Le respect de la liberté de communication, fondement de toute l’organisation du paysage audiovisuel français, autorise à représenter ou évoquer des thèmes susceptibles de choquer les plus jeunes (violence, sexualité, etc.). C’est en cela que le rôle de régulateur de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (anciennement CSA ou Hadopi) est décisif : il encadre la diffusion de ces contenus (cf : Articles 1er et 15 de la loi relative à la liberté de la communication).
Pour protéger les enfants et les adolescents, l'Arcom a retenu le principe d’une responsabilité partagée qui implique :
- les éditeurs, chargés de classifier les contenus et de respecter leurs engagements
- l’entourage familial et éducatif, qui doit faire respecter la signalétique jeunesse et accompagner les mineurs
- l'Arcom lui-même, qui contrôle les classifications retenues, le respect des engagements et sensibilise à l’impact sur le jeune public des programmes violents ou choquants.
Le rôle décisif des téléspectateurs adultes
En parallèle de la régulation opérée par l'Arcom, les adultes se doivent d’accompagner les enfants et les adolescents pour les aider à prendre de la distance par rapport aux images violentes ou à d'autres images et messages susceptibles de les déstabiliser.