À la suite de la saisine de M. Jacques-Alain Benisti, député UMP du Val-de-Marne, demandant de ne plus compter le temps d'intervention dévolu à l'UDF au titre de la majorité parlementaire, le Conseil a répondu en réaffirmant sa doctrine constante : d'une part, il ne saurait, au regard des équilibres prévus par le principe de référence, souscrire à une logique de quotas entre formations politiques, incompatible avec la liberté éditoriale des opérateurs. D'autre part, l'appartenance de l'UDF à la majorité parlementaire ne saurait être reconsidérée qu'à l'occasion d'une rupture manifeste avec la politique du gouvernement, comme par exemple le vote d'une motion de censure.
Décision du CSA
Traitement du temps de parole de l'UDF : le Conseil répond à M. Jacques-Alain Benisti
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Assemblée plénière du