La vidéo à la demande par abonnement, mode d'accès privilégié aux contenus audiovisuels
En seulement quelques années, la VàDA s’est imposée comme un mode d’accès privilégié aux contenus audiovisuels, notamment auprès des jeunes. Au printemps 2020, près d’un internaute français sur deux avait accès à un service de VàDA au sein de son foyer (46 %), et un peu moins d’un quart (21 %) à une offre de télévision payante.
Progression des usages et apparition de nouvelles offres
En 2018, l’étude sur la VàDA publiée par le CSA et le CNC, faisait état d’un marché en plein développement, tiré par le déploiement international de Netflix et, dans une moindre mesure, de Prime Video. Depuis, la progression des usages se poursuit sous l’effet de l’apparition de nouvelles offres (Disney+, Apple TV+), et le marché se structure autour de quelques acteurs internationaux ayant renforcé leurs investissements dans la production locale, poussant les acteurs historiques à revoir leurs stratégies (lancement de Salto, modèle d’agrégation du groupe Canal Plus, partenariats ponctuels avec certains de ces acteurs mondiaux).
Des enjeux économiques, culturels et sociétaux, au cœur des préoccupations de l'Hadopi et du CSA
En 2021, les effets de la multiplication des offres de VàDA et plus généralement des offres audiovisuelles payantes, les stratégies des acteurs et le comportement des consommateurs soulèvent des enjeux économiques, culturels et sociétaux au cœur des préoccupations des deux institutions :
- le maintien d’un certain équilibre économique entre services de VàDA et acteurs historiques de l’audiovisuel,
- la valorisation de la production locale,
- la promotion de la diversité de l’offre,
- le développement de l’offre légale et d’usages respectueux du droit d’auteur.
Téléchargez ci-dessous l'étude conjointe de l'Hadopi et du CSA : La multiplication des services de vidéo à la demande par abonnement - stratégies de développement et impact sur les usages.