Le CSA a été saisi suite à la diffusion en direct, le 30 août 2017, sur la chaîne BFM TV, de l’émission Grand angle consacrée à l’interview accordée par le président de la République française au journal Le Point.
Les plaignants regrettaient que l’éditorialiste de la chaîne ait tenu des propos « diffamants » et « insultants » à l’égard des électeurs ayant voté pour le candidat de la formation politique La France Insoumise lors de l’élection présidentielle.
Les stipulations de l’article 2-1-1 de la convention conclue entre le CSA et BFM TV imposent à l’éditeur d’assurer la maîtrise de son antenne.
Bien que le Conseil regrette que l’éditorialiste ait tenu des propos blessants à l’égard d’une partie du corps électoral français, il a toutefois relevé que ses allégations ont été contredites par le présentateur de cette édition qui a manifesté son désaccord. Ainsi, le Conseil a pu constater que la maitrise de l’antenne avait été assurée par la chaîne.
Dans ces conditions, le CSA a considéré que la chaîne n’avait pas manqué à ses obligations en matière de droits et libertés, et a répondu en ce sens aux plaignants.