Le CSA a été alerté au sujet de propos tenus dans l’émission Questions politiques diffusée simultanément sur franceinfo: et France Inter le 6 juin 2021.
Il a relevé que les propos signalés, en dépit de leur caractère controversé, ne pouvaient être considérés comme caractérisant un manquement de l’éditeur à l’obligation d’honnêteté de l’information. Par ailleurs, le Conseil a considéré qu’ils ne présentaient pas de caractère dégradant ou complaisant à l’égard des victimes d’attentats et ne constituaient dès lors pas un manquement à l’obligation de respect de la dignité de la personne.
En effet, les propos en cause ne dépassaient pas les limites de la liberté d’expression, laquelle vaut « non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population » (CEDH, Handyside c. Royaume-Uni, 7 décembre 1976, n° 5493/72).
En conséquence le Conseil n’est pas intervenu à l’encontre des éditeurs concernés.