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Les chiffres clés 2020 de la télévision gratuite - Partie diffusion

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Synthèse

Le présent document analyse l’offre des programmes diffusés sur les 23 chaînes hertziennes nationales gratuites contrôlées par le Conseil supérieur de l’audiovisuel en 2020.

L’année 2020 ne saurait être étudiée sans garder en mémoire la crise sanitaire et les restrictions de circulation ayant imposé la suspension des tournages d’émissions de flux et de fictions audiovisuelles, la fermeture des salles de spectacle et de cinéma, la suspension des compétitions sportives, ayant obligé les chaînes à adapter leur programmation pour répondre, en parallèle, à une consommation télévisuelle en hausse pendant les confinements.

Par ailleurs, la chaîne publique France Ô ayant été totalement arrêtée en août 2020, ses volumes de diffusion n’ont pas été pris en compte pour l’ensemble de l’année, réduisant le périmètre de chaînes gratuites de 24 à 23. Or, France Ô proposait en 2019 une programmation marquée par des volumes horaires importants d’information, de fiction audiovisuelle, de documentaires, de magazines ou encore de sport. Les évolutions de ces genres de programmes s’expliquent au moins partiellement par la disparition de cette antenne du groupe public.

Évolution de la structure de l’offre entre 2019 et 2020

Les genres dont l’offre s’est accrue :

Les offres de magazines ainsi que de divertissements, musique et spectacles progressent respectivement de 1 311 heures (+4,9 %) et de 784 heures (+3,1 %). Les magazines augmentent ainsi fortement sur L’Equipe, France 4 ou encore 6ter tandis que les autres divertissements sont en forte croissance sur TFX et l’Equipe.

L’animation progresse de 271 heures (soit +1,7 %) grâce à la hausse de l’offre portée par France 5, TF1 mais également par Gulli et 6ter.

Enfin, le cinéma progresse de 131 heures (+2,8 %), en raison de l’évolution de la réglementation encadrant la diffusion de cinéma mais également du repli des éditeurs vers les programmes de stock, et notamment les œuvres cinématographiques, au cours des différents confinements.

Les genres dont l’offre est en retrait :

En diminution en 2020 de 743 heures (-1,8 %) après deux années de croissance, l’information reste le genre de programmes le plus diffusé pour la troisième année consécutive, devant la fiction audiovisuelle qui décroît de 2 530 heures (-6,7 %). L’arrêt de la diffusion de la chaîne publique France Ô explique la diminution de l’information ainsi que la baisse partielle de la fiction audiovisuelle.

Par ailleurs, l’offre gratuite de sport perd 2 423 heures (-31,1 %) en raison de l’arrêt de toutes les compétitions sportives pendant une grande partie de l’année 2020. L’offre de documentaires recule également de 1 755 heures (-9,9 %).

Enfin, la catégorie des autres émissions, regroupant publicité, téléachat, habillage d’antenne et messages d’autopromotion diminue de 3 254 heures (-9,5 %) principalement en raison de la baisse des messages publicitaires (-3 642 heures en comptabilisant l’offre publicitaire de France Ô ou -3 316 heures hors France Ô).

Périmètre de l’étude

L’offre de programmes des chaînes gratuites porte sur les 23 services de télévisions nationales gratuites sur lesquels le Conseil exerce un contrôle, c’est-à-dire :

  • Les chaînes du groupe France Télévisions (France 2, France 3, France 4 et France 5) ;
  • Les chaînes privées historiques (TF1 et M6) ;
  • Les chaînes lancées en 2005 (C8, W9, TMC, TFX, NRJ12, Gulli, Cstar, CNews et BFM TV) ;
  • Les chaînes lancées en 2012 (TF1 Séries Films, L’Équipe, 6ter, RMC Story, RMC Découverte et Chérie 25) ;
  • Les chaînes disponibles depuis 2016 (LCI et franceinfo:).

La diffusion de France Ô s’étant arrêtée le 24 août 2020, la chaîne n’a donc pas été prise en compte dans la réalisation de ces chiffres clés pour l’ensemble de l’année 2020.

Ne sont également pas prises en compte Arte, LCP Assemblée nationale et les plages en clair des chaînes payantes (Canal+ et Paris Première).

Ce document a été élaboré à partir des données issues du suivi et du contrôle des chaînes effectués par le Conseil. Les volumes horaires non significatifs (moins de 1 % du volume horaire total étudié) ne sont pas pris en compte dans cette étude.


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