Le Conseil a été saisi de plusieurs plaintes au sujet de la diffusion, à la télévision, des images-amateurs sur l’assassinat d’un soldat britannique à Londres le 22 mai 2013, dans lesquelles le meurtrier revendiquait son acte les mains ensanglantées, tenant un couteau et un hachoir.
Il considère que la plupart des éditeurs n’ont pas contrevenu aux obligations qui leur incombent en matière de respect de la dignité de la personne humaine en diffusant ces images. De même, il estime que les revendications du meurtrier ne constituaient pas une incitation à des comportements délinquants ou inciviques, compte tenu de la contextualisation de leur diffusion. Il a répondu en ce sens aux plaignants.
Il a cependant fait remarquer à plusieurs chaînes qu’elles n’avaient pas préalablement averti le public du caractère choquant de ces images, en contradiction avec l’article 1er de la délibération du Conseil du 7 juin 2005 relative à la signalétique jeunesse et à la classification des programmes.