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Décision du CSA

Émission « C dans l'air » diffusée le 1er juin 2020 : réponse au plaignant

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Assemblée plénière du

Le CSA a été saisi à la suite de la diffusion sur France 5, dans l’émission C dans l’air, le 1er juin 2020, de propos tenus par la présentatrice et l’un des intervenants de l’émission.

De manière générale, le Conseil ne saurait se prononcer sur l’angle d’analyse des sujets d’information traités par les services audiovisuels, lesquels relèvent de leur liberté éditoriale, ni sur les propos tenus par les intervenants dans les médias audiovisuels, dès lors qu’ils n’excèdent pas, comme en l’espèce, les limites de la liberté d’expression, dont le CSA est le garant.

Conformément à la jurisprudence développée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), cette liberté vaut « non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population » (CEDH, Handyside c. Royaume-Uni, 7 décembre 1976, n° 5493/72). Dans le même registre, il est admis que « la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation » (CEDH, De Haes et Gijsels c. Belgique, 24 févr. 1997, n° 19983/92).

Dans ces conditions, le Conseil n’est pas intervenu auprès de la chaîne.