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Décision du CSA

La situation des radios de catégorie A

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Quelle est aujourd'hui la place des radios de catégorie A dans le paysage radiophonique français ?

Cette question récurrente sur la situation des radios associatives et communautaires donne lieu à débats, voire à polémiques lors de chaque présélection opérée par le CSA dans le cadre d'un appel aux candidatures.

La récente présélection en vue de l'attribution de 472 fréquences n'a pas dérogé à la règle et bien que le pourcentage global des fréquences affectées aux radios A, légèrement supérieur à 26 %, soit resté constant, d'aucuns ont reproché au Conseil de réduire à la portion congrue ces stations indispensables à l'animation locale.

Une analyse détaillée des chiffres contredit une telle affirmation.

Ainsi, après l'opération de restitution de leurs fréquences par les opérateurs souhaitant changer de catégorie et juste avant la présélection du 18 novembre dernier, 529 opérateurs de catégorie A exploitaient 780,5 fréquences.

Après cette présélection, à laquelle il convient d'ajouter les autorisations récemment délivrées à l'issue du cinquième appel partiel dans le ressort du CTR de Caen, le nombre des opérateurs de radios de catégorie A a progressé et s'élève à 559 pour un total, lui aussi en nette progression, de 856,5 fréquences. Au-delà de leur progression numérique, la répartition géographique de ces fréquences est particulièrement significative puisque l'on constate que 66,8 % d'entre elles sont affectées à la desserte de villes de plus de 10 000 habitants.

Quant aux nombreuses autorisations délivrées à de nouveaux opérateurs, que traduisent les chiffres, elles constituent le reflet indéniable de la volonté manifestée à maintes reprises par le Conseil de soutenir les radios associatives et communautaires.