Le CSA a été saisi au sujet du traitement accordé par Martinique La 1ère à la conférence de presse organisée par un député à Fort-de-France le 9 juillet dernier.
Il a rappelé à cette occasion que l'organisation de conférences de presse par des responsables politiques n'impliquait pas que les organes de presse conviés à y assister soient tenus d'en rendre compte. Ce choix relève en effet de leur liberté éditoriale.
En outre, aux termes de la délibération du 22 novembre 2017, « dans les programmes à diffusion locale, le pluralisme doit être assuré dans le traitement de l'actualité politique locale en tenant compte des équilibres politiques locaux ». Cette obligation doit donc s'envisager au regard des spécificités de la vie politique dans les différentes collectivités d'outre-mer.
Dans la mesure où, à l'instar d'autres partis politiques nationaux, la formation politique à laquelle appartient le député qui l’a saisi ne peut se prévaloir d'un ancrage significatif dans ces territoires, le Conseil a estimé que Martinique La 1ère n'avait pas, en l'espèce, manqué à ses obligations.