La loi confie au Conseil supérieur de l’audiovisuel le soin de veiller à l’accessibilité des programmes télévisés aux personnes handicapées et à la représentation du handicap à l’antenne.
Le CSA a pu observer, dans le rapport annuel 2018 consacré à cette mission, que des efforts significatifs ont été réalisés par certains diffuseurs pour améliorer, notamment, la qualité de l’accessibilité. Ils répondent ainsi aux attentes des associations, comme sur la question du positionnement et de la taille de la vignette où apparaît l’interprète en Langue des Signes Française (LSF), à l’écran.
Différentes actions sont menées chaque année par le CSA en vue d’optimiser les efforts des chaînes. Il a ainsi par exemple incité les responsables des listes candidates aux élections européennes du 26 mai 2019 à recourir davantage, pour leurs clips de campagnes, à la traduction en LSF. Le CSA a relevé avec satisfaction que 20 des 34 listes ont choisi de le faire.
Toutefois, les marges de progression des médias audiovisuels sont encore importantes.
Afin d’aller plus loin dans l’engagement commun, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, en partenariat avec Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées ; le Conseil national consultatif des personnes handicapées et le ministère de la Culture, a proposé aux médias audiovisuels de s’engager, par une charte, à améliorer la représentation du handicap dans les médias audiovisuels.
L’objectif est d’aboutir à une signature de ce texte en septembre 2019.
Le rapport 2018 sur l’accessibilité des programmes de télévision aux personnes handicapées et la représentation du handicap à l’antenne : bit.ly/2Xwccuc