONS DE DIFFUSION

France 5 - Arte

Le Conseil a attribué à France 5 et à la chaîne culturelle européenne Arte l'usage d'une fréquence dans les Pyrénées-Atlantiques à Saint-Jean-Pied-de-Port.

M6

À la suite de l'appel aux candidatures lancé le 25 octobre 2001 et après avoir été auditionnée, la société M6 a été autorisée le 14 mai 2002 à utiliser plusieurs nouvelles fréquences :

- en Isère : à Château-Bernard - L'Arzelier (59 H), Chichilianne 1 - Le Calvaire (29 H), Chichilianne 2 - Château-Vieux (49 V), Clelles - Les Fournaches (28 H), La Motte d'Aveillans 2 - Le Collet (55 H), La Motte Saint-Martin - Les Côtes (38 H), Le Gua - Prélenfrey (35 H), Saint-Baudille-et-Pipet - La Guichardière (64 H), Saint-Jean-d'Hérans - La Clapière (32 H), Susville1 - La Robine (32 H), Tréffort Les Casses (62 H) ;

- dans les Alpes-Maritimes : à Auribeau-sur-Siagne - Peygros (41 V) ;

- en Ariège : à Lavelanet 2 - La Coume (49 H).

Les télévisions locales permanentes en métropole

Au 31 décembre 2002, on dénombre 9 télévisions locales hertziennes terrestres en métropole (cf. annexe). L'offre limitée qu'elles représentent, par rapport aux 104 canaux locaux conventionnés à la même date au titre d'une distribution sur les réseaux câblés, se caractérise par l'existence de différents modèles en fonction de la nature de la zone de diffusion propre à chacune.

Ainsi, avec l'apparition de nouvelles chaînes ces deux dernières années, le Conseil a constaté que s'affirmaient deux grandes catégories : les télévisions locales hertziennes, dont la zone de diffusion couvre une agglomération importante, et celles qui desservent une ou plusieurs villes moyennes et des zones rurales.

Dans la première catégorie figurent TLM à Lyon, dont le Conseil a, par décision du 2 mai 2001, reconduit l'autorisation pour une durée de cinq ans, TLT à Toulouse, qui a vu son autorisation reconduite par décision du 12 décembre 2000, les chaînes Clermont/1re (Clermont-Ferrand), TV7 Bordeaux, autorisées respectivement en juin et juillet 2000 et Canal 32 à Troyes, autorisée par décision du 24 juillet 2001 pour une durée de cinq ans.

La deuxième catégorie, quant à elle, comprend les télévisions « de pays » comme Aqui TV (Dordogne), dont le Conseil a reconduit l'autorisation le 22 octobre 2002 pour une durée de cinq ans, Télé 102 et Télé Sud Vendée (Vendée), autorisées respectivement en juillet et octobre 1999 et TV8 Mont-Blanc (Savoie) qui a bénéficié d'une autorisation en juillet 2000.

Ces télévisions ont pour point commun de connaître des difficultés financières permanentes. Tel est le constat qui a été rappelé par le Conseil à l'occasion de l'établissement, en 2002, du bilan des chaînes locales métropolitaines. Bien qu'elles répondent à l'attente de leur public, les difficultés financières qu'elles continuent de rencontrer risquent de mettre en péril leur existence. En effet, disposant de budgets de fonctionnement modestes et confrontées à des marchés publicitaires limités, elles doivent assurer quotidiennement la diffusion d'une programmation dont le coût est important, même si elles font largement appel à la rediffusion de leurs programmes.

La pratique de la multidiffusion est systématique sur ces chaînes et se traduit de deux manières : soit immédiatement et elle permet alors au public d'avoir à toute heure de la journée l'information locale qu'il recherche, soit d'une manière différée. C'est le cas des documentaires ou des magazines qui ne sont pas liés à la stricte actualité ; ces chaînes se constituent ainsi des stocks de programmes (histoire, patrimoine, art...).

La souplesse de programmation dont elle disposent et la légèreté de leur infrastructure leur permettent une grande réactivité aux événements locaux, comme ce fut le cas pour Télé Toulouse qui, à la suite de la catastrophe de l'usine AZF, a totalement bouleversé sa grille pendant plusieurs jours.

Ces télévisions locales bénéficient toutes d'une réelle notoriété mais la mesure de leur audience demeure assez rare en raison du coût souvent incompatible avec la modalité de leurs budgets de fonctionnement.

Les télévisions locales hertziennes devraient pouvoir bénéficier de conditions favorables pour envisager leur maintien avec plus de sérénité. Le Conseil a considéré, à différentes reprises, que l'ouverture progressive de la publicité en faveur du secteur de la distribution sur les antennes des télévisions locales métropolitaines pourrait être un des éléments de leur viabilité financière comme c'est actuellement le cas pour les services radiophoniques, avec lesquels un équilibre devrait être trouvé. Il a également estimé que l'émergence et le développement du secteur des télévisions locales et de proximité, de caractère associatif, justifient la création d'un fonds de soutien spécifique.

Par ailleurs, le Conseil a réitéré également le souhait que les modalités d'intervention, y compris financières, des collectivités locales soient clarifiées.

APPELS AUX CANDIDATURES

Au cours de l'année 2002, le Conseil a enregistré de nouvelles demandes d'appels aux candidatures et, pour une large part, les opérateurs potentiels ont confirmé leur intérêt pour la création d'une télévision locale qu'ils avaient déjà exprimé en 2001. Au 31 décembre 2002, le total des demandes s'établissait à 83 pour les appels aux candidatures en mode analogique et 20 pour des appels en mode numérique. Le nombre croissant de demandes résulte de la loi du 1er août 2000 modifiant la loi du 30 septembre 1986 qui consacre, notamment, l'existence des télévisions locales et permet, par ailleurs, la délivrance d'autorisations permanentes au secteur associatif.

Ces demandes ont émané de sociétés nouvelles, d'entreprises engagées dans le multimédia et d'associations. Elles se sont notamment traduites par de nombreuses requêtes émanant de la presse écrite entendant constituer un réseau cohérent de télévisions locales (une vingtaine) dans le cadre du groupement Télévision Presse Région.

S'agissant de la télévision numérique terrestre, en application de la loi du 1er août 2000 modifiant la loi du 30 septembre 1986, le Conseil a décidé d'affecter les capacités nécessaires à trois services locaux pour chacun des 110 sites d'émission prévus à terme. Cependant, le lancement des appels aux candidatures pour l'attribution de cette ressource est conditionné à la publication d'un décret, annoncé par le gouvernement, qui doit fixer les règles applicables à ces nouveaux services locaux de télévision.

En ce qui concerne la ressource analogique, le Conseil a décidé que des appels ponctuels pourraient être lancés afin de répondre à des demandes exprimées, lorsqu'une ou des fréquences supplémentaires pourraient être identifiées. En application des orientations décidées le 29 août 2001 (cf. Rapport d'activité 2001), le Conseil a procédé, au cours de l'année 2002, à la recherche et à l'identification de la ressource analogique disponible en tenant compte des différentes demandes exprimées.

De nouveaux appels à Nantes, à Grenoble et dans le département de la Loire

Le Conseil a lancé, par décision du 26 avril 2002, des appels aux candidatures pour trois nouveaux services privés de télévision locale en mode analogique dans l'agglomération de Grenoble (décision no 2002-261), (cf. annexe), dans celle de Nantes (décision no 2002-262) (cf. annexe), et dans la plaine du Forez (décision no 2002-263) (cf. annexe).

Dans ces appels, le Conseil a notamment fixé les obligations ayant trait au minimum de production locale quotidienne et hebdomadaire déjà exigé dans les appels précédemment lancés ainsi que l'obligation de réserver une part prépondérante aux émissions d'expression locale. Ainsi, le volume quotidien de diffusion et de rediffusion des émissions produites localement et des autres émissions d'expression locale devront représenter plus de 50 % du temps total de diffusion du service.

Afin de tenir compte d'éléments techniques nouveaux relatifs à la possibilité de création d'une télévision locale à Saint-Étienne et, afin de favoriser le caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et la libre concurrence, le Conseil a décidé, le 26 novembre 2002, d'abroger l'appel aux candidatures portant sur la seule plaine du Forez (cf. supra). Le 3 décembre 2002, il a lancé un nouvel appel comprenant la zone de Saint-Étienne et la plaine du Forez (décision no 2002-789 du 3 décembre 2002) (cf. annexe).

Ayant été saisi de questions émanant de différents candidats souhaitant répondre à l'appel aux candidatures dans l'agglomération de Nantes, le Conseil a, le 22 octobre 2002, décidé de rendre publiques les réponses à ces questions à l'instar de ce qui avait été retenu à l'occasion de l'appel lancé le 24 juillet 2001 pour des services nationaux de télévision numérique hertzienne terrestre. Les réponses ont été publiées sur le site Internet du CSA afin de respecter le principe d'égalité de traitement des candidats.

Recevabilité des candidatures à Nantes et à Grenoble

Le 26 novembre 2002, le Conseil a procédé à l'examen des dossiers déposés en réponse aux deux appels lancés le 23 avril 2002 respectivement pour l'agglomération de Nantes et celle de Grenoble. Il a décidé que la SARL Ouest Communication (Télé 102 Pays Nantais), la SA TVB Nantes (TV Breizh Nantes) et la SAS TV Nantes Atlantique (TV Nantes Atlantique) étaient admises à concourir dans le cadre de l'appel aux candidatures dans l'agglomération de Nantes et que la SAS Télé Grenoble (Télé 7 Grenoble) était admise à concourir dans le cadre de l'appel portant sur l'agglomération de Grenoble. L'organisation des auditions publiques des candidats a été prévue vers la fin du premier trimestre 2003.

Appel infructueux à Tours

L'appel aux candidatures lancé le 21 décembre 1999 en vue de l'exploitation d'un service de télévision locale dans l'agglomération de Tours a été déclaré infructueux. Le 18 juin 2002, le Conseil a en effet pris acte du jugement du tribunal de commerce de Tours du 9 avril 2002 prononçant la liquidation judiciaire de la société Centre Communication Touraine Télévision (TV37) qui avait été présélectionnée par le Conseil dans le cadre de l'appel précité. Cette décision a interrompu la procédure en cours prévue par l'article 30 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée.

Négociation de la convention avec la société Télé Hautes-Alpes

Au titre de la négociation d'une convention avec la société Télé Hautes-Alpes présélectionnée dans le cadre de l'appel aux candidatures du 21 décembre 1999 (décision no 99-556) à Gap et à Briançon, le Conseil a constaté, le 18 juin 2002, que la société ne lui avait toujours pas transmis, comme elle s'y était engagée à différentes reprises, les éléments d'information concernant la personne morale, la structure et la composition définitive du capital. Il a en conséquence décidé de fixer à six mois le délai impératif de la conclusion de la convention, préalable indispensable à la délivrance d'une autorisation. Le 10 décembre 2002, il a décidé de reporter ce délai de deux mois, soit jusqu'au 18 février 2003, afin d'examiner la compatibilité des informations communiquées depuis par la société avec le dossier de candidature et les engagements pris par les responsables de cette dernière lors de leur audition publique. À défaut, l'appel aux candidatures lancé le 21 décembre 1999 serait déclaré infructueux.

RECONDUCTION D'UNE AUTORISATION

Aqui TV

La société Aqui TV, qui exploite un service de télévision locale dans le département de la Dordogne, a vu son autorisation reconduite une première fois par décision du 30 octobre 1997. Le 7 novembre 2001, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire à nouveau hors appel aux candidatures cette autorisation. Il a ensuite procédé à l'audition publique de la société Aqui TV et à la conclusion d'une nouvelle convention. Le 22 octobre 2002, il a décidé en application de l'article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée de reconduire pour cinq ans l'autorisation délivrée à la société.

MODIFICATIONS DE CAPITAL

Télé Toulouse

La société Télé Toulouse, autorisée depuis 1988 à exploiter la chaîne locale TLT, a bénéficié d'une seconde reconduction d'autorisation hors appel aux candidatures par décision du 12 septembre 2000 pour cinq ans. Afin de se mettre en conformité avec la loi et de respecter le dispositif anti-concentration, le groupe a réduit de façon significative la participation de sa filiale, Télévisions locales développement, au capital de la société, passant de 48,29 % à 10 %. Le deuxième principal actionnaire, Câble toulousain de vidéocommunication a ramené sa participation de 49,99 % à 34,73 %. Par ailleurs, de nouveaux actionnaires sont entrés au tour de table : Airbus (8,74 %), CIC (5,2 %) et la Caisse d'Épargne Midi-Pyrénées (5,2 %). Cette restructuration a eu pour conséquences une diminution importante du capital social, qui est passé de 4 565 505,06 € à 414 866 € , et l'accroissement des participations de La Dépêche du Midi (de 0,50 % à 22,31 %) et du groupe Lagardère Interactive Broadcast dont la participation directe s'élève à 14,1 %, la participation indirecte étant constituée par le biais de la société Télé Toulouse via La Dépêche (à hauteur de 15 %) et Airbus (14,9 %). Par décision du 26 mars 2002, le Conseil a approuvé l'avenant no 1 à la convention conclue le 29 mai 2000 avec la société Télé Toulouse prenant acte de la modification de son capital.

TV7 Bordeaux

Par décision en date du 26 juillet 2000, le Conseil a autorisé la société TV7 Bordeaux à exploiter un service de télévision locale pour une durée de cinq ans. Le 23 juillet 2002, le Conseil a approuvé l'avenant no 2 à la convention conclue avec la société qui avait pour objet l'entrée d'un nouvel actionnaire dans le capital social, la société S.A. Caisse d'Épargne d'Aquitaine Nord à hauteur de 10 % par le rachat de 16 670 actions, détenues par la société COM 1, cette dernière se dégageant partiellement, passant de 14,40 % à 4,40 %. Le montant du capital social (dont la société Atlantel du groupe Sud-Ouest détient 48,5 %) reste inchangé, ainsi que la participation des 16 autres actionnaires.

Télé Lyon Métropole

La société SALT, autorisée depuis 1988 à exploiter la chaîne locale lyonnaise TLM, a bénéficié d'une seconde reconduction d'autorisation hors appel aux candidatures pour une durée de cinq ans, par décision du 2 mai 2001. Par décision du 1er octobre 2002, le Conseil a approuvé l'avenant no 1 à la nouvelle convention conclue le 28 février 2001 avec la société SALT relatif à la modification du capital de la société par la cession de parts détenues par la société Ségipa St Olive (constituant 10 % du capital) à la société TVLD (filiale du groupe) actionnaire de la chaîne (1 %). Les actionnaires principaux restent le groupe Le Progrès (49,96 %), le Crédit Agricole Centre Est (21,88 %) et la société 2 RBI (16,60 %).

TV8 Mont Blanc

La société TV8 Mont Blanc a été autorisée, par décision du 26 juillet 2000, à exploiter pour cinq ans un service de télévision privé d'expression locale. Le 3 décembre 2002, le Conseil a approuvé l'avenant no 2 à la convention conclue le 25 juillet 2000 avec TV8 Mont Blanc relatif à l'augmentation du capital social de la société de 304 898 € à 408 868 € par l'arrivée de deux nouveaux actionnaires, la société Glénat à hauteur de 17,82 %, soit 72 871 € et M. François Salomon à hauteur de 7,61 %, soit 31 100 € . Cette opération vise à consolider la société et son développement.

Ouest Communication - Télé 102

La SARL Ouest Communication a été autorisée, depuis le 19 juillet 1999, à exploiter le service de télévision locale Télé 102 aux Sables-d'Olonne en Vendée. Le 3 décembre 2002, le Conseil a approuvé l'avenant no 1 à la convention conclue le 19 juillet 1999 portant modification de la répartition du capital de la société d'un montant de 7 622,45 € qui se répartit désormais comme suit : Guy Barrier 80 %, Arnaud Barrier 10 % et Alexis Barrier 10 %.

AVENANT À UNE CONVENTION

Canal 32

La chaîne locale troyenne Canal 32 a été autorisée, depuis le 24 juillet 2001 (décision no 2001-419), à exploiter pour cinq ans un service de télévision privé d'expression locale. Le 28 mai 2002, le Conseil a approuvé l'avenant no 1 à la convention conclue le 17 juillet 2001 l'autorisant à programmer des émissions de téléachat.

RÉSORPTION DE ZONES D'OMBRE

Deux fréquences supplémentaires ont été attribuées à la société Télé Sud Vendée, qui exploite un service de télévision locale à Luçon en Vendée, pour résorber deux zones d'ombre des émetteurs de Luçon-Vix et de Fontenay-le-Comte des Moulins Liot.

Les télévisions locales permanentes dans les Dom-Tom

APPEL AUX CANDIDATURES

Le 25 juin 2002, un appel aux candidatures portant sur les zones de Basse-Terre, Pointe-à-Pitre, Morne-à-Louis, Saint-Martin et Saint-Barthélémy a été lancé dans le département de la Guadeloupe en vue de l'attribution de fréquences à une ou plusieurs chaînes locales. Trois candidats ont été déclarés recevables : SA Archipel Quatre, Association de la maison de promotion des arts et de la culture et Sarl Production des Îles.

MODIFICATIONS DE CAPITAL

Autorisée à émettre en Martinique depuis le 25 juin 1992, la société Antilles Télévision a vu son autorisation reconduite le 31 août 1999. Le 12 février 2002, le Conseil a approuvé l'avenant à la convention de la chaîne relatif à l'entrée dans le tour de table d'un nouvel actionnaire, Média Overseas, à hauteur de 4,52 %. Le capital social s'élève désormais à 131 650 € , divisé en 13 165 actions.

Le 12 mars 2002, le Conseil a approuvé l'avenant à la convention conclue le 23 septembre 1997 avec la société Antenne Créole Guyane. La société ACG dont le capital s'élève à 533 000 € , est contrôlée par la société Novalis et M. Mangachoff.

RECONDUCTIONS D'AUTORISATIONS

Antenne Créole Guyane

Le 12 mars 2002, un an avant l'expiration de l'autorisation délivrée le 15 mars 1994 à la chaîne locale Antenne Créole Guyane, le Conseil s'est prononcé favorablement sur la possibilité de reconduction de cette autorisation hors appel aux candidatures. Sa décision motivée a été publiée au Journal officiel du 14 mars 2002 ; y ont été mentionnés les points principaux de la convention que le CSA souhaitait modifier, notamment l'intégration des nouvelles dispositions relatives aux obligations générales et déontologiques.

Dans le cadre de cette procédure, le Conseil a reçu les dirigeants de la société Antenne Créole Guyane le 9 avril 2002.

La convention signée entre le CSA et la société éditrice, le 3 septembre 2002, a été modifiée par avenant le 17 décembre 2002, intégrant la nouvelle signalétique jeunesse. La décision portant reconduction de l'autorisation a été publiée au Journal officiel le 13 mars 2003.

Canal 10

Le 24 septembre 2002, le CSA a prononcé à l'encontre de la chaîne guadeloupéenne Canal 10, qui est titulaire d'une autorisation d'émettre en date du 17 novembre 1998, une sanction réduisant d'un mois la durée de son autorisation, pour avoir diffusé des propos incitatifs à la haine et à la violence raciales.

Le 10 décembre 2002, le Conseil a décidé d'entamer avec la société Canal 10, les discussions préparatoires à l'éventuel renouvellement de son autorisation qui vient à échéance le 14 décembre 2003. Sa décision motivée a été publiée au Journal officiel du 13 décembre 2002. La nouvelle convention devra comporter un renforcement des obligations déontologiques de la chaîne, préciser les conditions de maîtrise de l'antenne et améliorer les modalités du contrôle. Dans le cas où aucun accord ne pourrait intervenir sur les termes de cette convention, les fréquences attribuées à Canal 10 seraient remises en jeu par le lancement d'un nouvel appel aux candidatures.

Antenne Réunion

En application de l'article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, après avoir statué favorablement le 19 septembre 2001 sur la possibilité de reconduire hors appel aux candidatures l'autorisation de la société Antenne Réunion Télévision, le Conseil a signé le 25 mars 2002 une nouvelle convention avec la société et décidé le 23 juillet 2002 de reconduire hors appel aux candidatures l'autorisation de la chaîne pour une durée de cinq ans à compter du 27 septembre 2002.

Canal Antilles

Le Conseil s'est prononcé le 29 janvier 2002 en faveur de la possibilité d'instruire, hors appel aux candidatures, la reconduction de l'autorisation délivrée à la société Canal Antilles le 5 janvier 1993 pour l'exploitation d'un service de télévision privé crypté par voie hertzienne terrestre dans les départements de la Guadeloupe et de la Martinique. Cette autorisation arrivait à échéance le 11 février 2003.

Le Conseil a entendu en audition publique, le mercredi 6 mars 2002, les dirigeants de la chaîne. Il leur a demandé, par ailleurs, de se mettre en conformité avec l'article 39-III de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relatif à la limitation des participations en capital ou en droits de vote dans une société titulaire d'une autorisation d'exploiter un service de télévision diffusé par voie hertzienne terrestre desservant une zone dont la population recensée est comprise entre deux cent mille et six millions d'habitants.

Au cours de la procédure de reconduction de l'autorisation accordée à la société Canal Antilles, le Conseil a été conduit à étudier les conditions dans lesquelles la société devait s'acquitter de ses obligations d'investissement dans la production d'œuvres audiovisuelles européennes ou d'expression originale française.

Après avoir consulté les organisations de producteurs sur les deux dispositifs envisagés :

- soit la mise en place d'un dispositif « expérimental » fondé sur le régime dérogatoire prévu à l'alinéa 3 de l'article 9 du décret no 2001-1332 du 28 décembre 2001 ;

- soit la transposition du dispositif adopté pour Canal Antilles concernant la façon dont la chaîne s'acquitte de ses obligations d'investissement dans la production d'œuvres cinématographiques via Canal+, le Conseil a décidé, le 23 juillet 2002, en ce qui concerne l'obligation de commande d'œuvres audiovisuelles ou d'expression originale française, d'intégrer dans la convention de Canal Antilles les modalités du dispositif dérogatoire prévu à titre expérimental. Ce dispositif précise le taux d'investissement annuel global pour les commandes d'œuvres audiovisuelles et son versement dans une structure ad hoc, commune aux trois chaînes (Canal Antilles, Canal Réunion et Canal Guyane), qui investira dans des œuvres commandées majoritairement à des producteurs locaux indépendants, sur le plan capitalistique, de chaque éditeur de services. Concernant Canal Antilles, le Conseil a décidé de retenir, pour le taux d'investissement annuel global, la montée en charge suivante : année 2002 : 3 % des ressources annuelles du service, années 2003 et 2004 : 3,5 % et année 2005 : 4 %. Il a adopté alors l'ensemble des dispositions du projet de convention avec ladite société.

S'agissant des stipulations relatives à la protection de l'enfance, conformément à la décision qu'il avait prise le 2 juillet de demander aux diffuseurs de renoncer à la programmation d'œuvres de catégorie V, le Conseil a décidé le 24 juillet 2002 de conditionner la signature de la convention avec la société Canal Antilles à l'interdiction totale de diffusion de tels programmes.

Cette convention entre le CSA et la société Canal Antilles a ainsi été signée le 7 août 2002. Elle est applicable depuis le 12 février 2003.

REFUS DE RECONDUCTION D'AUTORISATION

Le Conseil a examiné, le 7 janvier 2003, la possibilité de reconduire les autorisations délivrées aux chaînes locales La Une Guadeloupe (éditée par la société TCI) et Éclair TV (éditée par la société Basse-Terre Télévision), qui viennent toutes les deux à échéance le 14 janvier 2004.

La situation financière dégradée des deux sociétés ne leur permet pas de satisfaire pleinement aux engagements qu'elles ont pris devant le CSA en matière de production propre et la poursuite de leur activité ne peut donc être assurée dans des conditions satisfaisantes.

C'est pourquoi le Conseil n'a pas souhaité opter pour la procédure de reconduction simplifiée prévue par l'article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986.

Un appel aux candidatures sera lancé à brève échéance afin de réattribuer les fréquences correspondantes dans le courant de l'année 2003. Les sociétés TCI et Basse-Terre TV, dont l'exploitation se poursuit jusqu'au 14 janvier 2004, pourront répondre à cet appel.

AVENANTS À DES CONVENTIONS

Canal Antilles, Canal Réunion et Canal Guyane

Par délibération du 26 novembre 2002, le Conseil a adopté des avenants aux conventions des chaînes Canal Antilles, Canal Réunion et Canal Guyane qui ont été signés le 6 décembre 2002. Ils intègrent dans les conventions des trois chaînes locales cryptées les modalités du dispositif dérogatoire prévu, à titre expérimental, pour la réalisation des engagements de production des œuvres audiovisuelles européennes ou d'expression originale française comme décrit précédemment.

L'avenant à la convention de Canal Antilles précise que le taux de 3 % des ressources annuelles nettes de la chaîne est conservé pour l'année 2002 (la convention signée le 7 août 2002 le fixe à 3,5 % pour 2003 et 2004 et à 4 % pour 2005). L'avenant à la convention de Canal Réunion fixe ce taux à 3 % pour l'année 2002, à 3,5 % pour 2003 et 2004 et à 4 % pour 2005 (au prorata temporis puisque l'autorisation de Canal Réunion arrive à son terme le 30 août 2002). L'avenant à la convention de Canal Guyane fixe ce taux à 3 % pour 2002 et à 3,5 % pour 2003 et 2004 (au prorata temporis puisque l'autorisation de Canal Guyane arrive à son terme le 9 novembre 2004).

AUTORISATIONS EXCEPTIONNELLES

Canal Antilles, Canal Réunion

Le Conseil a accordé, le 23 avril 2002, aux chaînes Canal Antilles et Canal+ Réunion la possibilité d'aménager l'organisation de leurs tranches horaires en clair afin de retransmettre en direct, et sans condition d'accès, les courses hippiques se déroulant en métropole également diffusées sur Canal+. Mais une telle dérogation n'a pu être étendue à la diffusion par Canal Réunion, au cours de la soirée, des courses se déroulant en nocturne en métropole.

L'autorisation accordée a été conditionnée à la stricte limitation de la durée quotidienne des tranches horaires en clair prévue dans les conventions de Canal Antilles et Canal Réunion.

Les télévisions temporaires en métropole et dans les Dom-Tom

AUTORISATIONS

Comme ces dernières années, le nombre d'autorisations temporaires délivrées par le Conseil a augmenté significativement. En 2002, 30 autorisations ont été accordées (cf. annexe) au lieu de 21 pour l'année 2001 et de 16 en 2000. Elles concernent pour une grande part des opérateurs qui avaient déjà bénéficié d'autorisations les années précédentes et qui consacrent leurs émissions à un événement local ou circonstanciel. Parmi ces opérateurs, on retrouve : Vision 24 pour les 24 heures sur glace de Chamonix, TV Imagin'In pour les rencontres vidéo de Cabestany, Festival Video Caussade, TV Cereste, TV Flamingo, Télé Miroir à Nîmes, TV Dax - l'image de la Féria, J'aime la télé à Montpellier.

Après une première expérience, en 2001, les associations Active et TV Bruits ont bénéficié d'une deuxième autorisation au cours de l'année 2002 pour la diffusion de leur programme de télévision en mode partagé sur le canal 50 dans l'agglomération de Toulouse.

De nouveaux opérateurs ont été autorisés par le Conseil : La Maison des lycéens de Moutiers à l'occasion de la journée portes-ouvertes du lycée Ambroise-Croizat, Proxi TV à Saint-Étienne à l'occasion de la biennale internationale du design, ARECA dans le cadre du festival d'Avignon, Ma télé multimédi@ consacrée au festival Danses et musiques du monde à Felletin, l'association Solidarité Sida à l'occasion du festival Solidays à l'Hippodrome de Longchamp et Canal Cité à Carcassonne.

S'agissant des Dom-Tom, deux autorisations temporaires ont été délivrées, toutes deux en Martinique. Ainsi, TV Moun Matinik a émis du 18 juin au 30 septembre 2002 un programme axé sur le projet de développement durable de la commune de Sainte-Anne et sur des questions relatives à l'environnement. Pour sa part, Le Canal Martinique (KMT), a bénéficié d'une autorisation de trois mois à compter du 1er octobre 2002, pour la diffusion d'un programme consacré aux travaux du Congrès de la Martinique, événement de première importance dans l'histoire du département.

AVIS DE SÉLECTION RELATIF À L'USAGE DU CANAL 35 DE TÉLÉVISION À PARIS

Au vu des différentes demandes exprimées en région parisienne relatives à l'utilisation, à titre temporaire, du canal 35 de télévision en mode numérique ou en mode analogique, soit pour la réalisation d'expérimentations techniques, soit pour la diffusion temporaire d'émissions de proximité, en particulier de la part de chaînes associatives, le CSA a décidé, lors de son assemblée plénière du 30 avril 2002, de publier un avis de sélection des différents projets en présence.

Cet avis, paru au Journal officiel du 8 mai, attribue, d'une part, l'usage du canal 35 en totalité au projet d'expérimentation technique proposé par la société Towercast jusqu'au 30 juin 2002 et fixe, d'autre part, les conditions de délivrance par le Conseil, du 1er juillet et jusqu'au 31 décembre 2002, d'autorisations temporaires relatives à des services diffusés en mode analogique et en mode numérique par voie hertzienne terrestre en région parisienne (cf. annexe).

À la suite de cet avis de sélection, le Conseil a autorisé 11 opérateurs dont 6 nouveaux (Scopapresse, Actor Market, Lemers, VO'TV, Githec et Ciné Plume) et 5 autres ayant déjà bénéficié d'autorisations temporaires pour la diffusion de services de télévision de proximité dans la même zone (Zaléa TV, Télé Plaisance, ILM La Locale, Ondes Sans Frontières, Télé Bocal).

REFUS D'AUTORISATION

Le Conseil a estimé que la délivrance d'une autorisation temporaire, en période électorale, s'apprécie avant tout au regard de la thématique, de la nature et de la durée du programme. Aussi, au cours du premier semestre 2002, a-t-il décidé d'éviter de délivrer des autorisations temporaires pour des projets de télévision à caractère généraliste comportant notamment la diffusion de magazines et de journaux d'information, en se fondant sur les difficultés à assurer le contrôle de leur contenu et la nécessité de prévenir d'éventuels contentieux qui pourraient naître des interdictions posées par l'article L .52-1 du code électoral.

C'est ainsi que le Conseil a décidé, le 29 janvier 2002, de refuser le projet de Télé Plaisance.

Le 15 octobre 2002, faute de fréquences disponibles, le Conseil, a rejeté la demande de l'association Aldudarrak Bideo pour la zone de Saint-Jean-Pied-de-Port.

La demande d'autorisation présentée par l'association J.M. Harmony en vue de la diffusion à la Martinique à l'occasion de la commémoration du centenaire de l'éruption de la Montagne Pelée, d'un programme dénommé « La C+ » pour une période de neuf mois, à compter du 1er juillet 2002, a été rejetée par le Conseil. Ce projet, à dominante commerciale et à vocation pérenne, relevait en effet du lancement d'un appel aux candidatures.

2 - La télévision hertzienne terrestre numérique (TNT)

Une étape importante a été franchie, pour la télévision numérique de terre (TNT), avec la sélection, le 23 octobre 2002, des candidats retenus parmi les 70 qui avaient répondu à l'appel aux candidatures du 24 juillet 2001. Au préalable, le Conseil avait consacré près de sept mois à l'instruction et à l'examen des dossiers de candidature.

De nombreux autres problèmes liés à la TNT ont été abordés au cours de l'année 2002 concernant, en particulier, la planification des fréquences hertziennes numériques et le réaménagement des fréquences analogiques.

L'appel aux candidatures du 24 juillet 2001

LA PROCÉDURE PRÉVUE PAR L'ARTICLE 30-1 DE LA LOI DU 30 SEPTEMBRE 1986 MODIFIÉE

La sélection des services privés s'effectue après appel aux candidatures, conformément aux dispositions de l'article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée. Pour les services à vocation nationale, l'appel ainsi prévu par la loi a été lancé le 24 juillet 2001. Il a porté sur 22 services de télévision (calculés en équivalent-temps complet) répartis sur 4 multiplex. En outre, 2 multiplex ont été prévus pour les services du secteur public, pour lesquels 8 canaux ont été réservés, et aux télévisions locales, auxquelles 3 canaux ont été affectés. À Paris, un multiplex supplémentaire a, par ailleurs, été planifié pour les services locaux, ce qui devrait permettre d'offrir jusqu'à 9 chaînes locales sur la région parisienne.

Les services de télévision autorisés avant l'entrée en vigueur de la loi du 1er août 2000 bénéficient d'un droit de reprise intégrale et simultanée sur le numérique : c'est le cas, au niveau national, de TF1, M6 et Canal+. En outre, selon le troisième alinéa du III de l'article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 susvisée, les éditeurs de ces services ont également droit à une autorisation supplémentaire pour la diffusion d'un service de télévision, à condition qu'il soit édité par une personne morale distincte, contrôlée par l'éditeur bénéficiaire de ce droit. Consulté par le gouvernement à la demande du CSA, le Conseil d'État a considéré, dans un avis rendu le 17 septembre 2002, que, pour l'attribution de ces canaux, le CSA devait vérifier le respect des critères et impératifs figurant dans la loi du 30 septembre 1986 précitée, sans procéder, lors de cette appréciation, à une comparaison avec d'autres projets. TF1 a ainsi demandé un canal supplémentaire au titre de LCI, M6 pour le compte de M6 Music et Canal+ en faveur de i-Télévision. Le Conseil a retenu ces trois dossiers. Cependant, la société candidate au nom de i-Télévision n'étant pas contrôlée directement par la société Canal+, la sélection de ce service n'a pas été effectuée au titre du canal supplémentaire, mais après un examen comparatif avec l'ensemble des dossiers présentés en réponse à l'appel.

Tous les autres dossiers doivent être sélectionnés par un examen comparé des différents projets à partir des critères et des impératifs définis par la loi du 30 septembre 1986 précitée.

INSTRUCTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

70 demandes d'autorisation ont été déposées à la suite de l'appel du 24 juillet 2001, pour lequel la date limite de remise des candidatures avait été fixée au 22 mars 2002. Lors de sa séance plénière du 9 avril 2002, le Conseil a arrêté la liste des candidats admis à concourir, après vérification du respect des critères de recevabilité tels qu'ils ont été définis dans le texte de l'appel aux candidatures. Quatre dossiers ont été déclarés irrecevables : trois d'entre eux ne respectaient pas la condition de l'existence effective de la personne morale à la date de dépôt du dossier de candidature et la quatrième demande avait été présentée hors délai. Au total, ce sont donc 66 dossiers qui ont été déclarés recevables (cf. annexe). Ultérieurement, trois candidats ont informé le Conseil du retrait de leur candidature : il s'agit de Shopping Avenue, de TPS Cinétoile et, enfin, d'Odyssée.

Le Conseil a ensuite instruit les candidatures en effectuant une analyse individuelle, puis comparative, des dossiers. Les travaux d'instruction ont notamment consisté en un examen des demandes au regard des critères fixés par l'article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 précitée. Ces critères ont trait :

- à la nécessité d'offrir des services répondant aux attentes d'un large public et de nature à encourager un développement rapide de la télévision numérique de terre ;

- à la nécessité d'assurer une véritable concurrence et la diversité des opérateurs ;

- à la sauvegarde du pluralisme des courants d'expression socioculturels ;

- à l'expérience acquise par le candidat ;

- aux engagements en matière de production et de diffusion d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles ;

- aux engagements en matière de couverture du territoire ;

- à la cohérence des propositions formulées par le candidat en ce qui concerne le regroupement technique et commercial avec d'autres services ainsi que le choix des distributeurs de services ;

- au financement et aux perspectives d'exploitation du service envisagés par le candidat.

Le Conseil a également procédé à l'audition publique de chacun des 66 candidats. Ces auditions ont eu lieu entre le 17 juin et le 1er juillet 2002 et ont fait l'objet de retransmissions sur La Chaîne parlementaire . Elles ont permis aux candidats d'exposer leurs projets et aux membres du Conseil d'obtenir des précisions sur les candidatures présentées.

SÉLECTION DES CANDIDATS

Disposant de l'ensemble des informations nécessaires, le Conseil a procédé, le 23 octobre 2002, à la sélection des candidats. Il a ainsi choisi 23 services qui se répartissent en 8 chaînes gratuites et 15 chaînes payantes dont 2 services, Cuisine TV et Comédie !, sur un canal en temps partagé. Le Conseil a également procédé, à titre indicatif, à une répartition des services sur les 4 multiplex. Enfin, le 12 novembre, le Conseil a arrêté un projet d'affectation des réseaux de fréquences à chacun des 6 multiplex planifiés pour la TNT (cf. annexe).

Lors de la sélection, le Conseil a été particulièrement attentif à l'équilibre économique de la télévision gratuite comme de la télévision payante. Pour la télévision gratuite, le Conseil a mené plusieurs études économiques qui indiquent qu'il existe de la place pour plus de services qu'il n'y en a actuellement, sous réserve de limiter le nombre des nouvelles chaînes aux possibilités offertes par le marché de la publicité. Dans ce contexte, le Conseil a porté son choix sur 6 nouvelles chaînes gratuites en tenant compte de leurs besoins en recettes publicitaires qui devraient représenter, cinq ans après le démarrage de la TNT, environ 2 à 3 % des dépenses publicitaires en télévision et 10 à 12 % de ces dernières, dix ans après le lancement. La télévision payante, de son côté, est caractérisée par une offre abondante en câble et satellite. Le Conseil a, dès lors, préféré sélectionner un bouquet comportant des chaînes phares de ces deux supports qui, seules, semblent en mesure de s'imposer sur le marché difficile de la télévision hertzienne nationale.

Une grande importance a également été accordée à la solidité des plans de financement proposés par les candidats. En effet, l'arrivée de nouveaux acteurs en télévision hertzienne va accroître la compétition entre les éditeurs de services présents sur ce support. C'est la raison pour laquelle le Conseil a veillé à ne sélectionner que des dossiers fournissant des garanties de financement : identification du tour de table, qualité des engagements des actionnaires, s'agissant notamment des dotations en fonds propres.

Le Conseil s'est, de même, attaché aux engagements relatifs à la création audiovisuelle et cinématographique européenne et d'expression originale française. Lorsque ces engagements sont supérieurs au niveau des obligations figurant dans les textes réglementaires, ils seront repris intégralement dans les conventions conclues avec les éditeurs des services concernés.

Enfin, seuls ont été sélectionnés des candidats qui s'engageaient à assurer progressivement la couverture des zones desservies par les 110 sites d'émission identifiés dans le cadre de la planification des fréquences pour la TNT.

ÉTAPES ULTÉRIEURES

La négociation des conventions qui définiront les obligations et les engagements incombant à chacun des éditeurs des services de la TNT a été engagée à la fin de l'année 2002. Une fois ces conventions conclues, le Conseil délivrera les autorisations d'usage de la ressource radioélectrique en précisant les fréquences sur lesquelles s'exercera le droit d'usage accordé à chaque service.

Le Conseil souhaite pouvoir accorder, en même temps, les droits d'usage de la ressource radioélectrique aux sociétés relevant du secteur public.

L'ensemble des éditeurs présents sur un même multiplex disposeront alors de deux mois pour proposer, conjointement, un opérateur de multiplex qui devra être autorisé par le CSA. Par la suite, le Conseil recueillera la déclaration des distributeurs chargés de la commercialisation des services payants. De même, il devra être destinataire des accords conclus entre les éditeurs de services payants visant à l'interopérabilité de leurs systèmes.

Les travaux techniques liés à la TNT

Le Conseil avait publié, le 24 juillet 2001, la première liste des fréquences dans 29 zones géographiques destinées à recevoir la télévision numérique de terre. Il a poursuivi en 2002 ses travaux de planification en publiant, le 3 avril, une deuxième liste de fréquences identifiées dans 30 nouveaux sites. Puis, le 29 novembre, il a procédé à une mise à jour de la liste des fréquences pour ces 59 sites et publié un projet d'affectation de ces fréquences aux réseaux. Les travaux pour les 51 derniers sites sont en cours. À terme, lorsque ces 110 sites seront exploités, 80 à 85 % de la population française devraient pouvoir recevoir les signaux de la télévision numérique de terre (cf. Chapitre II - La gestion des fréquences).

La planification de la TNT est menée par le Conseil avec l'objectif de perturber le moins possible la diffusion actuelle des services de télévision en mode analogique. Pour autant, près de 1 500 réaménagements de fréquences analogiques, actuellement utilisées par des réémetteurs, pourraient s'avérer nécessaires. Pour assurer le financement du réaménagement des fréquences, le Conseil avait formé le souhait, auprès du Premier ministre, que les coûts ainsi identifiés fassent l'objet d'un préfinancement public au moyen d'avances remboursables par les éditeurs de la TNT (cf. infra). Cette solution a été retenue par le législateur : l'article 70 de la loi de finances rectificative pour 2002 complète l'article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée en prévoyant que les éditeurs des services de la télévision numérique de terre devront supporter le coût des réaménagements des fréquences nécessaires à leur diffusion. Un préfinancement d'une partie de cette dépense pourra être assuré par le fonds de réaménagement du spectre qui est géré par l'Agence nationale des fréquences.

Les points en suspens

Le Conseil est intervenu auprès du Premier ministre, par une lettre du 10 juillet 2002, pour attirer son attention sur différents points nécessitant des réponses de la part du gouvernement préalablement à la mise en place de la TNT. Il s'agit du réaménagement des fréquences liées à la diffusion de la TNT, du périmètre des chaînes de service public et, enfin, des conditions de développement des télévisions locales.

En vue d'éclairer le gouvernement sur ces différents points, le Premier ministre a décidé de confier une mission à M. Michel Boyon, conseiller d'État. Son rapport, publié le 18 octobre 2002, présente de nombreuses propositions qui sont de nature à favoriser la réussite de la TNT. Certaines d'entre elles ont, d'ailleurs, déjà été mises en œuvre. Ainsi, est-ce le cas avec le réaménagement des fréquences dont le principe est désormais inscrit dans la loi du 30 septembre 1986 modifiée (cf. supra).

Pour ce qui est du périmètre de la télévision publique sur la TNT, le gouvernement a décidé, le 21 octobre 2002, de préserver les 3 canaux préemptés pour le compte de France Télévisions dans l'attente du résultat des études conduites par le ministère de la Culture et de la Communication sur le rôle et les missions du service public audiovisuel (Ces trois canaux s'ajoutent à France 2, France 3, France 5, Arte et La Chaîne parlementaire qui bénéficient de la même façon d'un droit de priorité en application du II de l'article 26 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée).

S'agissant, enfin, des télévisions locales, l'objectif du CSA est de pouvoir lancer des appels aux candidatures au cours de l'année 2003. Pour ce faire, il souhaite que les conditions du financement de ces services soient assouplies et que l'accès aux ressources publicitaires soit facilité, notamment par une ouverture à tout ou partie des secteurs interdits.

3 - Le câble et le satellite

Le câble

Le marché du câble

Les chiffres du câble

En 2002, le Conseil a autorisé l'exploitation de 15 nouveaux réseaux, répartis de la façon suivante entre les opérateurs :

Câble SYL Guyane

3

Société yvelinoise de vidéocommunication
(filiale France Télécom)

1

Delta Sertec

1

SEML Câble de l'Est

1

Régies municipales

6

Autres

3

Au 31 décembre 2002, le nombre de réseaux câblés titulaires d'une autorisation d'exploitation se monte à 853, établis sur 1 584 communes.

236 modifications de plans de services ont été autorisées par le Conseil au cours de l'année.

À l'occasion des modifications de plans de services qui se traduisent par l'introduction de chaînes étrangères régulièrement conventionnées ou bénéficiant du régime déclaratif, le Conseil rappelle aux opérateurs leur obligation de disposer des droits de reprise correspondants.

 

Selon les chiffres de l'AFORM (Association française des opérateurs de réseaux multiservices), le total des prises commercialisables au 30 septembre 2002 s'élevait à 8 768 144. On dénombre 3 577 545 abonnés collectifs et individuels tous services confondus, soit une progression annuelle de près de 9 %. Le taux de pénétration du câble, tous services confondus, dépasse les 40 %.

À la même date, les réseaux câblés en cours d'exploitation représentent 11 527 954 prises à terme.

Sur les 3 433 731 foyers abonnés TV au câble, 758 296 d'entre eux étaient abonnés à une offre TV numérique (soit 22 % du total des abonnés TV) en progression de 25 % par rapport à l'année 2001.

LES ACTEURS DU CÂBLE

Les câblo-opérateurs

Cinq opérateurs se partagent aujourd'hui l'essentiel du marché du câble français, avec plus de 90 % des abonnés : Noos, France Télécom Câble, NC Numéricâble, UPC France et Est Vidéocommunication qui vise un marché régional.

En termes de parts de marché, la première place est occupée par Noos, qui totalise 30 % de l'ensemble des foyers desservis (raccordés au service antenne ou abonnés à une offre commerciale), devant France Télécom Câble (24 %), NC Numéricâble (21 %), UPC France (15 %) et Est Vidéocommunication (4 %).

Les abonnés recevant Internet à haut débit ont presque doublé de septembre 2001 à septembre 2002 (250 053 contre 169 302). Avec leur propre offre, comme Noos (NoosNet) ou UPC (Chello), ou en partenariat avec un fournisseur déjà en place, comme France Télécom Câble (Wanadoo) ou NC Numéricâble (AOL), les principaux câblo-opérateurs avancent de solides arguments face aux fournisseurs traditionnels : navigation plus rapide, connexion permanente, tarification au forfait.

Les services de téléphonie sur le câble sont passés de 62 116 à 56 285 clients (de septembre 2001 à septembre 2002). La téléphonie est le seul service du câble qui enregistre une diminution du nombre d'abonnés.

Cependant, les services de télévision demeurent la ressource essentielle des câblo-opérateurs.

Le tableau ci-après reprend les résultats au 30 septembre 2002 des principaux réseaux câblés.

Répartition des abonnés TV par opérateur


Répartition des abonnés numériques et analogiques

Depuis plusieurs années, le nombre d'abonnés TV au câble croît d'environ 10 % par an. Cette progression s'est légèrement ralentie en 2002, + 9 %. Elle s'est faite essentiellement par le biais d'une croissance interne. En effet, la construction de nouvelles prises est en nette régression, moins de 1 %. Les investissements se sont concentrés sur la mise à niveau des réseaux pour proposer une offre multiservice. Ainsi, le taux de pénétration des services et notamment le numérique et Internet augmentent beaucoup plus vite que le nombre d'abonnés.

Les abonnés numériques ont progressé de 25 % sur un an. Sur les 741 561 foyers câblés bénéficiant du numérique, 54 % sont clients de Noos.

MODIFICATION DE CAPITAL

TDF

En 2002, seule TDF à fait l'objet d'une modification de capital.

Le 13 décembre 2002, le capital de TDF détenu jusqu'à présent à 100 % par France Télécom, a été cédé à une structure contrôlée à 36,20 % par France Télécom, 19,60 % par la Caisse des Dépôts, 10,27 % par CDC IXIS Equity Capital et 33,93 % par Charterhouse. Le périmètre de l'opération comprend TDF SA et ses filiales en France et à l'étranger, à l'exception des filiales de Globecast qui ont été reprises par France Télécom.

Ces participations sont portées par une société nouvellement créée et dénommée Tower Participations, dont une filiale à 100 %, dénommée Tower Participations France acquerra la totalité du capital et des droits de vote de TDF.

Les nouvelles chaînes du câble et du satellite

SERVICES CONVENTIONNÉS EN 2002

Sans compter les services de télévision à caractère local distribués exclusivement par câble (cf. infra), le Conseil a conclu 19 nouvelles conventions en 2002 relatives à la distribution sur le câble ou le satellite de dix-huit services de télévision et d'un service de radiodiffusion sonore.

123 Sat

Éditeur : 123 Multimédia.

Actionnariat : Société civile ALBP, Brigitte Bastien 14,28 %, Patrick Abadie 13,33 %, SA Sedaine 4,76 %, Alain Clémenceau 0,95 %.

Thématique : Chaîne musicale destinée aux 15-25 ans, constituée de vidéomusiques et d'émissions de plateau traitant de la musique et d'activités de loisir (cinéma, jeux vidéo, sports extrêmes...).

Observations : la chaîne est diffusée par satellite depuis mai 2000 ; son conventionnement est intervenu au titre de la régularisation des services diffusés par satellite (avant le 11 octobre 2001, seule la distribution par câble était soumise au régime du conventionnement).

3A Télésud

Éditeur : Wiam (acronyme de Wireless and Internet AfroMedia).

Actionnariat : Yves Bollanga 23 %, Daniel Beck 23 %, Jean-Yves Barrere 23 %, société Jeb Uk Ltd 23 %, Eduardo Haim 4 %, Sylvie de Boisfleury-Maitre 4 %.

Thématique : l'Afrique.

Observations : la chaîne est à ce jour diffusée au sein du bouquet Parabole Réunion.

AB 4

Éditeur : AB Sat.

Actionnariat : AB Groupe 100 % (contrôlée à 75 % par Claude Berda, président d'AB Groupe).

Thématique : chaîne principalement destinée aux seniors , constituée essentiellement de programmes puisés dans le patrimoine des télévisions française et européennes, diversifiée en termes de genres (documentaires, fictions, œuvres cinématographiques, jeux...) comme de thèmes abordés.

Observations : il s'agit formellement de la modification de la convention du service conventionné le 26 mars 1996 (pour une durée de dix ans) sous le nom d'AB 30, et mis en œuvre en novembre 2002 sous le nom d'AB 4 (pour une distribution visant initialement le marché belge).

Ciné Cinéma Auteur, Ciné Cinéma Succès

Éditeur : Ciné Cinéma Câble.

Actionnariat : Multithématiques 98 %, Groupe Canal+ 1 %, Fidimages 1 %.

Thématique :

- Ciné Cinéma Auteur : œuvres cinématographiques récentes et de catalogue relevant du genre « art et essai » ;

- Ciné Cinéma Succès : œuvres cinématographiques de catalogue des années 1960 à 1980.

Observations : Ciné Cinéma Auteur et Ciné Cinéma Succès s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle offre mise en œuvre par la société Ciné Cinéma Câble en septembre 2002, caractérisée par une thématisation accrue (à cette occasion Ciné Cinémas 1 et Ciné Cinémas 2, Ciné Cinémas 3 et Ciné Classics sont devenues Ciné Cinéma Premier, Ciné Cinéma Émotion, Ciné Cinéma Frisson et Ciné Cinéma Classic.

Cette nouvelle offre fait l'objet d'un abonnement spécifique commun à l'ensemble des services, dans la limite des capacités disponibles des bouquets satellite et/ou des réseaux câblés.

Ciné FX

Éditeur : AB Sat.

Actionnariat : AB Groupe 100 % (contrôlée à 75 % par Claude Berda, président d'AB Groupe).

Thématique : œuvres cinématographiques relevant des genres suivants : fantastique, horreur, fiction.

Observations : la mise en œuvre de ce nouveau service s'inscrit dans le cadre de la nouvelle offre cinéma d'AB Sat proposée depuis septembre 2002 sous le nom de Ciné Box et composée, outre Ciné FX, des chaînes : Ciné Comic (anciennement dénommée Rire), Ciné Polar (anciennement dénommée Polar) et Ciné Box (anciennement dénommée Ciné Palace).

Disney Channel, Playhouse Disney, Toon Disney

Éditeur : The Walt Disney Company (France) SAS.

Actionnariat : Walt Disney Participations SAS 100 %.

Thématique :

- Disney Channel : programme destiné aux enfants, constitué principalement d'œuvres d'animation et dessins animés ;

- Playhouse Disney : programme pour les 2-5 ans, guidé par le souci de l'éveil des enfants ;

- Toon Disney : dessins animés pour les enfants.

Observations :

- Disney Channel a été conventionnée le 20 mars 1997 pour une durée de dix ans ; cette convention a été entièrement remodelée en 2002 ; elle s'applique désormais au programme d'origine ainsi qu'à sa rediffusion, une heure plus tard, sur un canal distinct, sous le nom de Disney Channel + 1 ;

- Cette convention fait application du 6 e alinéa de l'article 33-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, qui dispose que « la convention précise les modalités de rediffusion, intégrale ou partielle, par câble ou par satellite, du service de télévision en plusieurs programmes ».

Gourmet TV

Éditeur : Gourmet TV SAS.

Actionnariat : Gourmets Associés 40 %, Ilta France 25 %, Communication et Programme International 10 %, Joël Robuchon 10 %, Guy Job 10 %, France Télévisions 5 %.

Thématique : univers de la cuisine et de l'alimentation.

Kanal Austral

Éditeur : Kanal Austral (constituée sous la forme juridique de société de presse et établie à Saint-Denis de la Réunion).

Actionnariat : Georges-Guillaume Louapre Pottier 50 %.

Christiane Rousseau 50 %.

Thématique : musique, principalement celle de l'Océan indien.

Observations :

- horaires de diffusion : 7 h 00 - 9 h 00.

- zone de diffusion : l'océan Indien.

Khalifa TV

Éditeur : Khalifa TV SAS.

Actionnariat : Rafik Abdelmoumen Khalifa 100 %.

Thématique : chaîne généraliste à dominante musicale, plus particulièrement tournée vers la population maghrébine ; elle est majoritairement francophone et consacre plus de la moitié du temps annuel de diffusion à des vidéomusiques.

Observations :

- la chaîne proposera un module d'information quotidien de quelques minutes en langue kabyle et en arabe ;

- la grille tient compte des jours fériés en France comme en Algérie ;

- Khalifa TV est diffusée en clair 24h/24 ;

- Le conventionnement de la chaîne porte sur une période de deux ans.

LCH (La Chaîne de l'Humanitaire)

Éditeur : association La Chaîne Humanitaire.

Thématique : présentation des activités des principales associations ?uvrant dans l'action humanitaire.

Observations : diffusion multilingue (français, espagnol, anglais, espagnol).

Loft Story saison 2

Éditeur : ASP Productions.

Actionnariat : Endemol France.

Thématique : Jeu de « télé-réalité ».

Observations :

- il s'agit d'un programme « événementiel » (diffusé entre le 11 avril et le 7 juillet 2002) diffusé 24h/24 et dont des extraits ont été rediffusés sur l'antenne de M6 ;

- la durée de la convention a été circonscrite à celle du programme.

MA 3

Éditeur : B. End. B. Prod.

Actionnariat : Betty Benaddi 80 %, Badia Chraibi 10 %, Kadiri Abdelhamid 10 %.

Thématique : divertissement.

Observations :

- public principalement visé la population maghrébine vivant en France ou au Maghreb, et plus particulièrement la population d'origine marocaine ;

- le programme sera diffusé en français et en arabe ;

- l'exploitation du service MA 3 doit bénéficier du soutien logistique et financier du groupe saoudien de télévision ART (lui-même filiale du groupe saoudien Dallah Albaraka).

Motors TV UK

Éditeur : Motors TV ASL.

Actionnariat : SCP Cap Lardier 84,08 %, Engine Partners 8,48 %, Creative Partners 4,17 %, Europartners 1,88 %, Moteurs Productions 1,39 %, personnes physiques 0,001 %.

Thématique : sports mécaniques.

Observations :

- il s'agit de la version de la chaîne Motors TV (conventionnée le 14 septembre 1999) destinée au marché britannique ;

- la convention de Motors TV UK renvoie à la convention de Motors TV s'agissant du respect des obligations en matière de programmes et de contrôle, tout en autorisant la diffusion de messages publicitaires spécifiques au marché britannique et la diffusion de programmes en langue anglaise.

MRL (radio)

Éditeur : Ekaïna Media.

Actionnariat : Michèle Champvert 80 %, Nathalie Nennig 17 %, Éric Gerbeau 3 %.

Thématique : musique (rock français et international), émissions de divertissement et forums de discussion en direct (émission « Maurice radio libre », diffusée quotidiennement entre 21 h 00 et minuit).

Observations : avant de conclure la convention du service MRL, la société Ekaïna Media était connue du CSA comme fournisseur de programmes (en particulier le programme « Maurice radio libre »), repris sur un certain nombre de radios autorisées.

Star Academy Saison 2

Éditeur : Niouprod.

Actionnariat : ASP Productions.

Thématique : jeu de « télé-réalité ».

Observations :

- il s'agit d'un programme « événementiel » diffusé 24h/24 entre le 15 octobre 2002 et le 15 janvier 2003, et dont des extraits ont été rediffusés sur l'antenne de TF1 ;

- la durée de la convention a été circonscrite à celle du programme.

Télétoon

Société éditrice : TPS Jeunesse.

Thématique : dessins animés destinés aux enfants.

Observations :

- La convention Télétoon conclue le 13 août 2002 se substitue à la convention d'origine, signée le 13 février 1997 pour une durée de dix ans ; elle en conserve l'échéance mais s'applique globalement au programme Télétoon proprement dit ainsi qu'à sa rediffusion une heure plus tard sur un canal distinct, sous le nom de Télétoon + 1 ;

- cette convention fait application du 6 e alinéa de l'article 33-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, qui dispose que « la convention précise les modalités de rediffusion, intégrale ou partielle, par câble ou par satellite, du service de télévision en plusieurs programmes » .

SERVICES DE TÉLÉVISION EUROPÉENS DÉCLARÉS EN 2002

La procédure de déclaration au CSA, prévue à l'article 43-6 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée pour les services de télévision relevant de la compétence d'un autre État membre de l'Union européenne ou signataire de l'accord sur l'Espace économique européen a reçu application à six reprises. Les États dans lesquels ceux-ci sont établis et autorisés sont les suivants : l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne.

Au 31 décembre 2002, le nombre de services bénéficiant du régime déclaratif était de 79.

Répartition, par pays d'origine, des services de télévision
déclarés au CSA (au 31 décembre 2002)

Allemagne

9

Belgique

2

Espagne

2

Italie

6

Luxembourg

10

Pays-Bas

5

Portugal

2

Royaume-Uni

43

Total

79

Services européens déclarés au CSA au cours de l'année 2002 (cf. tableau)

CANAUX LOCAUX CONVENTIONNÉS EN 2002

Au cours de l'année 2002, le nombre des services locaux conventionnés a poursuivi sa progression régulière, avec huit nouveaux projets conventionnés contre sept en 2001.

Fin 2002, c'est donc un total de 104 services qui sont en exercice dont quatre attendent pour des raisons techniques et commerciales leur reprise sur les réseaux câblés (cf. annexe).

Il faut noter que deux services locaux de la région parisienne, parmi les huit conventionnés en 2002, ne sont pas encore distribués. Pour les autres services, l'engagement des collectivités territoriales s'est encore affirmé. Elles ont suscité et financé cinq projets. Seule une société privée a mis en place une télévision locale sur le site de Bayonne, Anglet et Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).

L'implantation géographique des huit nouveaux services est proche de celle observée pour l'ensemble des services conventionnés. Ainsi, les régions d'Alsace et de Lorraine, qui regroupent environ 45 % des services existants, ont accueilli en 2002 quatre nouveaux services dans les communes de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), Rosselange (Moselle), Wingen-sur-Moder et Wantzenau (Bas-Rhin). Pour sa part, le département de l'Aisne accueille une première expérience de canal local dans la petite ville de Fresnoy-le-Grand.

Les télévisions locales par câble créées au cours de ces deux dernières années desservent, pour presque la moitié d'entre elles, des communes de moins de 10 000 habitants. Un tiers de l'ensemble des services existants est implanté dans des communes de cette taille.

À côté de ces services de petit format, on a vu croître ces dernières années des projets plus ambitieux conservant toujours une préoccupation de proximité et fondés, soit sur l'intercommunalité, soit sur des projets d'accords de partenariat avec d'autres services proches.

Ce type de collaboration permet non seulement une économie de moyens et une diversification de l'offre, mais aussi un développement de programmes en accord avec les réalités socio-économiques locales.

Avec une logique par certains aspects analogue mais où la préoccupation majeure est l'élargissement de la zone de réception, les rares sociétés commerciales qui s'engagent dans des projets de télévision locale par câble s'orientent vers un territoire plus large que celui de la commune, souhaitant agir dans un cadre régional et cherchant la reprise du programme sur différents sites.

Par ailleurs, au cours de l'année, le Conseil a renouvelé pour une durée de cinq ans les conventions de douze services arrivées à terme. Il s'agit de cinq télévisions mises en place par des sociétés commerciales ou d'économie mixte et distribuées sur les sites de Cholet, Martigues, Hérouville-Saint-Clair, Fort-de-France et dans la région d'Alsace.

Pour les sept autres, les communes assurent la responsabilité éditoriale, soit directement (Clermont-Ferrand, Bischwiller, Figeac, Limoges), soit à travers une régie (Gray, Creutzwald et Bitche). Le Conseil a constaté une nouvelle fois la pérennité des expériences et un accroissement de l'offre de programmes dans la plupart des cas, malgré des ressources qui restent limitées.

Enfin, il a autorisé les villes de Tours (37), Besançon (25) et Montreuil (93), ainsi qu'une association du département du Val-d'Oise, à réaliser des diffusions temporaires sur les réseaux câblés les desservant. Pour les trois villes, il s'agit d'expériences essentiellement consacrées à la diffusion des séances des conseils municipaux. L'association a distribué sur les réseaux câblés, en intégralité et en simultané, le service VO'TV titulaire d'une autorisation de diffusion temporaire hertzienne.

Selon le bilan établi par le Conseil au cours de l'année, la somme totale consacrée aux programmes de proximité se monte à plus de 20 millions d'euros pour 96 services, soit 220 000 euros par service en moyenne.

Cependant, cette estimation globale ne permet pas d'apprécier les situations économiques particulières. D'une part, la réalité est très contrastée : les budgets se situent dans une fourchette allant de 532 euros à plus de 1,5 million d'euros par an. D'autre part, les sommes déclarées ou les comptes d'exploitation présentés ne tiennent pas toujours compte des apports en personnel et en nature que fournissent les villes.

En tout état de cause, les programmes locaux sont réalisés avec un minimum de charges, notamment salariales, et avec des coûts de production assez faibles. Dans 10 % des cas environ, les programmes sont l'œuvre exclusive de bénévoles. Pour les autres, le nombre total des salariés s'élève à plus de 470 personnes, dont un cinquième sont des journalistes, permettant ainsi une plus grande professionnalisation des équipes.

L'hétérogénéité des formats est aussi la règle. La production fraîche des télévisions de proximité peut varier de 10 minutes à 6 heures par semaine.

Le financement le plus important est public, et notamment municipal. L'engagement financier des régions et des départements augmente dans certains projets.

La part des recettes propres dans ce type d'économie reste faible. Le marché publicitaire local est peu développé et l'interdiction de la publicité en faveur du secteur de la distribution pénalise les services. En outre, le faible nombre d'abonnés ne permet pas d'envisager une montée significative des recettes publicitaires dans un futur proche.

Dans les meilleurs des cas, les recettes publicitaires, de parrainage et de communication institutionnelle représentent entre 25 et 35 % du budget.

4 - Les radios

Les radios en métropole

Appels aux candidatures

L'année 2002 a vu l'aboutissement de quatre appels aux candidatures dans le ressort des CTR de Caen, Clermont-Ferrand, Dijon et Paris par l'attribution d'autorisations d'émettre à 50 opérateurs sur 105 fréquences et une fréquence partagée.

Ces autorisations concernent 16 opérateurs de catégorie A, dont 8 nouveaux projets, sur 18 fréquences ; 19 opérateurs de catégorie B, dont 1 nouveau projet, sur 28,5 fréquences ; 1 opérateur de catégorie C sur 1 fréquence ; 11 opérateurs de catégorie D sur 50 fréquences et 3 opérateurs de catégorie E sur 8 fréquences.

La présélection concernant l'appel aux candidatures dans le ressort du CTR de Toulouse (Languedoc-Roussillon) a été adoptée par le Conseil au mois de décembre.

Enfin, des appels sont en cours dans le ressort des CTR de Bordeaux, Lyon, Marseille, Nancy (pour la région Champagne-Ardenne), Paris, Poitiers et Rennes.

CTR de Bordeaux

Un appel aux candidatures, ouvert à toutes les catégories, a été lancé le 27 février 2002 sur 16 zones : Angoulême (16) ; Cognac (16) ; Confolens (16) ; La Rochelle (17) ; île de Ré (17) ; Royan (17) ; Jonzac (17) ; Saintes (17) ; Saint-Jean-d'Angely (17) ; Bordeaux (33) ; Mont-de-Marsan (40) ; Hagetmau (40) ; Marmande (47) ; Agen (47) ; Oloron-Sainte-Marie (64) ; Pau (64).

69 candidats ont été déclarés recevables le 28 mai 2002 (22 en catégorie A, 23 en B, 3 en C, 18 en D et 3 en E). Les candidats sollicitent au total 312 fréquences.

Le plan de fréquences, adopté le 19 décembre 2002, comporte 22 fréquences issues de la réutilisation de 19 fréquences vacantes auxquelles s'ajoutent 3 fréquences nouvelles.

CTR de Caen

À la suite de l'appel lancé le 5 juin 2001 sur 8 zones : Évreux (27) ; Louviers/Les Andelys (27) ; Verneuil-sur-Avre (27) ; Chartres (28) ; Villedieu-les-Poêles (50) ; Alençon (61) ; Rouen et Bolbec (76), 51 candidats avaient été admis à concourir par décision du 2 octobre 2001 (11 en A, 12 en B, 7 en C, 18 en D et 3 en E). Ces candidats sollicitaient au total 155 fréquences.

Le plan de fréquences, adopté le 22 janvier 2002, comportait 9 fréquences dont 7 fréquences vacantes, les deux autres étant issues des recherches opérées par la direction technique du Conseil à la demande du CTR.

9 candidats ont été présélectionnés le 26 avril 2002 (2 A, 4 B et 3 D). Les autorisations ont été délivrées le 12 novembre 2002.

CTR de Clermont-Ferrand

À l'issue d'un appel aux candidatures lancé le 11 mai 1999 sur l'ensemble des départements du ressort du CTR : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Corrèze, Creuse et Haute-Vienne, 45 candidats avaient été déclarés recevables le 28 septembre 1999, sollicitant un total de 183 fréquences sur 36 zones.

Le plan de fréquences adopté le 4 avril 2001 comportait 65 fréquences dont 58 nouvellement dégagées, dont 14 provenant de restitutions de Radio France.

Le Conseil a autorisé, le 16 avril 2002 et le 10 décembre 2002, 26 opérateurs sur 61 fréquences (6 de catégorie A dont 3 nouveaux projets sur 7 fréquences, 7 de catégorie B dont 1 nouveau projet sur 15 fréquences, 1 de catégorie C sur 1 fréquence, 10 de catégorie D sur 35 fréquences, 2 de catégorie E sur 3 fréquences).

CTR de Dijon

Suite à l'appel aux candidatures lancé le 9 octobre 2000 sur 25 zones, 72 candidats avaient été jugés recevables, sollicitant un total de 317 fréquences.

Le plan de fréquences adopté le 23 octobre 2001 recensait 39 fréquences dont 11 fréquences vacantes et 28 résultant de nouvelles recherches.

Le 6 mars 2002, le Conseil a présélectionné 24 candidats (9 A, 4 B, 8 D et 3 E), dont un a renoncé à sa présélection : l'association départementale des Francas de Côte-d'Or à Genlis (21). Les 23 candidats restants ont été autorisés, le 17 septembre 2002, sur 32 fréquences. Les autorisations relatives aux zones d'Autun (2 fréquences) et de Belfort-Montbéliard (2 fréquences) seront délivrées ultérieurement, l'agrément des sites étant en attente de réponses de coordination internationale.

CTR de Lyon

Le Conseil a lancé le 24 mai 2002 un appel aux candidatures partiel, ouvert aux catégories A et B, sur trois zones : Rencurel (38), Lamure-sur-Azergues (69) et Le Biot (74).

Sept candidats (6 en A, 1 en B), sollicitant chacun une fréquence, ont été déclarés recevables par décision du 8 octobre 2002. Deux candidats de catégorie D ont été déclarés irrecevables.

CTR de Marseille

À la suite de l'appel lancé le 6 février 2001 dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et du Var dans leur totalité, le département des Alpes-Maritimes pour la zone de Cannes et le département du Vaucluse pour les zones de Pertuis, Vaison-la-Romaine et Apt, 83 candidats, sollicitant un total de 370 fréquences, avaient été admis à concourir par décision du 29 mai 2001 (26 en A, 25 en B, 12 en C, 17 en D et 3 en E).

Le plan de fréquences, adopté le 17 décembre 2002, comporte 33 fréquences dont 29 fréquences vacantes parmi lesquelles 4 ont été restituées par Radio France. En fait, seules 4 fréquences sont nouvelles.

La présélection est prévue pour le printemps 2003.

CTR de Nancy

Un appel général a été lancé le 6 mars 2001, ouvert à toutes les catégories sur toutes les zones des 4 départements de la région Champagne-Ardenne (Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne).

45 candidats ont été déclarés recevables par décision du 10 juillet 2001 : 11 en A, 10 en B, 5 en C, 17 en D, 2 en E. Ils sollicitaient au total 243 fréquences.

Le 6 novembre 2002, le Conseil a agréé le plan de fréquences relatif à cet appel.

Ce plan comprend 50 fréquences (liées à 22 zones d'implantation), dont 5 fréquences vacantes et 45 nouvellement dégagées. Il a été publié au Journal officiel du 6 décembre 2002.

CTR de Paris

Durant l'année 2002, deux appels aux candidatures ont été lancés.

• Un premier, le 5 février 2002, ouvert aux catégories A, B, D et E sur 5 zones : Chantilly (60) ; Compiègne (60) ; Fontainebleau (77) ; Paris (75-93) ; Meaux (77), 71 candidats ont été déclarés recevables par décisions du 7 mai 2002 et du 11 juin 2002. Ces candidats sollicitaient au total 143 fréquences.

Le plan de fréquences a été adopté le 24 mai 2002 et comportait 8 fréquences dont 4 fréquences à Paris parmi lesquelles une utilisable en temps partagé de 0 h 00 à 6 h 00 et de 14 h 00 à 24 h 00.

8 candidats ont été présélectionnés le 23 juillet 2002 : 1 radio de catégorie A à Meaux, 4 radios de catégorie B à Paris, 2 radios de catégorie D à Chantilly et Compiègne et une radio de catégorie E à Fontainebleau.

Les 4 opérateurs de catégorie B ont été autorisés à Paris le 22 octobre 2002 sur les trois fréquences et demie.

Les autres opérateurs seront prochainement autorisés après agrément des sites.

• Un second appel a été lancé le 24 septembre 2002 dans les zone de Paris uniquement pour la catégorie A et dans celle de La Ferté-sous-Jouarre (77) pour les catégories A, B, D, E. Les dossiers devaient être retournés, à peine d'irrecevabilité, au comité technique radiophonique au plus tard le 19 novembre 2002 à 12 h 00.

CTR de Poitiers

À la suite de l'appel lancé le 20 mars 2001 sur 11 zones : Bourges (18) ; Saint-Amand-Montrond (18) ; Tours (37) ; Chinon (37) ; Vendôme (41) ; Courtenay (45) ; Niort (45) ; Parthenay et Montcoutant (79) ; Poitiers et Montmorillon (86), 55 candidats avaient été admis à concourir par décision du 11 septembre 2001 (20 en A, 14 en B, 2 en C, 16 en D et 3 en E). Ces candidats sollicitaient au total 167 fréquences.

Le plan de fréquences, adopté le 17 décembre 2002, comporte 26 fréquences dont 8 fréquences vacantes et 18 issues des recherches opérées par la direction technique du Conseil (les nouveaux allotissements de fréquences proposés dans les grandes villes résultent de la restitution par Radio France d'une fréquence à Niort).

La présélection est prévue pour le mois de mai 2003.

CTR de Rennes

Deux appels aux candidatures partiels ont été lancés dans le ressort du CTR de Rennes le 12 mars 2002 et le 24 mai 2002.

L'appel du 12 mars 2002 concerne 10 zones : Callac (22), Redon (35), Mesquer (44), Nantes (44), Guer (56), Gourin (56), Locminé-Baud (56), Lorient (56), Questembert (56) et Beauvoir-sur-Mer (85).

50 candidats ont fait acte de candidature (18 en catégorie A, 11 en catégorie B, 3 en catégorie C, 16 en catégorie D, 2 en catégorie E). 45 candidatures ont été déclarées recevables le 16 juillet 2002. Trois candidatures (1 en catégorie C, 2 en catégorie D) ont été déclarées irrecevables pour forclusion, les deux autres (catégorie A) pour non-existence de la personnalité morale.

145 fréquences ont été sollicitées dans le cadre de cet appel.

L'appel du 24 mai 2002 a été lancé dans la zone de Cholet. 12 candidats y ont postulé (2 en catégorie B, 2 en catégorie C, 7 en catégorie D et un en catégorie E). Tous les dossiers ont été déclarés recevables le 8 octobre 2002.

CTR de Toulouse

À la suite de l'appel lancé le 19 septembre 2000 dans toute la région Languedoc-Roussillon, 78 candidats avaient été admis à concourir par décision en date du 5 décembre 2000 (29 en A, 16 en B, 12 en C, 18 en D et 3 en E). Ces 78 candidats sollicitaient au total 250 fréquences sur 43 zones de planification.

Le plan de fréquences adopté le 2 juillet 2002 comportait 30 fréquences réparties sur 21 zones géographiques. L'une de ces fréquences, précédemment attribuée au Mouv' à Mende avait été restituée par Radio France. Cette dernière a cependant fait valoir son droit de préemption afin qu'une fréquence lui soit de nouveau attribuée à Mende pour la diffusion du Mouv'.

La présélection a été adoptée en assemblée plénière du 10 décembre 2002. Ont été présélectionnés 9 opérateurs de catégorie A sur 9 fréquences, 6 opérateurs de catégorie B sur 11 fréquences, 2 opérateurs de catégorie C sur 2 fréquences, 3 opérateurs de catégorie D sur 5 fréquences et 2 opérateurs de catégorie E sur 2 fréquences.

Bilan des autorisations délivrées en 2002 (cf. tableau)

appels aux candidatures en ondes moyennes

Par décision du 27 février 2002, le Conseil a lancé un appel aux candidatures en ondes moyennes dans le ressort des CTR de Paris, Marseille, Nancy, Rennes et Toulouse. Cet appel était ouvert aux catégories A, B, D et E.

Par décision du 9 juillet 2002, 37 candidats ont été déclarés recevables : 8 en catégorie A, 10 en catégorie B, 17 en catégorie D et 2 en catégorie E.

Le plan de fréquences adopté le 10 décembre 2002 comporte 28 allotissements, dont 6 à Paris, 6 dans le ressort du CTR de Marseille, 7 dans celui de Nancy, 3 dans le ressort du CTR de Rennes et 6 dans le ressort du CTR de Toulouse.

Reconductions d'autorisations

Le Conseil a procédé en 2002 à la reconduction hors appel aux candidatures de 430 autorisations concernant tous les CTR de métropole.

Cependant, il n'a accordé le bénéfice de la reconduction à 13 opérateurs : 6 services de catégorie A et 5 de catégorie C ne respectaient plus les critères de leur catégorie ; pour une radio de catégorie B il y avait désaccord entre le Conseil et l'opérateur sur la convention ; enfin, une radio de catégorie C n'avait pas renvoyé son projet de convention.

CTR de Bordeaux

Par décision en date du 26 février 2002, le Conseil a estimé possible d'engager une procédure de reconduction, hors appel aux candidatures, pour huit opérateurs dont le terme des autorisations arrive à échéance le 7 avril 2003 et le 9 juin 2003.

Lors de l'assemblée plénière du 6 novembre 2002, le Conseil a décidé de reconduire les huit opérateurs (7 de catégorie D, 1 de catégorie E) sur 13 fréquences.

CTR de Caen

Dans le ressort de ce comité, sur les 19 autorisations jugées reconductibles le 18 décembre 2001, 18 ont été reconduites après agrément des conventions correspondantes par décisions des 28 mai et 18 juin 2002 (4 A, 1 B, 8 C et 5 D).

Une seule autorisation n'a pu être reconduite, celle délivrée à Radio Verte Cédia, en raison de la liquidation judiciaire dont le titulaire a fait l'objet.

D'autre part, les autorisations de 12 opérateurs venant à échéance le 14 avril 2003 déclarées reconductibles le 9 avril 2002 ont toutes été reconduites par décision du 8 octobre 2002 (2 A, 1 C, 7 D et 2 E).

CTR de Clermont-Ferrand

Les autorisations de 52 opérateurs, jugées reconductibles le 19 septembre 2001, expiraient le 22 septembre 2002 (26 de catégorie A, 3 de catégorie B, 14 de catégorie C, 6 de catégorie D, 3 de catégorie E).

47 ont été reconduites le 27 février 2002 et 5 le 19 mars.

Le 26 avril 2002, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire hors appel aux candidatures 11 autorisations délivrées à l'issue d'un appel partiel lancé le 3 juin 1997 et qui expireront le 10 mai 2003.

Ces autorisations ont été reconduites le 6 novembre 2002. Elles concernent 2 radios de catégorie B, 7 de catégorie D, 2 de catégorie E et 17 fréquences.

CTR de Dijon

Lors de l'assemblée plénière du 6 mars 2002, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire les autorisations de 4 opérateurs de catégorie C, D et E sur 4 fréquences issues de l'appel partiel du 3 juin 1997. Ces autorisations, qui expireront le 31 mars 2003, ont été reconduites hors appel aux candidatures pour une durée de cinq ans par décision du 24 septembre 2002.

CTR de Lille

Cette année, le Conseil s'est prononcé sur la reconduction d'autorisations qui seront échues le 11 mai 2003, le 3 juin 2003 et le 29 juin 2003.

Au cours de la réunion plénière du 26 avril 2002, le Conseil a examiné la possibilité de reconduire hors appel les autorisations de 15 opérateurs qui seront échues le 11 mai 2003. Il a admis au bénéfice de cette procédure les autorisations de 14 opérateurs (2 en B, 4 en C, 6 en D, 2 en E). Il a cependant décidé qu'il n'était pas possible de reconduire l'autorisation de Nostalgie Amiens qui ne remplit plus les critères d'une radio de catégorie C.

L'autorisation de Radio Fugue (catégorie B) à Amiens a fait l'objet d'une abrogation, l'opérateur ayant restitué sa fréquence au Conseil.

Après négociation des conventions, 13 opérateurs ont été reconduits.

Par décision du 15 octobre 2002, le Conseil a reconduit l'autorisation de Rire et Chansons (en catégorie D), dont l'autorisation expirera le 3 juin 2003. Le Conseil avait reconnu possible la reconduction de cette autorisation lors de sa réunion plénière du 26 avril 2002.

Au cours de l'assemblée plénière du 18 juin 2002, le Conseil s'est prononcé sur la possibilité de reconduire les autorisations de 65 opérateurs (26 A, 12 B, 21 C, 4 D, 2 E) dont le terme est fixé au 29 juin 2003. Il a admis au bénéfice de la reconduction les autorisations de 60 opérateurs. Le Conseil a, en effet, estimé que 5 opérateurs ne pouvaient bénéficier de cette procédure car ils ne remplissent plus les critères de la catégorie de service dans laquelle ils ont été autorisés : Radio Triomphe (A), Radio TSF Calais (A), Galaxie (A), Roc FM (A), Nostalgie Valenciennes (C).

Après négociation des conventions, 60 opérateurs ont été reconduits hors appel aux candidatures.

CTR de Lyon

Lors de l'assemblée plénière du 6 mars 2002, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire 8 autorisations, de catégorie D et E, issues de l'appel partiel du 3 juin 1997.

Ces autorisations, qui expireront le 14 avril 2003, ont été reconduites hors appel aux candidatures pour une durée de cinq ans par décision du 8 octobre 2002 : elles concernent 6 opérateurs de catégorie D et 2 opérateurs de catégorie E pour 12 fréquences.

CTR de Marseille

Pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la région Corse, 12 autorisations arrivant à échéance le 26 mai 2003 (1 A, 1 B, 3 C, 5 D et 2 E), 1 autorisation arrivant à échéance le 11 juin 2003 (1 D) et 9 autorisations arrivant à échéance le 15 juin 2003 (4 C et 5 D) ont été déclarées reconductibles par décision du 30 avril 2002.

Toutes ces autorisations ont été reconduites par décision du 19 novembre 2002.

CTR de Nancy

Le 26 mars 2002, le Conseil a statué sur la possibilité de reconduire hors appel aux candidatures 16 opérateurs dont les autorisations expirent le 30 mars 2003.

Le Conseil n'a pas jugé possible de reconduire 3 de ces opérateurs : 1 de catégorie A (Label FM) et 1 de catégorie C (MFM Nancy) qui ne respectent plus les critères de leur catégorie respective ainsi qu'un de catégorie B (Liberté) qui a renoncé à la reconduction.

Le Conseil s'est déclaré favorable à la reconduction des 13 autres opérateurs : 1 de catégorie A, 2 de catégorie B, 5 de catégorie C, 4 de catégorie D, 1 de catégorie E.

Ces derniers ont été reconduits le 24 septembre 2002. Cette reconduction concerne 17 fréquences.

CTR de Paris

Le Conseil avait statué favorablement, le 24 juillet 2001, sur la possibilité de reconduire pour cinq ans, hors appel aux candidatures, les autorisations de 66 opérateurs dont le terme était fixé au 4 septembre 2002.

Lors des assemblées plénières des 5 février et 6 mars 2002, le Conseil a reconduit 65 opérateurs dont 26 en catégorie A, 14 en catégorie B, 11 en catégorie C, 11 en catégorie D et 3 en catégorie E.

En revanche, le Conseil a constaté un défaut d'accord sur la convention avec l'association Radio Arc-en-Ciel (catégorie B) et a donc décidé de ne pas reconduire son autorisation.

Lors de la réunion plénière du 17 septembre 2002, le Conseil a décidé de reconduire l'autorisation délivrée à la Sarl Saprodif/Méditerranée FM en catégorie B.

Par décision en date du 26 mars 2002, le Conseil a estimé possible d'engager une procédure de reconduction, hors appel aux candidatures, avec trois opérateurs (un A, 2 B) dont le terme des autorisations arrive à échéance le 7 avril 2003 (Tonic FM, Vibration) et le 9 juin 2003 (Radio Oxygène). En revanche, le Conseil n'a pas jugé possible de reconduire Europe 2 La Ferté, en catégorie C, qui ne respecte plus les critères de sa catégorie de service.

Lors de sa réunion plénière du 17 septembre 2002, le Conseil a décidé de reconduire les autorisations de trois stations : Tonic FM, Vibration et Oxygène.

CTR de Poitiers

Le 23 avril 2002, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire, hors appel, les autorisations de 22 opérateurs qui viendront à échéance le 10 mai 2003 et le 8 juin 2003 (3 A, un B, 2 C, 13 D et 3 E).

Le Conseil n'a pas jugé possible de reconduire un opérateur de catégorie A, Collines FM et un de catégorie C, Nostalgie Centre, qui ne respectent plus les critères de leur catégorie.

Les autorisations de ces 22 opérateurs ont, toutes, été reconduites par décision du 6 novembre 2002.

CTR de Rennes

Le Conseil a statué sur la reconduction hors appel aux candidatures d'autorisations arrivant à terme le 18 mai 2003. Par décision du 26 mars 2002, il a estimé possible de reconduire les autorisations de 22 opérateurs (3 en A, 5 en C, 11 en D et 3 en E). Après négociation des conventions, tous les opérateurs ont été reconduits.

CTR de Toulouse

Pour la région Languedoc-Roussillon, 15 autorisations (une de catégorie A, 2 C, 9 D, 3 E) venant à terme le 17 mai 2003 et jugées reconductibles le 16 avril 2002 ont été reconduites, après agrément des conventions correspondantes, le 8 octobre 2002.

En région Midi-Pyrénées, 2 opérateurs (Jordanne FM en A et Skyrock Albi/Castres en C) ayant renoncé à la reconduction de leurs autorisations, le Conseil a, par délibération du 16 avril 2002, admis au bénéfice de la reconduction, hors appel, 81 services (46 A, 5 B, 18 C, 9 D et 3 E) dont les autorisations arrivaient à terme le 27 avril 2003 ou le 11 mai 2003.

Après négociation des conventions, ce sont finalement 80 opérateurs qui ont été reconduits, par décisions des 22 octobre et 6 novembre 2002. En effet, l'association Radio Cauterets (Europe 2 Cauterets) n'avait pas renvoyé sa convention avant la date limite de négociation.

MODIFICATION DE CAPITAL

Comme il le fait chaque année, le Conseil a examiné en 2002 de nombreuses demandes de modification de capital des sociétés titulaires d'autorisations d'émettre. Il a notamment été saisi d'une demande portant sur la cession des parts détenues par D2I dans le capital de la société LV & Co qui contrôle les deux services radiophoniques MFM et Voltage. La participation de D2I qui s'établissait à 35,9 %, a été reprise par M. Gérard Louvin qui contrôle désormais 79,8 % du capital de LV & Co.

Le Conseil ne s'est pas opposé à cette opération dans la mesure où elle ne remettait pas en cause les données au vu desquelles MFM et Voltage ont été autorisées.

LOCATION-GÉRANCE

Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de la société éditrice du service BFM, le Conseil a été appelé à rendre un avis sur les projets de cession avec période préalable de location-gérance qui lui ont été transmis par le procureur de la République de Nanterre, en application de l'article 42-12 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.

Saisi de deux projets émanant, d'une part, de la société Radiofina et, d'autre part, de la société Nextradio, le Conseil s'est déclaré favorable au second. Dans son avis, le Conseil a indiqué qu'il n'accepterait aucun projet qui aboutirait au démantèlement total ou partiel, immédiat ou à venir, du réseau BFM.

Par jugement du 1er octobre 2002, le tribunal de commerce de Nanterre a suivi l'avis du Conseil supérieur de l'audiovisuel et a décidé d'autoriser la conclusion d'un contrat de location-gérance avec Nextradio.

AUTORISATIONS TEMPORAIRES

Le nombre de demandes d'autorisations temporaires est stable. La proportion de demandes par CTR reste quasiment identique d'une année sur l'autre, avec une très large majorité pour le CTR de Rennes qui représente 1/3 des demandes, suivi de celui de Caen avec 20 % des demandes. La proportion des acceptations reste la même : 90 %.

Les autorisations de radios temporaires

CTR

Nombre
de demandes

Acceptations

Refus

Bordeaux

12

11

1

Caen

62

56

6

Clermont

5

4

1

Dijon

16

14

2

Lille

7

6

1

Lyon

26

20

6

Marseille

13

10

3

Nancy

7

7

0

Paris

13

10

3

Poitiers

28

26

2

Rennes

102

99

3

Total

311

279

32

Nombre d'opérateurs et de fréquences par CTR et par catégorie au 31 décembre 2002 (cf. tableau)

Répartition des fréquences par catégorie de radio au 31 décembre 2002

CTR

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Catégorie D

Catégorie E

Marseille

20,6 %

8,6 %

25,9 %

29,2 %

15,7 %

Bordeaux

25,6 %

15,5 %

18,5 %

25,2 %

15,2 %

Dijon

30,2 %

10,5 %

19,6 %

25,1 %

14,6 %

Rennes

27,3 %

14,0 %

16,6 %

28,4 %

13,7 %

Lille

18,7 %

13,5 %

28,1 %

22,2 %

17,5 %

Lyon

25,8 %

16,5 %

17,3 %

28,0 %

12,4 %

Caen

21,2 %

15,3 %

21,6 %

31,9 %

10,0 %

Toulouse

32,6 %

12,8 %

20,8 %

21,0 %

12,8 %

Clermont

22,9 %

8,6 %

14,7 %

35,4 %

18,4 %

Poitiers

19,1 %

21,8 %

9,1 %

34,1 %

15,9 %

Paris

26,7 %

28,4 %

18,6 %

19,5 %

6,8 %

Nancy

26,4 %

11,4 %

26,4 %

21,1 %

14,7 %

Total

25,4 %

14,1 %

19,7 %

26,8 %

14,0 %


Caducités et abrogations d'autorisations en 2002

Radio

Catégorie

Villes

Date de décision

Motif

Radio Gitane

A

Somain (59)

22.01.2002

Dissolution
association

Radio Océane

A

Redon (56)
Questembert
Mesquer

12.02.2002

Restitution

Cristal 74

A

Le Biot (74)

26.03.2002

Retrait

Décibelle RDL

A

Château-Chinon (58)

04.06.2002

Restitution

Radio Verte Cédia

A

Bouloire (72)

28.05.2002

Liquidation
judiciaire

Radio C-Collège

A

Douai (59)

18.06.2002

Restitution

Radio Utopie

A

Marseille (13)

09.07.2002

Dissolution
association

Radio Fugue

B

Amiens (80)

22.10.2002

Restitution

97.7 Cap 90

A

Fayence (83)

22.10.2002

Restitution

RÉSEAUX RADIO : LES CHIFFRES DE COUVERTURE NATIONALE

Le CSA a évalué la couverture nationale des réseaux radio dans leur situation au 1er janvier 2003 (cf. tableaux ci-après).

Il doit procéder à cette évaluation pour vérifier l'application de l'article 41 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée qui dispose « qu'une même personne physique ou morale ne peut, sur le fondement d'autorisations relatives à l'usage des fréquences dont elle est titulaire pour la diffusion d'un ou plusieurs services de radiodiffusion sonore par voie hertzienne terrestre, ou par le moyen d'un programme qu'elle fournit à d'autres titulaires d'autorisation, disposer en droit ou en fait de plusieurs réseaux que dans la mesure où la somme des populations recensées dans les zones desservies par ces différents réseaux n'excède pas 150 millions d'habitants. »

Cette évaluation des populations couvertes ne concerne que la France métropolitaine et porte sur les réseaux de catégories C, D ou E, ainsi que sur les radios du service public, bien que ces dernières ne soient pas concernées par cet article de la loi. Son calcul a été effectué en totalisant la population des communes (à partir des données du recensement de la population française établi par l'INSEE en 1999) desservies par une au moins des stations du réseau étudié.

La détermination des communes couvertes en modulation de fréquence (MF) résulte d'une simulation informatique. Celle des communes couvertes en modulation d'amplitude en ondes longues (MA-OL) a été réalisée à partir des cartes de couverture mesurées et communiquées par les réseaux, avec le seuil de champ de 77 dBμV/m, valeur de champ nominal en réception adoptée par l'Union internationale des télécommunications (UIT) lors de la Conférence de Genève en 1975.

L'évaluation de la desserte cumulée MA et MF a été réalisée en associant les bassins de population MF et MA et en éliminant les doubles comptes.

Les radios outre-mer

En 2002, 177 stations privées émettent outre-mer, sur 452 fréquences. Les deux chaînes publiques RFO1 et RFO2, ainsi que RFI et France Culture occupent dans l'ensemble des Dom-Tom 193 fréquences. Le nombre de stations publiques et privées demeure stable par rapport à 2001.

Répartition des fréquences par catégorie de radio au 31 décembre 2002

CTR

 

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

opérateurs

fréquences

opérateurs

fréquences

opérateurs

fréquences

Antilles-Guyane

79

99

17

64

1

2

La Réunion- Mayotte

43

104

10

67

2

9

Polynésie

12

35

4

18

3

5

Nouvelle-Calédonie

2

23

1

22

1

1

St-Pierre-Miquelon

2

3

0

0

0

0

Total

138

264

32

171

7

17

Le décret no 2002-1545 du 24 décembre 2002 modifiant celui du 29 décembre 1997 portant application de l'article 80 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée a étendu le bénéfice du Fonds de soutien à l'expression radiophonique au territoire de la Polynésie française, à la Nouvelle-Calédonie et à la collectivité départementale de Mayotte. La prise en compte de la demande du CSA visant à corriger la disparité de traitement jusqu'alors en vigueur sera bénéfique au développement et à l'indépendance du secteur associatif de ces collectivités.

CTR Antilles-Guyane

Le paysage radiophonique aux Antilles et en Guyane comporte 79 stations privées qui exploitent 165 fréquences. Le service public utilise 39 fréquences pour la diffusion d'un programme local et 22 pour la retransmission de France Inter et de France Culture. Par ailleurs, RFI bénéficie de deux fréquences dans le département de la Guyane.

RADIOS PRIVÉES

RFO

Zones

Catégories

Total

Nombre de fréquences

Nombre
de fréquences

A

B

C

A + B + C

Total

RFO1

RFO2

Total

Guyane

23

1

0

24

37

20

8

28

Guadeloupe

26

9

1

36

69

9

7

16

Martinique

30

7

0

37

59

10

7

17

Total

79

17

1

97

165

39

22

61

APPEL AUX CANDIDATURES

Le 5 mars 2002, le Conseil a autorisé, dans le cadre de l'appel aux candidatures partiel et complémentaire lancé le 15 décembre 1998 pour les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, l'Association foi et développement (Radio Saint-Louis), l'Association citadelle de la vérité (Radio Espoir) et l'Association évangélique de la Martinique (Radio évangélique de la Martinique) dans la zone de Basse-Pointe en Martinique.

S'agissant de la Guadeloupe, le Conseil a autorisé le 17 septembre 2002 la Sarl Calypso (Radio Calypso), ainsi que six extensions de couverture accordées aux stations existantes NRJ, RCI, Nostalgie, Madras, Massabielle et Souffle de vie.

RECONDUCTION D'UNE AUTORISATION

Le 15 octobre 2002, le Conseil a reconduit pour cinq ans, hors appel aux candidatures, l'autorisation délivrée le 16 septembre 1997 à la Société nouvelle ICS SA (Radio ICS) de la Martinique.

AUTORISATIONS TEMPORAIRES

Le 5 mars 2002, le Conseil a autorisé l'association Office du tourisme du Lorrain à diffuser, à titre temporaire du 1er au 31 mai, du 1er juillet au 7 juillet et du 8 au 15 octobre 2002, un programme dénommé Atlantique FM axé sur la promotion du tourisme et de l'agriculture dans le nord de la Martinique.

Le 16 juillet 2002, le Conseil a autorisé l'Association de catholiques pour la transmission de l'information sur les ondes à diffuser, à titre temporaire du 20 au 28 juillet 2002, un programme consacré aux Journées mondiales de la jeunesse.

CADUCITÉ

À la suite de la liquidation judiciaire de l'Association jeunesse culturelle de Morne-Ceron, le Conseil a constaté, le 29 janvier 2002, la caducité de l'autorisation qu'il lui avait délivrée, le 21 avril 1998, pour émettre sous l'appellation Radio Morne-Ceron dans le nord de la Martinique.

CTR de la Réunion et de Mayotte

RADIOS PRIVÉES

RFO

Zones

Catégories

Total

Nombre de fréquences

Nombre de
fréquences

Nombre de fréquences

A

B

C

A + B + C

Total

RFO1

RFO2

Total

La Réunion

33

10

2

45

168

15

3

25

Mayotte

10

0

0

10

12

7

 

10

Total

43

10

2

55

180

22

3

35

APPELS AUX CANDIDATURES

Département de la Réunion

Dans le cadre de l'appel aux candidatures partiel et complémentaire lancé, le 13 novembre 2001, pour les zones de Saint-Denis, La Plaine-des-Palmistes, Mafate, Cilaos et Salazie à la Réunion, 24 candidatures ont été déclarées recevables, le 26 mars 2002 : 13 en catégorie A, 9 en catégorie B et 2 en catégorie C.

Collectivité départementale de Mayotte

Faisant suite à l'appel aux candidatures partiel et complémentaire lancé, le 6 février 2001, pour les zones de Pamandzi, Mamoudzou, Bandraboua et Bouéni, une liste de 11 candidats recevables avait été arrêtée le 28 juillet 2001. Le plan de fréquences, publié au Journal officiel du 6 juin 2002, comportait 17 fréquences. Le 19 novembre 2002, le Conseil a présélectionné 4 radios associatives (Radio Parole, Radio Tsingoni, RCM, Radio terre blanche), ainsi que 3 radios commerciales de catégorie B (Radio musiques infos, Ylang FM, Radio Kwezi FM). Les conventions correspondantes sont en voie de conclusion.

REFUS D'AUTORISATION

Collectivité départementale de Mayotte

Le Conseil a rejeté, le 16 avril 2002, une demande d'autorisation temporaire formulée par l'association Tsingoni FM en vue d'exploiter un service éponyme qui présentait en fait un caractère permanent ne pouvant s'inscrire que dans le cadre d'un appel aux candidatures. L'association Tsingoni FM a d'ailleurs été retenue lors de la présélection opérée le 19 novembre pour l'appel aux candidatures de février 2001 auquel elle avait postulé (cf. supra).

RECONDUCTION D'AUTORISATIONS

Collectivité départementale de Mayotte

Le 23 juillet 2002, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduction, hors appel aux candidatures, des autorisations délivrées aux associations Radio Carrefour (Radio Carrefour) et Mahaba Bel Amour (Radio la voix du Nord).

ABROGATION D'AUTORISATION

À la suite de la décision de l'Association culturelle des jeunes de Passamainti (Radio Bangali) de restituer ses fréquences, le Conseil a abrogé, le 1er octobre 2002, l'autorisation correspondante.

CTR de Polynésie Française

19 radios privées et deux canaux de RFO constituent le paysage radiophonique de la Polynésie française.

RADIOS PRIVÉES

RFO

Zones

Catégories

Total

Nombre de fréquences

Nombre de
fréquences

Nombre de fréquences

A

B

C

A + B + C

Total

RFO1

RFO2

Total

Polynésie

12

4

3

19

58

51

1

52

APPEL AUX CANDIDATURES

Le CTR de Polynésie française ayant recensé, au cours des deux dernières années, plusieurs demandes d'autorisation, le Conseil a lancé, le 15 octobre 2002, un appel aux candidatures pour l'ensemble du territoire.

AUTORISATION TEMPORAIRE

Le 10 décembre 2002, le Conseil a autorisé l'association Radio Poroï à diffuser un service dénommé Radio Maria No Te Hau, du 15 décembre 2002 au 6 janvier 2003, dans l'archipel de la Société.

CTR de Nouvelle-Calédonie et des Îles Wallis-et-Futuna

Deux réseaux régionaux couvrent l'ensemble du territoire de Nouvelle-Calédonie : Radio Djiido (catégorie A) et Radio Rythme Bleu (catégorie B). S'y ajoutent Radio Océane (catégorie A), qui dessert la commune de Dumbéa, et NRJ Nouméa (catégorie C), autorisée dans la zone du grand Nouméa.

RADIOS PRIVÉES

RFO

Zones

Catégories

Total

Nombre de fréquences

Nombre de
fréquences

Nombre de fréquences

A

B

C

A + B + C

Total

RFO1

RFO2

RFO3

Total

Nouvelle-Calédonie

2

1

1

4

46

27

7

3

37

Le 17 septembre 2002, le Conseil a examiné un projet d'appel aux candidatures susceptible de renforcer le pluralisme radiophonique en Nouvelle-Calédonie. Conformément à l'article 37 de la loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, ce projet de texte a été soumis pour avis au gouvernement du territoire.

Les autorisations de Radio Djiido, Radio Rythme Bleu et NRJ viennent à échéance le 29 janvier 2004. Dans cette perspective, le Conseil a également saisi pour avis le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

CTR de Paris (pour Saint-Pierre-et-Miquelon)

En 2002, aucun changement n'est intervenu dans la composition du paysage radiophonique de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon où émettent deux stations associatives de catégorie A, Radio Archipel et Radio Atlantique.

RADIOS PRIVÉES

RFO

Zones

Catégories

Total

Nombre de fréquences

Nombre de
fréquences

Nombre de fréquences

A

B

C

A + B + C

Total

RFO1

RFO2

Total

Saint-Pierre-et-Miquelon

2

0

0

2

3

3

3

6

Les autorisations des deux radios ont été reconduites, hors appel aux candidatures, le 12 novembre 2002. Les conventions correspondantes sont en voie de conclusion.

L'activité des comités techniques radiophoniques

Conformément à l'article 29-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, les comités techniques radiophoniques assurent l'instruction des demandes d'autorisations et l'observation de l'exécution des obligations qu'elles contiennent. Plus généralement, ils rendent leur avis sur tous les dossiers qui concernent les radios de leur ressort.

Presque tous les comités ont eu à traiter un appel aux candidatures MF en 2002 et cinq comités (Marseille, Nancy, Paris, Rennes et Toulouse) sont concernés par l'appel aux candidatures en ondes moyennes lancé le 12 mars 2002.

Les présidents des CTR de Dijon, Caen, Paris et Toulouse sont venus présenter au groupe de travail radio les propositions de présélection de leur comité respectivement le 22 janvier, le 9 avril, le 2 juillet et le 12 novembre 2002.

Le président Baudis s'est déplacé trois fois dans des CTR : à Bordeaux le 21 mars, à Toulouse le 18 octobre à l'occasion du départ à la retraite de Mme Anne-Marie Hélies, présidente du comité, et à Marseille le 28 novembre.

Des secrétaires généraux de CTR ont également participé au groupe de travail radio lors de l'examen de dossiers de certaines radios de leur région.

Une réunion a regroupé à Paris, le 6 juin 2002, les douze secrétaires généraux des CTR de métropole. Elle a permis de faire le point sur la TNT, les appels aux candidatures en MF et en ondes moyennes, l'état de la base de données radio et les questions techniques. Pour les appels aux candidatures en modulation de fréquence, les secrétaires généraux ont réfléchi avec les services du Conseil sur l'harmonisation des procédures d'instruction, les problèmes juridiques relatifs notamment à la recevabilité et le calendrier à établir pour les prochains appels généraux. Un débat fructueux s'est engagé, au cours duquel les secrétaires généraux ont pu faire part de leur expérience sur le terrain et de leur connaissance concrète du paysage radiophonique local.

Une réunion de l'ensemble des présidents et des secrétaires généraux de CTR a eu lieu à Paris le mercredi 13 novembre 2002, en présence du président Baudis et de plusieurs conseillers. Mme de Guillenchmidt a présenté les questions d'actualité en demandant notamment aux CTR de s'associer à la réflexion du Conseil sur l'évolution de sa politique radiophonique. La direction juridique a analysé la mise en œuvre des procédures de sanction, la direction technique a présenté les modalités de contrôle technique dans les CTR et la direction des opérateurs audiovisuels a exposé la situation des appels aux candidatures en cours en ondes moyennes et en modulation de fréquence. Des échanges de vues entre les CTR et le Conseil ont eu lieu sur ces différents sujets, ainsi que dans la dernière partie de la réunion consacrée aux questions diverses.

Cinq nouveaux présidents de CTR ont été nommés en 2002 : M. Philippe Belaval à Bordeaux, M. Jean-Pierre Girard à Toulouse, M. Jean-François Hertgen à Marseille, M. Jacques Léger à Rennes et M. Bernard Madelaine à Nancy.

On trouvera en annexe les modifications intervenues dans la composition des CTR durant l'année 2002 ainsi que les renouvellements de mandats.

Radio France

ABROGATIONS D'AUTORISATIONS

En février 2002, le Conseil a procédé à l'abrogation d'autorisations portant sur 114 fréquences MF non en service que Radio France avait restituées en octobre 2001.

À l'issue de la concertation engagée entre Radio France et le Conseil, un nombre de 228 fréquences non en service auront ainsi été restituées au cours des années 2001 et 2002.

UTILISATION DE FRÉQUENCES RESTITUÉES

Certaines de ces fréquences ont permis de dégager, au cours de l'année 2002, de nouvelles ressources qui ont été intégrées dans les plans de fréquences relatifs aux comités techniques radiophoniques de Poitiers, Marseille et Bordeaux.

C'est ainsi que dans le ressort du CTR de Poitiers, la restitution par Radio France de la fréquence 103 MHz à Niort-Maisonnay a permis de planifier cinq nouvelles fréquences : une à Poitiers, une à Parthenay, deux à Montmorillon et une à Niort.

En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, où Radio France a restitué douze fréquences, quatre d'entre elles ont pu être réutilisées et insérées dans le dernier plan de fréquences. Elles concernent les Alpes-de-Haute-Provence (deux fréquences pour la zone de La Foux-d'Allos et deux fréquences pour la zone de Colmar).

Dans le ressort du CTR de Bordeaux, deux fréquences restituées par Radio France ont pu être proposées dans le plan de fréquences actuel, elles concernent la zone de Jonzac (95,5 MHz et 102,1 MHz).

La restitution du réseau A en ondes moyennes fin 2001 a permis au Conseil de lancer un appel aux candidatures, le 27 février 2002, dans le ressort des CTR de Marseille, Nancy, Paris, Rennes, et Toulouse dans la bande des ondes hectométriques de 531 à 1602 kHz.

RÉAMÉNAGEMENTS TECHNIQUES - AUTORISATIONS

Durant l'année 2002, le Conseil a procédé à plusieurs réaménagements techniques dont certains ont permis la planification de nouvelles fréquences.

En effet, le Conseil a effectué des opérations de décalage de fréquence de Radio France dans la région dijonnaise et à Chalon-sur-Saône. Sept fréquences ont ainsi été décalées (trois de France Inter, trois concernant France Culture, une de France Musiques). Il a par ailleurs abrogé l'autorisation de Radio France Bourgogne à Plombières-lès-Dijon (91,2 MHz). Ces opérations combinées ont permis la planification de quatre nouvelles fréquences dont trois ont pu être affectées à la zone de Dijon et une à celle de Chalon-sur-Saône.

Deux de ces fréquences ont bénéficié à des opérateurs du secteur privé (zone de Dijon : 91,8 MHz et zone de Chalon-sur-Saône : 94,8 MHz). Sur les deux autres fréquences, le Conseil a autorisé, à la demande de Radio France, Le Mouv' à Dijon sur 88,9 MHz, et France Bleu Bourgogne sur 98,3 MHz (en remplacement de la fréquence 91,2 MHz sur laquelle ce programme était diffusé à Plombières-lès-Dijon).

AUTRES MODIFICATIONS TECHNIQUES

Durant l'année 2002, le Conseil s'est également prononcé sur d'autres modifications des conditions techniques d'émission de Radio France.

Le Conseil a autorisé France Info à procéder, à Châteaubriant (44) et à Hirson (02), à des changements de site et à des modifications de puissance apparente rayonnée. Pour ce même programme, il a agréé un décalage de fréquence à Perros-Guirec et un changement de site à Dijon.

Il a également autorisé France Inter et France Bleu Pays d'Auvergne à Clermont-Ferrand à modifier leur site et leur puissance apparente rayonnée. Enfin, il a agréé le changement de site de France Bleu Poitou à Parthenay.

TEMPORAIRES

Début janvier 2002, le Conseil a autorisé la prolongation, jusqu'au 8 février 2002, de l'autorisation temporaire accordée à Radio France, entre le 9 octobre 2001 et le 8 janvier 2002, pour la diffusion d'une radio humanitaire dénommée M'Toulouse et destinée aux sinistrés de l'usine AZF, à la suite de la catastrophe du 21 septembre 2001.

Du 2 au 9 septembre 2002, il a autorisé la station locale de Radio France, France Bleu Cotentin, à émettre à Lessay (50), à l'occasion de la foire locale annuelle.

DEMANDE DE DIFFUSION EXPÉRIMENTALE EN ONDES MOYENNES SELON LE PROCÉDÉ DRM

Le Conseil a également agréé une demande de Radio France pour la diffusion expérimentale en ondes moyennes, depuis l'émetteur de Clermont-Ferrand-Ennezat, de France Info selon le procédé DRM en simultané avec sa diffusion analogique sur la fréquence 1494 kHz, du 23 octobre 2002 au 23 janvier 2003.