Le CSA a été alerté au sujet d’une séquence de l’émission Touche pas à mon poste, diffusée sur C8 le 4 janvier 2021.
Il a estimé que cette séquence, manifestement parodique, ne pouvait être interprétée comme marquant une intention de nuire ou de mettre en danger la vie d’autrui et qu’elle n’excédait pas les limites de la liberté d’expression, dont il est le garant.
Conformément à la jurisprudence développée par la Cour européenne des droits de l’homme depuis l’arrêt Handyside c. Royaume-Uni du 7 décembre 1976, en effet, cette liberté vaut « non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population ».
Dans ces conditions, le Conseil n’a pas identifié de manquement de la chaîne à ses obligations. Il n’est donc pas intervenu auprès d’elle.