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Décision du CSA

Séquence au cours de laquelle un chroniqueur a affirmé avoir montré une vidéo érotique à son neveu dans l’émission "Touche pas à mon poste" : réponse aux plaignants

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Assemblée plénière du

Le CSA a été saisi au sujet d’une séquence diffusée sur C8 le 16 janvier 2017 lors de l’émission Touche pas à mon poste, au cours de laquelle un chroniqueur a affirmé avoir montré une vidéo érotique à son neveu. 

En vertu de l’article 2-3-3 de la convention conclue entre le Conseil et C8, « L’éditeur veille dans son programme à ne pas inciter à des pratiques ou comportements dangereux, délinquants ou inciviques ». Par ailleurs, l’article 2-2-1 stipule que « L’éditeur est responsable du contenu des émissions qu'il diffuse. Il conserve en toutes circonstances la maîtrise de son antenne. »

Le Conseil a compris l’émoi des plaignants et leurs préoccupations à l’égard des propos tenus par le chroniqueur, qui pourraient être perçus comme banalisant, voire encourageant des comportements susceptibles de contrevenir à certaines dispositions du code pénal. 

Il a cependant tenu compte des protestations immédiates de la part des autres chroniqueurs et de la désapprobation générale de l’ensemble du plateau s’agissant de ces propos, et a considéré que celles-ci avaient permis que la maîtrise de l’antenne soit assurée. Dans ces conditions, le CSA n’a pas relevé de manquement de la chaîne aux obligations précitées de sa convention.

Il a toutefois assuré les plaignants de sa vigilance à ce que les éditeurs de télévision et de radio se conforment à leurs obligations en matière de respect des droits et libertés.